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Economie de l'attention

Facebook Twitter

Collection créée dans le cadre du cours de formation des utilisateurs à l'IESSID

« Le combat pour l’attention est à mener avec les étudiants » En cours, les professeurs font face à des élèves de moins en moins capables de se concentrer longtemps sur le même sujet. Jérôme est professeur d’histoire-géo dans le Val-de-Marne. En dix-sept ans de cours dans le même établis­sement, il a vu l’attention de ses élèves ­se dégrader. Leurs difficultés à se concentrer sur les documents, à rentrer dans les textes, à associer les informations entre ­elles, alors qu’il y a dix ans, tout cela était possible. « Je ne suis pas réactionnaire, je constate juste de ma ­fenêtre empirique leur impossibilité à fixer leur attention. Au bout de dix minutes, ça lâche, alors qu’avant cela tenait plus longtemps. » En cause, ­selon lui, des rétines ­gavées aux images rapides et une attention ­habituée à être ­gérée en largeur, jamais focalisée en profondeur sur le même sujet.

Alors, Jérôme bricole, pour tenter de ramener ses élèves sur le chemin de l’écoute. Ecologie de l’attention Lire aussi : Ces « pirates » qui captent votre temps de cerveau disponible. 02. Comment sortir de l'addiction à Facebook + Méthode sans trop d'effort. Aujourd’hui nous allons parler de Facebook et principalement des raisons qui nous poussent à ne plus savoir se passer de Facebook. J’étais anciennement addict à ce réseau social fondé par le célèbre Marc Zuckerberg. Pourtant, malgré le fait que je savais que j’étais dépendant, je n’arrivais pas à me décrocher de cette fâcheuse tendance à toujours avoir besoin d’aller voir ce qui se passait sur mon fil d’actualité ou simplement d’aller voir qui m’avait ajouté comme ami.

Je vais principalement vous parler dans cet article de comment vous pouvez sortir de l’addiction à Facebook. Comment devient-on addict à Facebook C’est la question que tout le monde se posent. Mais voilà… Facebook a été conçu pour nous rendre addict en utilisant différentes stratégies que je nomme ainsi : La stratégie Candy CrushLa stratégie des notificationsLa stratégie de la culpabilité La stratégie Candy Crush Mais où est-ce que je veux en arriver ?

Dans les trois cas, Facebook est gagnant. La stratégie des notifications. Twitter dans l'amphi / Facebook à la maison. Twitter dans l'amphi / Facebook à la maison 15 avril 2016 Une expérience d'usage des réseaux sociaux pour enrichir le cours magistral et susciter la participation active des étudiants. Composante : Ecole de droit de la SorbonneEnseignant : Bruno Dondero Public : Etudiants de L3 et Master Encouragé par la pratique des "directs" expérimentés dans les MOOC Sorbonne Droit des entreprises et Droit des contrats où les auditeurs interviennent via Twitter, Bruno DONDERO a décidé d'importer dans son enseignement présentiel ces méthodes d'animation.Comment échanger avec un groupe de plusieurs centaines d'étudiants ? Les grandes universités en sont-elles réduites, compte tenu de leurs effectifs, à dispenser des cours magistraux dans lesquels toute interaction avec les étudiants est condamnée d'avance ?

DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE 1- Mise en place Pour un enseignant utilisant déjà les réseaux sociaux, la mise en place est extrêmement simple et ne suppose aucune technicité. 2- Scénario Témoignage. Étude de la motivation autodéterminée des étudiants dans le contexte d’une activité pédagogique faisant appel à Facebook comme plateforme d’échange. 2 « [L’intelligence collective] est une intelligence partout distribuée, sans cesse valorisée, coordo (...) 1L’accès croissant aux TIC devient une réalité incontournable de nos jours dans le monde au point d’occuper une place importante dans la vie et les pratiques quotidiennes des jeunes qualifiés de « digital native ».

Ainsi grâce à l’évolution des technologies numériques et des réseaux de communication, plusieurs personnes sont connectées par l’intermédiaire d’un ou plusieurs réseaux qu’ils consultent fréquemment depuis des terminaux fixes ou mobiles (Celik, 2012). On retrouve à cet effet des applications éducatives de réseaux socionumériques caractéristiques du web 2.0, que les étudiants mettent à profit surtout dans le cadre de leurs échanges grâce à leurs aspects communicatifs et collaboratifs.

