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PSYCHOGEOGRAPHIE

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Dérive et psychogéographie. Psychogéographie. Debord(er) la carte - "Une carte du monde ne faisant pas mention du royaume d’Utopie ne mérite même pas un coup d’œil, car elle laisse à l’écart le seul pays où l’humanité finit toujours par aborder. " Oscar Wilde, L’Âme humaine et le socialisme, 1891. Fondateur de l’Internationale Situationniste (I.S.), mouvement d’avant-garde fondé en 1957 et dissous en 1972, Guy Debord aimait les cartes et les plans.

Plans de Paris, plans de bataille, carte du Tendre et cartes d’état major. Poète, cinéaste, théoricien marxiste et stratège révolutionnaire, Guy Debord était aussi un grand marcheur et un excellent buveur, deux qualités essentielles pour prétendre à la dérive. Enfant terrible de la promenade baudelairienne, des vagabondages de Thomas de Quincey à Londres et des surréalistes à Paris, la dérive consiste à marcher sans but dans la ville, à s’y laisser aller aux sollicitations du milieu. Section française de l’Internationale Situationniste, Nouveau théâtre d’opérations dans la culture, tract, janvier 1958. Miroirs de la ville #3 Psychogéographie ! Poétique de l’exploration urbaine. Le mardi matin, Urbain, trop urbain promène un livre le long du Web.

Les liens reflètent une veille hebdomadaire diffusée sur TWITTER, mais c’est le livre qui va s’y mirer. Tirer de cet exercice spéculaire un répertoire symbolique, une éthique de la ville, comme le voudrait le genre du miroir ? > Miroir à partir de Merlin Coverley (& alii), Psychogéographie ! Poétique de l’exploration urbaine (Éditions Les moutons électriques, 2011) Ce pourrait être un beau leitmotiv de cette année 2012 : la psychogéographie est toujours vivante. Guy Debord y tiendra mordicus : lui et ses amis ont institué les premiers la psychogéographie et la théorie de la dérive entendue comme méthode d’analyse urbaine. Cependant, n’en déplaise à ceux qui attribuent la psychogéographie au seul mouvement situationniste, et à Guy Debord en particulier, il y a une forte « tradition locale » londonienne de la topographie de la ville comme arrière plan psychique et soubassement d’une histoire individuelle.