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Alicen Grey : Vous commencez à savoir ce qu’est la culture du viol, mais savez-vous ce qu’est la culture pédophile ?

Alicen Grey : Vous commencez à savoir ce qu’est la culture du viol, mais savez-vous ce qu’est la culture pédophile ?
par Alicen Grey Cher Todd Nickerson, Il y a quelques jours sur le site Salon, vous avez écrit un article intitulé par provocation « Je suis un pédophile, mais pas un monstre ». On peut supposer qu’après ça, beaucoup de personnes se posent des questions comme « La pédophilie est-elle naturelle ? » ou « La pédophilie se soigne-t-elle ? Commençons avec un premier oubli : la grande majorité des pédophiles sont des hommes. Cela dit, la pédophilie peut paraître taboue et méprisée par les gens, mais une analyse générale et honnête de notre culture révèle tout autre chose. Dans la culture pédophile, on attend des femmes qu’elles maintiennent un degré presque impossible de minceur, qu’elles paraissent pré-pubères dans leur manque quasi-androgyne de rondeurs et de masse. Dans la culture pédophile, le top des catégories du site pornographique Pornhub est celle dite « adolescentes ». Dans la culture pédophile, on appelle souvent « filles » des femmes adultes. Reprenons : Alicen Grey WordPress: Related:  violencesFéminisme4Sexisme

Le tone policing : un silence de longue durée Dans les débats sur le féminisme sur les réseaux sociaux, la carte « victime » est souvent brandie de pair avec le « tone policing » — le refus de se voir opposer un rappel à la politesse ou au calme dans un débat sur le féminisme.Quand on est en train d’échanger des arguments sur l’égalité entre les sexes et que votre opposant vous demande de vous calmer, de rester courtoise, c’est condescendant et cela renvoie encore une fois les femmes à un stéréotype d’hystérique émotionnelle.De plus, les femmes qui s’expriment sont souvent elles-mêmes victimes de discrimination. Demander à une victime de discrimination de « rester calme » quand elle essaie de démontrer la persistence d’injustices dans la société, c’est un peu abusé (alerte euphémisme).Un peu comme si un•e médecin urgentiste vous demandait d’être patient•e, alors que vous avez mal. Comme si c’était d’une quelconque aide.Mais peut-être que tous les rappels à la politesse ne sont pas du tone policing. En conclusion… Like this:

« La pornographie, c’est la théorie, et le viol, la pratique » Merci à Euronews de me faire travailler la nuit…du coup, en fin de travail, j’ai enfin eu le temps de lire le texte de cette conférence qu’on me disait magistrale de Rebecca Whisnant. En quelques mots, quelques lignes, me voici totalement réveillée, dans tous les sens du terme : Des mots donnent corps à mes rêves, à mes réalités, un texte limpide, qui explique tout, qui comprend tout, qui répond à tout. « Le féminisme contemporain dans la culture porno : ni le playboy de papa, ni le féminisme de maman » Explication à la fois de pourquoi certaines féministes qui se disent de la troisième vague croient pouvoir être plus fortes que l’oppresseur, pourquoi c’est si difficile de lutter contre toutes ces force qui sont contre nous, mais pourquoi aussi c’est merveilleux, réjouissant, parce que, peut-être pour la première fois de notre vie, il y a pour nous, « classe des femmes » (voir citation ci-dessous), un espoir. « . .