Le web 2.0 constitue donc aujourd’hui un nouvel espace capable d’influencer l’apprentissage des étudiants. La motivation La motivation intrinsèque (MI) La motivation extrinsèque (ME) Des étudiant-e-s « multi-tâches ? | «Pédagogie universitaire - Enseigner et Apprendre en Enseignement Supérieur. 18 avril 2010 par Amaury Daele Lors d’activités de formation avec des enseignant-e-s ou des assistant-e-s, il y a un sujet de discussion qui est souvent abordé mais qu’on n’arrive jamais à bien traiter parce qu’on n’en connaît pas bien la portée et qu’on se sent un peu impuissant-e face aux questions qu’il soulève.

Il s’agit du fait que dans beaucoup de cours à l’université, de plus en plus d’étudiant-e-s viennent accompagné-e-s de leur ordinateur portable… Les personnes qui abordent ce sujet se sentent un peu dérangées par ce phénomène quand elles donnent cours en auditoire: que font les étudiant-e-s exactement? Sont-ils/elles en train de prendre des notes, de consulter le site du cours, de répondre à leurs mails, de lire le journal, de ‘chatter’ avec un-e ami-e ou de mettre à jour leur profil facebook? Sont-ils/elles attentif-ve-s à ce que l’enseignant-e dit ou fait? Sont-ils/elles attentif-ve-s si d’autres étudiant-e-s font une présentation? Mais quel est le problème exactement? Une appli pour "réveiller" les étudiants pendant les cours.

Répondre à des questions par SMS au professeur, c'est le projet qui vient de voir le jour à l'UCL après un an de test. L'université, qui se tourne déjà depuis plusieurs années vers le numérique, s'est donné pour challenge de mieux impliquer ses étudiants et de stimuler leur participation active pendant les cours. Grâce à Wooclap, le professeur pourra, durant son cours, "collecter et traiter instantanément les réponses émises par les étudiants dans l'auditoire, grâce à l'utilisation du WIFI ou à l'envoi de SMS ", explique le communiqué.

Redynamiser l'attention des étudiants Benoît Raucent, président du Louvain Learning Lab de l'UCL (laboratoire de la pédagogie active, NDLR), a permis l'introduction de ce nouvel outil technologique dans les classes, et n'en retient que du positif. Un moyen interactif pour mieux introduire la théorie Les questions posées se font sous forme de QCM, et se veulent, selon Benoît Raucent, "pointues".

Bannir Facebook des auditoires ? Opinions Une opinion de Thierry Graas - L’on peut bien parler de défi, face à une génération de jeunes dont la plupart (sans qu’on puisse en faire une généralité cependant) sont reliés en quasi-permanence avec leurs contacts via les réseaux sociaux et au travers d’une multitude d’écrans. Une génération que l’on présente souvent comme multitâches et zappeuse. Mais aussi une génération ouverte au monde (voir le succès des échanges internationaux), nourrissant une relation au temps et à la distance qui diffère fondamentalement par rapport à leurs aînés.

C’est dans ce contexte et à la faveur de travaux de rénovation des infrastructures de l’ICHEC que s’est posée cette question que l’on peut résumer, avec un brin de caricature, comme suit : "Peut-on interdire techniquement la consultation des réseaux sociaux dans les auditoires ? " Cependant, appréhender une question pédagogique de fond par une simple réponse de nature technique semble un peu court. Your Life the Role Playing Game. Des logiciels pour travailler sans se disperser.

Vous devez travailler devant votre écran, mais vous vous laissez distraire, ou n'arrivez pas du tout à vous y mettre ? Tour d'horizon des logiciels qui permettent de gagner en efficacité. Le Monde.fr | 09.10.2014 à 18h16 • Mis à jour le 05.11.2014 à 14h11 | Par Matteo Maillard Les cours ont parfois tout juste débuté, mais les agendas se remplissent rapidement de travaux à rendre et d'examens à passer. Si la planification et la capacité à se concentrer ne sont pas votre fort, de plus en plus de logiciels et applications proposent de vous venir en aide. De Ommwriter à Rescue Time ou Self Control, tour d'horizon de ces outils, selon que vous soyez un débutant de la dispersion ou expert de la procrastination. Lire : La procrastination, ennemie des étudiants Pour qui ? Ommwriter est un traitement de texte zen qui vous plonge dans une bulle de concentration. Même principe sur Focus Writer (Mac et PC), gratuit mais moins abouti.

