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Les enfants détestent les limites, ils adorent les règles !

Les enfants détestent les limites, ils adorent les règles !
Isabelle Filliozat, dans « Il me cherche », aborde un sujet primordial dans l’éducation et l’harmonie de la famille : les règles. Les règles ne sont ni des limites, ni des interdits. Elles constituent un cadre, une structure, une organisation. Elles sont sécurisantes pour tous. Et il est évident qu’elles seront d’autant plus respectées si elles sont établies en collaboration. Les règles pour établir les règles : – les règles s’établissent en concertation pendant une réunion familiale. – les règles ne sont ni des limites, ni des interdits. – les règles sont écrites ou illustrées puis affichées à la vue de tous. – les tâches et leur attribution sont affichées sur un tableau blanc ou avec des noms interchangeables (pour l’alternance des semaines). – commencez par établir les règles vitales : elles assurent la protection des enfants et de la famille en général (voir cet article sur le lâcher prise). – les règles sont des consignes claires formulées sur le mode affirmatif. Exemples de règles : Related:  Parentalité positiveapprentissages

Les conséquences des récompenses sur les enfants - Papa positive ! « Si tu ranges ton sac, tu auras le droit de regarder la TV. » « Voilà 1€ pour m’avoir aidé à débarrasser la table. » « Je te mets 9,5 sur 10 et tu peux prendre une perle pour ton excellent travail. » Ces phrases anodines représentent un système de récompense/punition, une forme de chantage qui implique une motivation externe à l’enfant, à l’image de la carotte et du bâton. Ce mode d’interaction parent/enfant ou enseignant/enfant a de nombreuses conséquences. Conséquence positive : Sur le court terme, l’enfant fera ce qui lui est demandé. Conséquences négatives : Sur le long terme, il demandera progressivement plus que la récompense promise. Bref, pour des rapports parents/enfants dépollués d’intérêt et pour une vie plus épanouie pour tous, éloignons les systèmes de récompenses/punitions. En revanche, rien ne nous empêche d’offrir un petit cadeau sans avertir et de façon non systématique. D’ailleurs, un cadeau fait-main (comme celui-ci) sera encore plus apprécié. La science confirme :

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.

Point de vue scientifique sur les récompenses, les encouragements et les compliments dans l'éducation Nous allons parler aujourd’hui d’études scientifiques autour des récompenses, des encouragements et des compliments. Pour cela, nous nous appuierons de nouveau sur l’exceptionnel (mince un compliment !)Richard Wiseman et son livre « 59 secondes pour prendre une bonne décision ». Récompenses Mark Lepper, psychologue à Stanford, a proposé à des écoliers de faire des dessins. Quelques semaines plus tard, l’expérience se réitéra. Bilan : les enfants qui avaient reçu une médaille passèrent beaucoup moins de temps à dessiner que les autres. Selon Mark Lepper, les enfants se sont dit : « quand on me donne une récompense, c’est que je ne suis pas censé aimer ce que je fais. En gros, les récompenses diminuent le plaisir et la motivation pour la réalisation de tâches initialement plaisantes. Quid des tâches déplaisantes ? Richard Wiseman a mené l’enquête en proposant à deux groupes de volontaires de passer une après-midi à ramasser des détritus dans un jardin public. Encouragements et compliments

4 ennemis du cerveau quand on apprend 4 ennemis majeurs du cerveau sont à éviter quand on apprend. Face à ces ennemis, le cerveau perd ses moyens. Plusieurs processus nécessaires à l’apprentissage en sont affectés : la créativité, la mémorisation, la compréhension. Ne pas être l’objet de moquerie, de mépris, de menaces, de chantage ou de violence fait partie des besoins psychologiques et émotionnels des enfants. Je vous invite à lire l’article : Supprimer le chantage dans l’éducation qui proposent des outils et des alternatives. La peur de l’erreur est très fréquente à l’école et source de stress intense. Les erreur sont un outil de travail et servent à progresser. On peut proposer aux enfants une vision positive de l’erreur à travers des citations inspirantes : en voici 20 à ce lien. Cet article pourra vous aider à appréhender le rôle de l’erreur dans les apprentissages : Les erreurs intelligentes Les capacités d’apprentissage des enfants dépendent grandement de leur état émotionnel. de Bruno HourstDonner l’envie d’apprendre

Astuce : la playlist musicale alliée de l'éducation positive La musique est la langue des émotions. Emmanuel Kant C’est scientifiquement prouvé, la musique a le pouvoir de nous transporter mentalement à l’instant et dans le lieu nous l’avons écoutée avec le cortège d’émotions associées. Ainsi, si nous étions heureux au moment où nous avons entendu tel morceau, il nous suffit de le réécouter (ou seulement les premières notes) pour ressentir les émotions d’alors. C’est une madeleine de Proust sonore en soi. Et cette « téléportation » fonctionne très bien avec les enfants. C’est pourquoi je vous conseille de vous confectionner une playlist qui correspond aux différents états émotionnels désirés. Si votre enfant est stressé/énervé/en colère, hop, passez un morceau qui est associé dans le passé à un moment de sérénité. Si votre enfant est triste et n’arrive pas à s’exprimer, diffusez le morceau pendant lequel il s’est précédemment libéré émotionnellement. Etc. Exemple 1 : confiance, enthousiasme (la victoire) Exemple 2 : le rituel du coucher