Langage non genré et accessibilité font-ils bon ménage ? - Access42 Mais qu’est-ce que le langage non genré ? Le langage non genré, appelé aussi non sexiste ou épicène, a pour but de rendre neutre le langage en promouvant l’égalité des sexes dans la rédaction. Vous pouvez consulter l’article de Wikipedia à ce sujet : langage non sexiste. Pourquoi créer un langage non genré ? L’utilisation par défaut du genre masculin peut être perçue comme une marginalisation des femmes. Le langage épicène : plusieurs propositions Tout écrire Une première alternative consiste à mentionner le nom féminin et le nom masculin. Cette formulation a l’avantage de rendre le propos plus compréhensible. Utilisation d’un caractère typographique Pour l’instant, la langue française ne dispose pas d’une écriture unique pour indiquer que l’on parle à la fois des femmes et des hommes. Cette problématique est très bien expliquée par Romy Duhem-Verdière, alias @tetue, dans son article : « Féminiser au point médian ». Romy y présente plusieurs solutions. Oui, ok, mais est-ce accessible ?

L'impolitesse du désespoir Je n'ai pas d'humour. Voilà, comme ça, c'est dit. J'ai préféré préciser ce point d'entrée de jeu pour que les choses soient claires... Parce qu'on va me le reprocher, et parce que c'est aussi de ça dont je voudrais parler : de toutes ces situations où l'on reproche à l'autre de ne pas comprendre ou de ne pas vouloir comprendre que c'est de l'humour. De ces petites phrases simples que l'on lâche facilement : "c'est bon, c'est de l'humour", "c'est pas sérieux", "faut pas le prendre au premier degré", "mais personne n'y croit vraiment !", et toutes ces sortes de choses. En tant qu'enseignant, j'y suis sans cesse confronté : des élèves qui se traitent de "pédé", "tarlouze", "sale arabe", "enculé", "pute", "pétasse", "fils de pute", "enculé de ta race", "bougnoule", j'en passe et des pas mûres, c'est malheureusement courant... A chaque fois, l'idée est la même : les mots utilisés ne font pas sens pour les individus. A quels moments sommes-nous embarrassés ?

Quels sont les rapports entre sexe et genre? Dans la lignée de mon article précédent sur le genre comme construction sociale, j’aborde maintenant la distinction entre sexe et genre qui fait partie, pourrait-on dire, de la doxa concernant le genre. Ce dernier est souvent présenté dans un rapport d’opposition avec le sexe, l’un se situant du côté du social, de la culture, et l’autre du côté du biologique, du naturel. On présente alors le genre à travers des rôles sociaux plaqués sur la différence des sexes, biologiquement constatée. Ce faisant, on reconduit une distinction entre nature et culture qui pose problème à plusieurs niveaux. J’ai bien conscience d’aborder là un sujet épineux et très sensible, surtout dans le contexte actuel, où la fameuse « théorie du genre » se voit assigner toutes formes de tares – notamment celle de nier les différences entre les sexes. Or cette interrogation ne se concentre pas seulement sur le genre et le culturel, qui grignoterait le territoire du sexe, donc du naturel. Ressources, ouvrages cités

The Genderbread Person v3 Taking the lessons learned from version 2, and applying them to sexuality in a more meaningful way, here’s my best rendition of the genderbread person yet. Someone pointed out that I hadn’t shared this here yet, even though it’s been out for awhile. I am in disbelief about how long it’s taken me to get this up on the site. I really don’t know what happened — time flies? I’ve posted it on Facebook, it’s been translated a few times, it’s even been Santafied, and don’t have much of an explanation to share for why I’ve neglected to share it here. What’s new? There are two big differences from v2 to the most recent v3: separating romantic & sexual attraction, and the labeling of the continua. Separating romantic and sexual attraction is a more accurate way of describing some of the ways we all experience attraction (or don’t), and it’s also an effort to make the graphic more inclusive of asexual folks. What’s the same? It’s still totally uncopyrighted and yours to use however you’d like.

