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Philippe Meirieu : La laïcité et le mythe de « l’instruction pure »

Philippe Meirieu : La laïcité et le mythe de « l’instruction pure »
Dans un article intitulé « Laisser la croyance hors des établissements scolaires », paru dans Le Monde du 31 janvier 2015 (1), Danièle Sallenave revient sur la question de la laïcité et, reprenant à son compte une affirmation du président de la République, affirme que « les religions n’ont pas leur place à l’école ». Elle voit dans ce principe la « définition claire et sans équivoque de ce qu’est l’école "laïque", et qui lui permet d’être l’école de tous : une école qui tient les religions à distance ». Évidemment, Danièle Sallenave n’est pas hostile à « l’enseignement du fait religieux », mais, bien sûr, à condition qu’il soit enseigné comme « savoir » et non comme « croyance » : elle souhaite donc qu’on en donne la charge aux professeurs de français ou d’histoire. « Décréter l’élève ? » La position de Danièle Sallenave – qu’elle identifie peut-être un peu vite à celle du philosophe Alain – n’est pas nouvelle. « Ignorer les valeurs ? Philippe Meirieu Notes (1) page 11 (2) Cf. Related:  yvlnéducationemebld

Comment favoriser l'implication des élèves avec l'Enseignement Explicite Aujourd’hui je vais vous parler d'enseignement explicite (ou pédagogie explicite) : Qu'est-ce que c'est ? Comment s'en servir de manière efficace dans sa classe (En maternelle, en élémentaire, au collège...) ? Avec quels outils ? J'ai rédigé cet article pour une collègue en demande d'aide pour un petit garçon de sa classe.Il n'arrive pas à s'impliquer dans les apprentissages : Difficulté à entrer dans les activités.Méconnaissance de ce qu’il doit faire et de comment le faireManque d’organisationManque de confiance en soiManque d'autonomie : Incapacité à travailler sans l’adulte à ses côtésA des compétences mais ne les utilise pasDémotivation Il est là parce qu'il doit être là. C'est un profil d'élève qu'on retrouve régulièrement dans les classes. J'ai pensé qu'une approche par le biais de l'enseignement explicite pourrait l'aider (tout en étant utile à toute la classe, comme la plupart des adaptations qu'on peut proposer) . L’enseignement explicite. - les démarches, - les connaissances, 1.

Cartographie des courants pédagogiques Dans le cadre de notre activité d’enseignant ou de formateur nous sommes amenés à développer des stratégies d’apprentissage et à les adapter en fonction de nos apprenants et objectifs de formation. Dans chacune de ces stratégies ou courants pédagogiques il est possible de puiser des idées pour ensuite améliorer notre pratique et diversifier la transmission du savoir. Je vous propose donc de revoir ces courants pédagogiques sous forme de carte mentale. Cette carte heuristique que j’ai réalisé synthétise les grands courants qui ont traversé notre société (le constructivisme, le cognitivisme, la transmission, le béhaviorisme, le Socio-constructivisme ). Les différentes branches de cette carte présentent : Les principesLes points forts et les faiblessesLes rôles de chacun, enseignants et apprenantsDes exemples et des références Lien vers la carte Pour la télécharger cliquer sur ce lien ci-dessous Olivier Legrand

La Minut'éduc : l'évaluation positive ! Vous avez face à vous un verre à moitié rempli. Que voyez-vous ? Vous le voyez à moitié plein ou à moitié vide ? L’évaluation positive, c’est plutôt voir le verre à moitié rempli. Pourtant, nous avons l’habitude de considérer l’erreur comme une faute, et la sanctionner comme telle. Sanctionner l’erreur, on le fait par une mauvaise note. Quand on parle d’erreur on parle d’action qui a été menée au départ en pensant bien faire mais qui a échoué par rapport à l’objectif fixé. L’évaluation positive, c’est mettre de la bienveillance dans l’apprentissage et dans l’enseignement. L’évaluation positive, c’est intégrer d’autres critères : évaluer la participation, l’entraide, l’implication.

Philippe Meirieu : L'heure de La Riposte "Comment accepter la suffisance et le mépris de ceux qui , face aux difficultés éducatives d'aujourd'hui, tout en n'ayant que le mot "confiance" à la bouche, ne proposent comme grille de lecture que la désignation de boucs émissaires - le pédagogisme et l'égalitarisme - et le recours à des remèdes miracles - les neurosciences et le numérique." Philippe Meirieu lance "La Riposte", un nouvel ouvrage qui sort aujourd'hui. Face aux bonnes vieilles méthodes qui trient les élèves, aux écoles alternatives qui exploitent les parents et aux usages abusifs des neurosciences il appelle à "en finir avec les miroirs aux alouettes" et à relever les vrais défis éducatifs. Vous publiez une "Riposte" aux "miroirs aux alouettes". Les « anti-pédagos » sont, effectivement, mieux identifiés et ils ont pignon sur rue à travers une belle brochette de chroniqueurs et d’intellectuels, de Jacques Julliard à Natacha Polony, d’Alain Finkielkraut à Michel Onfray. Comment donner le gout d'apprendre ? Oui, bien sûr.

