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Energieest 15pourcent. La colère gronde chez les autochtones. Exaspérées par l’inaction du gouvernement Couillard, les Premières Nations du Québec exigent d’être enfin consultées sur le projet de pipeline Énergie Est, à défaut de quoi l’opposition risque de prendre de l’ampleur. Le ministère de l’Environnement a toutefois confirmé au Devoir qu’un tel processus s’enclenche seulement au moment du dépôt d’un avis de projet, ce que TransCanada a toujours refusé de faire, malgré les demandes du ministre David Heurtel.

Le chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL), Ghislain Picard, est catégorique : « Le gouvernement du Québec ne peut poursuivre son évaluation du projet Énergie Est sans une rencontre immédiate avec les Premières Nations. » Dans une lettre envoyée au ministre Heurtel au cours des derniers jours, l’organisation regroupant 43 communautés autochtones a d’ailleurs formellement réclamé une telle rencontre. M. Vive opposition Avis de projet réclamé. Argument 4. Rapport : TransCanada exagère largement la capacité d’Énergie Est à réduire les importations pétrolières d’outre-mer.

Dans ses communications aux médias et au public, TransCanada utilise des données dépassées et erronées dans une tentative désespérée de justifier la construction de son pipeline Énergie Est et de son port pétrolier à Cacouna. La compagnie pétrolière affirme que les raffineries de l’Est du Canada importent actuellement plus de 700 000 barils par jour, soit 86 pour cent de leurs besoins quotidiens, de sources étrangères d’outre-mer plus coûteuses, dont l’Arabie saoudite, le Nigeria, le Venezuela et l’Algérie. Toutefois, les données annuelles de 2014 de Statistique Canada, compilées par Greenpeace Canada et Environmental Defence, montrent que le taux d’importation de pétrole en provenance de ces quatre pays dans l’Est canadien ne représente que 14%.

De plus, l’Est du Canada n’importe pas de pétrole du Venezuela et presque pas du Nigeria (0,6%) . « Il est temps que TransCanada cesse de diffuser des informations erronées pour justifier son projet trop risqué. Argument 3. Argument 2. Argument 1. Fuite dans la rivière Kalamazoo : Enbridge payera 6,8 M$ Un juge fédéral doit encore approuver l'entente pour qu'elle soit conclue.

L'accord prévoit qu'Enbridge versera 2,2 millions de dollars à tous les résidents et propriétaires fonciers situés dans un rayon de 300 mètres autour de la rivière Kalamazoo. La répartition se fera en fonction de la proximité avec la rivière. Les plus proches se partageront 250 000 $. L'entreprise s'engage également à rembourser les dépenses de nettoyage des propriétaires fonciers à hauteur d'un million et demi de dollars.

Des organisations environnementales locales, telles que le Conseil du bassin de la rivière Kalamazoo et le District de conservation de Calhoun, devraient recevoir 150 000 $. « Nous avons accepté cette entente pour montrer notre engagement global à répondre aux inquiétudes de la communauté », a souligné le porte-parole d'Enbridge, Jason Manshum, dans un communiqué. Enbridge en procès en 2015 D'autres recours ont été intentés contre Enbridge, mais ont été soit rejetés, soit transigés en cour. Coule pas chez nous. La face cachée d'Énergie Est. L’oléoduc Énergie Est. TransCanada souhaite construire l'oléoduc Énergie Est qui permettrait aux pétrolières d’augmenter drastiquement la production et l’exportation du pétrole issu des sables bitumineux.

Objectif : acheminer 1,1 million de barils de pétrole brut par jour depuis les sables bitumineux de l’Alberta et l’Ouest du continent vers l’Est du Canada et les ports d’exportation. Ce projet implique de convertir un gazoduc de 3000 km et vieux de 40 ans à certains endroits en un oléoduc en plus de construire un nouveau, long de 1600 km qui partirait près de la frontière ontarienne pour traverser le Québec et se rendre à un terminal maritime à Saint John, au Nouveau-Brunswick (Baie de Fundy). Un port pétrolier devait également être construit à Cacouna dans le Bas-Saint-Laurent, mais le projet a été abandonné grâce à la forte mobilisation citoyenne pour protéger la population des bélugas qui s’y trouve.

Zoom Source : Transcanada Principales préoccupations Un projet mauvais pour l’économie du Québec.