Usul – Lettre ouverte à la presse libre. Après avoir lu les réactions suscitées par l’interview que j’ai donnée à Baptiste Peyron pour Ragemag, il m’a paru évident qu’il me fallait prendre le temps de developper un peu mon propos.
On a dit ma charge insultante, opportuniste ou même gratuite, il n’en est rien. Moi je parle d’effets de système, quand j’évoque le copinage, les press kit, les soirées, c’est à titre d’exemples. Les facteurs qui peuvent influencer un journaliste dans ce qu’il dit ou ce qu’il tait dans son papier sont nombreux (luttes de pouvoir au sein même de la rédac, prime au clic, dead lines qui font prendre des raccourcis, présumer de ce que veut le public et de ce qu’il est capable de comprendre) et pas mal d’entre eux agissent sans même que l’intéressé n’en ait conscience.
Il minimisera le poids de ces facteurs lorsqu’il prendra une décision et pourra même les nier en public tout en gardant bonne conscience. Ce malaise il va falloir y répondre. J’espère avoir assez développé cette fois ci, bien à vous. Lost Humanity 18: A Table of Doritos. There is an image doing the rounds on the internet this week.
It is an image of Geoff Keighley, a Canadian games journalist, sitting dead-eyed beside a garish Halo 4 poster and a table of Mountain Dew and Doritos. It is a tragic, vulgar image. But I think that it is the most important image in games journalism today. I think we should all find it and study it. It is important. This might be an image of Geoff Keighley if we're allowed to do that. Geoff Keighley is often described as an industry leader. How many games journalists are sitting beside that table? Recently, the Games Media Awards rolled around again, and games journos turned up to a thing to party with their friends in games PR. Whenever you criticise the GMAs, as I've done in the past, you face the accusation of being "bitter". If I was to accept any kind of bribe to promote a game, I'd take the bribe to promote the amazing Hotline Miami.
I want to make a confession. Standards are important. It's an important image. "Parfois, il m'arrive de faire un travail journalistique" News > Non, la presse de jeu vidéo n'est pas morte. Ntre le "Doritos's Gate" côté anglais, les suspicions sur certains tests ou médias en France et la faillite de la société M.E.R.7 (éditant Jeux Vidéo Magazine, PC jeux, Joystick, Consoles+, Micro Actuel, etc.), l'époque est au débat sur la qualité, la responsabilité et l'avenir de la presse de jeu vidéo.
Ce débat ne peut laisser indifférent ni la rédaction de Canard PC, ni les responsables (tous journalistes) de sa société éditrice, Presse Non-Stop. D'ordinaire, nous choisissons collectivement de rester en retrait, préférant aborder dans nos propres pages les sujets qui méritent réflexion. Mais cette fois, il nous a semblé indispensable de faire savoir notre point de vue plus largement. C'est le sens de notre participation à l'émission "Arrêt sur images" du vendredi 30 novembre, consacrée à la presse de jeu vidéo (vous pouvez regarder cette émission pour seulement 1 euro, et participer ainsi à l'indépendance de "Arrêt sur images" qui ne vit que de ses abonnements).