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Microalgues. Il existe plusieurs réactions permettant de transformer l'huile extraite en carburant.La technique la plus utilisée étant la transestérification, qui fait réagir l'huile avec un alcool (méthanol ou éthanol), afin d'obtenir du EMHV(Esters Méthyliques d'Huiles Végétales, ou Biodiesel).Une tonne d'huile avec 0,1 tonne de méthanol produit une tonne d'EMHV et 0,1 tonne de glycérine en présence d'un catalyseur alcalin.

microalgues

L'alguocarburant obtenu est utilisé seul dans les moteurs ou mélangé avec du pétrodiesel. Equation chimique de la réaction de transestérification: 1 mol de trilinoléate de glycéryle + 3 mol de méthanol --> 3 mol d'E.M.H.V + 1 mol de glycérol Cette technique est aussi utilisée pour transformer d'autres huiles végétales en biocarburants, elle permet de réutiliser le méthanol et d'extraire le glycérol qui a de nombreux usages notamment en cosmétique.

Framapad semestriel. I Qu'est-ce qu'une micro-algue ? Deux méthodes permettent de convertir les lipides obtenus en biocarburant (biodiesel et biokérosène) La première usine au monde de biocarburant à base d’algues. Un grand pas en avant vient d’être franchi selon le journal Le Monde (1), et c’est une très bonne nouvelle pour tous les amateurs de sauts technologiques de haute volée.

La première usine au monde de biocarburant à base d’algues

La première usine au monde de biocarburant vient de voir le jour à Alicante en Espagne, avec la start-up Bio Fuel Systems (BFS). L’installation est située à proximité d’une cimenterie rejettant le CO2 indispensable à ce type de fabrication. On aurait pu finir par craindre que les biocarburants à base d’algues, en dépit de leur exceptionnel rendement, ne devienne un serpent de mer, tel le Loch Ness écossais, du fait de la complexité de la transformation qui rendait sa rentabilité hypothétique. Le doute est donc levé pour la faisabilité technique de la production, à l’échelle d’une unité de fabrication, ce qui est tout à fait considérable.

Trois éléments sont nécessaires: Du phytoplanctonDu CO2Un bon ensoleillement Les biocarburants à base d’algue enfin rentables Les deux questions à se poser sont : Biocarburant, algocarburant, microalgue, éthanol, biodiesel. I - Introduction Dans un souci permanent de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de préservation de l'environnement, se tourner vers les bioénergies semble incontournable.

Biocarburant, algocarburant, microalgue, éthanol, biodiesel

De plus, les pressions économiques liées à l'instabilité politique des régions d'extraction pétrolière ou à l'augmentation des coûts du pétrole jouent également un rôle dans le développement des biocarburants qui apparaît comme l'une des réponses à ces difficultés [Figure 1]. Dans son Discours sur l'état de l'Union en janvier 2006, le président George W. Bush déclarait : "Pour que l’Amérique soit compétitive, il faut de l’énergie à un coût acceptable. Et c’est là que nous avons un sérieux problème : l’Amérique est dépendante du pétrole, qui provient souvent de régions du monde instables. La matière première utilisée pour la fabrication d'un biocarburant définit sa génération.

Il ne faut pas perdre de vue que les biocarburants se situent à la frontière entre l’environnement, l’agriculture et l’énergie. BFS bio fuel systems. Le procédé biotechnologique Le procédé de synthèse breveté et développé par BFS s’inspire du processus naturel à l’origine de la formation du pétrole d’origine fossile.

BFS bio fuel systems

Il utilise des éléments comme l’énergie solaire (comme source principale d’énergie), la photosynthèse et les champs électromagnétiques associés aux propriétés organiques du phytoplancton (micro-algues marines) pour convertir le CO2 issu des émissions industrielles, en une biomasse puis en un pétrole artificiel similaire au pétrole fossile, sans soufre et sans métaux lourds, en quelque sorte un pétrole propre. La culture intensive des micro-algues et l’absorption massive du CO2 s’opère en milieu fermé et dans des photobioréacteurs verticaux pour une optimisation des surfaces d’implantation, un meilleur contrôle des propriétés physico-chimiques du milieu d’élevage et une rentabilité optimale.

Le phytoplancton marin est responsable de plus de la moitié de la fixation totale du CO2 sur notre planète.