8 Classic storytelling techniques for engaging presentations A good public speaker takes their audience on a journey, leaving them feeling inspired and motivated. But structuring your speech to get your ideas across and keep your audience engaged all the way through is tricky. Try these eight storytelling techniques for a presentation that wows. You’re doing a presentation, so you start with the facts you want to get across. Wrong! Deliver a presentation that captures the hearts and heads of your audience by stealing one of these classic storytelling techniques. 1. The monomyth (also called the hero’s journey), is a story structure that is found in many folk tales, myths and religious writings from around the world. In a monomyth, the hero is called to leave their home and sets out on a difficult journey. After overcoming a great trial, they return home with a reward or newfound wisdom – something which will help their community. Good for: See also: The Hero’s Journey by Joseph Campbell 2. 3. 4. See also: Resonate by Nancy Duarte 5. 6. 7. 8.

Bruno Robbes : Malentendus à propos de l’autorité à l’école "En insistant sur l'exigence de respect et de politesse des élèves à l'égard du maître, nos responsables politiques semblent nous dire que le respect de l'enseignant serait un dû, du fait même de son statut... En affirmant que « tout comportement mettant en cause les valeurs de la République ou l'autorité du maître ou du professeur fera l'objet d'un signalement au chef d'établissement », qu' « aucun incident ne sera laissé sans suite » et qu'il faudrait développer le recours aux mesures de responsabilisation, nos responsables politiques semblent d'une part, réduire l'autorité à l'exercice de la force et d'autre part, externaliser son traitement hors de la classe voire hors de l'établissement." Maitre de conférences à l'Éspé de l'académie de Versailles, Bruno Robbes démonte le discours gouvernemental sur l'autorité. Pour lui il ne suffira pas d'un enseignement de la morale civique pour que les élèves intègrent les valeurs républicaines. Verbatim Deux questions pour poursuivre

Aider les élèves à se mettre au travail : Le Sas d'entrée dans l'activité L'image d’Épinal : L'enseignant passe les consignes, les élèves se mettent au travail. La réalité : L'enseignant passe les consignes, certains élèves se mettent au travail, d'autres non. L'enseignant papillonne frénétiquement d'une table à l'autre au secours des élèves qui appellent (ou pas). L'aide apportée est ponctuelle, restreinte et frustrante autant pour l'élève que pour l'enseignant (qui n'arrive pas toujours à aider tous ceux qui en auraient besoin) Pourquoi les élèves ne se mettent-ils pas au travail ? Peu importe. Pour apprendre aux élèves à s'en sortir par eux-mêmes, voici donc une idée intéressante : Le Sas d'entrée dans l'activité (ou "Sas d'entrée en tâche" assez proche également de ce que certains appellent la "Table d'appui" et fortement inspiré de l'Enseignement explicite) Un excellent outil de différenciation qui permet un enseignement explicite, à la portée de tous. Concrètement, rien de bien compliqué : OBJECTIF PRINCIPAL : Apprendre ensemble à travailler seul Et vous ?

Petite Poucette. Les nouveaux défis de l’éducation. Les nouveaux défis de l’éducation Séance solennelle du 1er mars 2011 Avant d’enseigner quoi que ce soit à qui que ce soit, au moins faut-il le connaître. Ce nouvel écolier, cette jeune étudiante n’a jamais vu veau, vache, cochon ni couvée. Celle ou celui que je vous présente ne vit plus en compagnie des vivants, n’habite plus la même Terre, n’a donc plus le même rapport au monde. - Il habite la ville. - Son espérance de vie est, au moins, de quatre-vingts ans. - Depuis soixante ans, intervalle unique dans notre histoire, il et elle n’ont jamais connu de guerre, ni bientôt leurs dirigeants ni leurs enseignants. Or, religieuse ou laïque, toute morale se résumait à des exercices destinés à supporter une douleur inévitable et quotidienne : maladies, famine, cruauté du monde.Ils n’ont plus le même corps ni la même conduite ; aucun adulte ne sut ni ne put leur inspirer une morale adaptée. - Alors que leurs parents furent conçus à l’aveuglette, leur naissance fut programmée. L’individu

« Comment susciter l’envie d’apprendre », le debrief du premier Sydospeech Le 28 janvier dernier a eu lieu, dans les murs de l’ESDES, nos premières conférences Sydospeech. L’objectif de ces conférences était simple : réunir 5 intervenants (entrepreneurs, formateurs et enseignants) pour échanger sur le thème : « Comment susciter l’envie d’apprendre ? ». #1 Speecher, Laurène Castor : « Passer de No Pain No Gain à No Fun No Gain ». Laurène Castor est revenue sur un mythe un peu trop présent à l’école : on n’apprend bien que dans la douleur, il faut souffrir pour obtenir de bons résultats et parvenir à l’excellence. #2 Speecher, Clarence Thiery : « A distance, le plus gros challenge est de capter l’attention ». Capter l’attention des apprenants revient à chercher à les impliquer activement dans une démarche d’apprentissage. #3 Speecher, Ange Ansour : « Les enfants voulaient aller sur Mars, alors on a recréé Mars dans le Labo ». Ange Ansour a mis en place le projet « Les savanturiers ». #4 Speecher, Stéphane Côté : « Pédagogie 3.0 ?

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