Quand un enfant s'ennuie L’ennui réside dans l’impossibilité qu’a l’enfant d’exercer et de déployer sa capacité ludique et créative. Il se traduit par un manque d’intérêt et d’engagement de l’enfant pour son environnement et pour lui-même. La simple vision d’un enfant qui joue quand on le regarde de loin ne suffit pas à apprécier comment l’ennui peut se manifester. C’est en observant attentivement le jeune enfant qu’on peut repérer les différentes formes qu’il peut revêtir. L’ennui de l’enfant est parfois évident. Ainsi dès qu’on voit un enfant qui erre de façon prolongée dans la pièce d’activités et qui ne s’engage pas dans un jeu, on pense à juste titre qu’il s’ennuie. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, certaines attitudes de l’enfant témoignent d’une forme particulière de l’ennui, plus cachée, où l’enfant ne parvient pas non plus à s’engager et à s’installer dans une activité. Attardons-nous à observer Sarah, âgée de 6 mois. Il peut tout d’abord traduire une difficulté propre à l’enfant.

100 activités zen pour occuper ses enfants Gilles Diederichs, musicothérapeute et sophro-relaxologue depuis plus de 20 ans, est à l’origine d’un nouvel outil qu’apprécieront de nombreux parents : un éventail de 100 activités pour occuper les enfants pendant les trajets, dans les salles d’attente, à la maison, etc. Le format est original, puisqu’il s’agit réellement d’un éventail de 100 fiches avec au recto, une présentation succincte de l’activité ainsi que le temps minimum nécessaire, le nombre d’enfants requis, les bienfaits,… au verso, l’activité est expliquée dans le détail. 4 thèmes sont développés : la relaxation, la concentration, la créativité et les émotions. Quelques exemples : Conclusion : Cette nouveauté de Gilles Diederichs est une excellente synthèse de tout son travail. 3 à 10 ans « 100 activités zen pour occuper ses enfants » de Gilles Diederichs est disponible sur :

"L'enfant qui prend des risques se développe mieux" - Madame... Pour certains parents, il est impensable d'imaginer son enfant tomber en descendant le tobogan à l'envers sur l'aire de jeux, être malmené dans la cour de l'école, ou faire un trajet seul en vélo. Pour quelles raisons ? À cause du danger, supposé partout. Pour l'éviter, ils anticipent, chapeautent, surprotègent, fliquent, quitte à réduire considérablement la liberté des petits. Seulement l'autonomie et la prise de risques sont strictement indispensables pour le bon développement de l'enfant. Lefigaro.fr/madame.- Certains parents semblent de plus en plus anxieux. Comment expliquer ce comportement ? Comment se traduit le manque de liberté des enfants ? Quels sont les bienfaits de la prise de risques et de l'autonomie chez l'enfant ? A.B : De nombreuses études ont montré que le cerveau d'un petit qui prend des risques se développe mieux et sera plus à même de gérer de futures situations de stress. Quelles conséquences engendrons-nous à les surprotéger ?

Un conte à partager en famille à propos de la colère Je partage avec vous un conte inspirant à propos de la colère. Il inspirera les parents autant que les enfants. Crise de colère Il était une fois un homme qui souffrait de récurrents accès de colère, une colère si forte qu’il ne réussissait pas à la contrôler. Il en était fort préoccupé. La sage dit : « Mon ami, il m’est impossible de te conseiller quoi que ce soit avant d’avoir vu ta colère. Quelques jours après, l’homme fut pris d’une grande colère et il se rendit chez le sage. « Mon ami, comme ça, je ne peux pas te conseiller, j’ai besoin de te voir irrité. Quelques jours passèrent et quand l’homme fut de nouveau en proie à la colère, il se dirigea en courant là où se trouvait le sage, mais cette fois encore, une fois arrivé, sa rage s’était éteinte. « Zut alors, s’exclama la sage, la prochaine fois tu devras venir encore plus rapidement La sage lui dit : « Tu vois ? [Source : « 50 récits pour méditer » de Ramiro A. Les leçons de ce conte Voici quelques besoins à explorer :

Interview de Liliane Holstein, psychanalyste sur le dessin et le coloriage Les Pros de la Petite Enfance : On sait que le dessin et le coloriage participent au développement de la motricité fine aux enfants. Pourquoi ? Liliane Holstein : Les jeunes enfants n’ont pas une maîtrise du geste ni de la coordination aisée. Avant 2 ans, quand ils dessinent sur une feuille, tout le corps peut être entrainé dans le mouvement. Vers 2 ans, 2 ans et demi, ce sera seulement le bras, et à partir de 3 ans, la main concentrera le mouvement : le développement de la motricité fine commence. A partir de quel âge peut-on proposer le dessin aux enfants ? C’est une « activité » dont ils se lassent vite ? Quels sont les outils à privilégier ? Les enfants sont-ils attirés par certaines couleurs ? Comment les adultes peuvent-ils accompagner au mieux les petits ? Dessin et coloriage ont-ils un impact sur leurs émotions ? Les touts-petits y prennent aussi beaucoup de plaisir ?