Les mots tuent Quand le sexisme se veut bienveillant... Pour que les petites filles puissent être et aimer ce qu’elles veulent, sans qu’on les emmerde (parties 1 et 2) – Maman, rodarde ! Comme promis, voici la version fille des dépliants d’autodéfense antisexiste. J’avais envie d’aborder teeeellement de thèmes, j’ai trouvé tant d’exemples géniaux, que je me suis retrouvée avec 22 dépliants à mettre en page ! La première partie inclut les thèmes suivants : les voitures, le foot, les poils, les cheveux courts et rasés, la couleur bleue, les vêtements d’homme, le lesbianisme, la bisexualité, les vagins et les utérus, les femmes sans enfant.Vous pouvez accéder au pdf à imprimer en cliquant sur ce lien. Dans la deuxième partie, vous retrouverez les mathématiciennes et autres scientifiques, les astronautes, les informaticiennes, les gameuses, les aventurières, les femmes pirates, les filles qui se battent et qui font la guerre, les cheffes d’État et de grandes entreprises. Petit rappel : j’ai commencé à créer ces mini dépliants pour que mon fils de 5 ans puisse clouer le bec aux enfants et aux adultes qui lui affirment que telle ou telle chose est pour les garçons/filles.

AIDEZ-NOUS A DENONCER LA CULTURE DU VIOL - En partageant le clip vidéo et le site de la campagne “Stop au déni” sur les réseaux sociaux. - En participant au live chat du dimanche 9 mars 2014 animé par la Docteure Muriel Salmona (@memoiretrauma) sur le fil Twitter #stopaudeni et en témoignant dès maintenant sur Twitter des mythes sur le viols que vous avez pu expérimenter ou entendre via le hashtag #stopaudeni. - En participant à l’événement Facebook “Stop au déni” et en utilisant le visuel à télécharger ci-dessous comme photo de profil et/ou de couverture sur Facebook durant le week-end du 8 au 9 mars 2014. Cliquez sur l’image pour la télécharger. La culture du viol est définie par l’adhésion d’une société à de nombreux mythes sur le viol. « Attitudes et croyances généralement fausses, mais répandues et persistantes, permettant de nier et de justifier l’agression sexuelle masculine contre les femmes ». On peut regrouper ces attitudes et croyances en trois catégories :

La culture du viol, c'est quoi L’invisibilité des monstres agresseurs de femmes Havas Paris, campagne transports franciliens, 2018. Test de réception grandeur nature: la campagne contre le harcèlement des transports franciliens, qui met en scène des prédateurs menaçant des femmes, a suscité des réactions de mécontentement ou de malaise, essentiellement centrées sur la critique de l’animalisation des harceleurs, ou de la criminalisation d’animaux innocents (voir mon compte rendu sur ce blog). Mais aucun commentaire, à ma connaissance, n’a évoqué la proximité de ces affiches avec une figure très présente de la culture populaire: celle des monstres agresseurs de femmes. Ressource de la culture du viol, l’iconographie de la femme attaquée, qui naturalise la scène de viol sous la forme d’une scène de prédation (un agresseur tout-puissant se jetant sur une victime apeurée, qui ne peut échapper à son sort), est un stéréotype de très large diffusion. Angelo Di Marco, illustration pour Détective. Photo de stock, Getty images. Man’s Life, avril 1959. New Man, avril 1964. J.

Campagne 2016 Alors que les viols sont des crimes et des atteintes très graves aux personnes, ils sont l’objet d’une tolérance, d’une loi du silence et d’un déni scandaleux, et les violeurs bénéficient d’une impunité quasi systématique. Le but de cette nouvelle campagne Stop au déni 2016, centrée sur l’étude des représentations des Français-e-s sur le viol et les violences sexuelles, est de mesurer l'adhésion aux idées reçues et mythes sur le viol afin de mieux dénoncer une culture du viol construite sur des stéréotypes sexistes dans un contexte d’inégalité de pouvoir entre les hommes et les femmes, et de sensibiliser le public au déni, à la culpabilisation et à la maltraitance auxquels se heurtent les victimes de viol, souvent laissées pour compte et abandonnées. Télécharger le dossier de presse Télécharger le rapport d'enquête Télécharger les résultats de l'enquête Télécharger les infographies en HD

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