100 affirmations positives à offrir aux enfants (et qui pourraient bien changer leur vie) Je suis convaincu que les affirmations positives influencent notre vie car elles orientent notre attention, nos actions et notre mode de fonctionnement inconscient. J’ai donc adapté des expressions issues des préceptes de la psychologie positive, du développement personnel, de la parentalité positive et de mon expérience. De nombreux thèmes sont abordés ou symbolisés : la confiance en soi, la tolérance, l’attachement sécure, la volonté, l’envie d’apprendre, la curiosité, la chance, la communication positive, l’altruisme, la gestion des émotions, l’apprentissage, l’amour, la pleine conscience,… Je vous conseille de les répéter avec votre enfant ou de les intégrer dans une activité. Par exemple, si votre enfant est stressé et qu’il est en âge de lire, imprimez une ou plusieurs phrases sur une feuille blanche et demandez-lui de les colorier selon son humeur. Autres idées : – chaque matin, évoquez une phrase du jour et écrivez-la sur une note adhésive ou un tableau dans sa chambre.

Le « bec » du verre. Par Jean-Robert Appell D’accord, parler des verres à bec ne parait pas d’emblée follement passionnant mais à y regarder de plus près, ce n’est pas si anodin. La plupart des parents et de nombreux professionnels les proposent quotidiennement aux enfants lors des repas. Je rassure tout le monde, à priori, nul traumatisme à cela pour l’enfant.Ces verres sont en général proposés aux enfants parce qu’ils favorisent l’autonomie : l’enfant boit tout seul. Et c’est bien de faire tout seul ! L’autonomie est une valeur forte dans notre société : que ce soit dans la vie en général ou dans le travail, les individus doivent être autonomes, cela est parfois noté dans les évaluations des professionnels. « Il faut être autonome », présenté comme une exigence pose problème puisque par définition, l’autonomie est une conquête de l’individu. Il est courant de dire que l’on accompagne l’enfant vers l’autonomie, comme une sorte de Graal que l’on atteindra un jour.

Rituel et compte à rebours pour l'endormissement des enfants Je partage avec vous les conseils présents dans le mini-livre de Gilles Diederichs, « un enfant serein » à propos de l’endormissement. Au programme : rituel d’endormissement et outils (dont un compte à rebours). A propos du rituel d’endormissement. Quelques précisions sur le rituel d’endormissement : – il s’agit d’un rituel qui sécurise l’enfant car il le connait et il aura participé à son élaboration. – soyez attentif aux signes de fatigue de votre enfant et n’hésitez pas à changer votre organisation afin de vous adapter à son rythme circadien. – le rituel est constitué ainsi : 1) avant le repas : préparez la journée du lendemain : habits, matériels, goûter. 2) après le repas : brossage des dents, lavage des mains, etc. 3) activités courtes hors du lit : lire un livre, colorier, faire un mandala ou pratiquer un rituel de gratitude. Pour une idée de mandala apaisant, lisez cet article. 4) activités dans le lit : lisez une histoire à votre enfant. Il existe un marchand de sable pour s’endormir.

Les découvertes sur le cerveau : essentielles pour mieux comprendre le jeune enfant Le cerveau du jeune enfant est immature et très fragile Avant 5 à 6 ans, l’enfant ne peut contrôler seul ses émotions, son cerveau supérieur n’est pas encore mûr et ses tempêtes émotionnelles (joie, tristesse, peur) ont toujours besoin d’être accompagnées par un adulte bienveillant, empathique, maternant, affectueux.(2) Les 5 âges du cerveau : le plus malléable de nos organes Centre de nos émotions, souvenirs, conscience et pensée, le cerveau se développe in utéro et reste en effervescence toute notre vie. 1er âge, le Big bang : dès le 28ème jour in utéro, l’embryon a la taille d’un grain de riz et déja ses premières cellules commencent à émerger et forment des neurones. L’« infobésité » est toxique C’est un nouveau terme né de la profusion d’informations que nous recevons en permanence, que nous ne comprenons pas toujours et devant lesquelles nous sommes souvent passifs. Les émotions : c’est naturel ! Comment générer des situations positives qui nourrissent la maturité cérébrale ?

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