Isolator. Même principe avec Think (Mac) et Spirited Away (Mac). Concentration et Smartphone : les 5 chiffres qui vont vous étonner. 3 minutes : c’est le temps moyen dont dispose un cadre américain avant d’avoir l’esprit happé par un message Facebook ou une vibration de son Smartphone. Pas moins de 20 minutes lui sont ensuite en moyenne nécessaire pour reprendre la tâche interrompue, en étant totalement concentré, selon les travaux de Gloria Mark, chercheuse à l’université de Californie. « Nous nous inscrivons de plus en plus dans une espèce d’effervescence car des tas d’outils nouveaux s’offrent à nous », déplore la sophrologue Florence Vertanessian, auteure notamment de « Je booste ma concentration » (éditions Jouvence). « Or, avoir un esprit qui vaque en permanence est nocif : zapper interdit toute réflexion un peu profonde. » C’est le nombre de minutes par jour où vous utilisez Internet pour des recherches personnelles au travail !

Un chiffre qui n’est pas sans conséquences sur la productivité. Ainsi, 44% du temps passé sur la Toile l’est à des fins personnelles, soit un peu plus de 4 heures par semaine. Un smartphone en main, votre temps de concentration est inférieur à celui d'un poisson rouge. SMARTPHONE - Vérifier ses messages avant de se coucher, le matin en se levant, l'après-midi en attendant le bus...

A chaque instant, nous sommes tentés de dégainer notre smartphone pour un oui ou pour un non. Actualités, réseaux sociaux, e-mails pro et perso, ou météo, les prétextes sont innombrables. Afin de mesurer l'ampleur et l'impact de ces nouveaux comportements, Microsoft a mené une étude auprès de 2000 Canadiens, comme l'a repéré France Info. Le verdict est sans appel. A force de zapper, de trier dans un flux permanent d'informations, les jeunes d'aujourd'hui accordent en moyenne 8 secondes à chaque nouvelle information, contre 12 secondes en 2000, pour juger de sa pertinence.

A titre de comparaison, Microsoft rappelle qu'un poisson rouge peut rester concentré jusqu'à 9 secondes... Ce raccourcissement de la durée moyenne de concentration correspond à une évolution rapide de notre consommation médiatique. Envoyer une correction Contactez-nous. Moins de concentration que les poissons rouges à cause des écrans. 8 secondes au lieu de 12 secondes. Ce serait la capacité de concentration moyenne de l’être humain aujourd’hui par rapport au début des années 2000.

C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par Microsoft au Canada. 8 secondes… Tenez-vous bien : c’est moins que le poisson rouge qui, lui, peut rester concentré pendant 9 secondes ! Nous aurions-donc une capacité de concentration qui serait devenue inférieure à celle du poisson d’aquarium, pas vraiment réputé pour ses capacités intellectuelles. Et le responsable est ?... Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont interrogé 2000 personnes au Canada sur leurs pratiques en matière de nouvelles technologies et étudié les électroencéphalogrammes de 112 volontaires.

Cela n’empêche pas qu’il y ait des pics de « concentration intense" lorsque l’on tombe sur quelque chose qui nécessite plus d’investissement cérébral. Enfin, pas de panique, le phénomène est réversible. La concentration, cet atout majeur au travail - Le Temps. Qui n’a pas vécu cette expérience: devant notre ordinateur, nous commençons à travailler mais une envie soudaine de consulter la météo sur notre téléphone, d’organiser nos prochaines vacances, de sortir acheter du pain ou de faire le ménage nous prend.

Terminer la tâche que nous avions commencée n’est d’un seul coup plus la priorité numéro un de notre cerveau. Tout va si vite que nous sommes déjà perdus dans le méandre de nos pensées ou dans une autre action, avant même de nous être rendu compte que nous n’étions plus entrain de travailler. Certains se parlent alors à eux-mêmes pour se forcer à être attentifs – le fameux «concentre-toi!». Pourtant, se fustiger est aussi utile que traiter sa voiture de tas de ferraille lorsqu’elle peine à avancer. De l’avis des neurologues il est bien plus efficace, pour résoudre un problème, d’en comprendre l’origine précise.

Anticiper ce que nous allons ressentir Pour résoudre ce problème, il utilise un système de neurones sentinelles. L’attention, un bien précieux. Films, livres, sites web... Jamais le public n'avait été autant submergé de propositions. Résultat : capter son attention est devenu un enjeu central de l'économie. Le chercheur Yves Citton nous parle de ce phénomène aux conséquences inattendues. Vous venez de diriger L’Économie de l’attention. S’agit-il d’un phénomène nouveau ? Comment fonctionne cette économie ? La principale difficulté aujourd’hui n’est pas de produire un film, un livre ou un site Web, mais d’attirer l’attention du public. Faut-il s’alarmer de ces phénomènes économiques ? Les Google Glass permettent d'accéder en temps réel à des informations sur notre environnement visuel.

D. En quoi l’économie de l’attention est-elle un enjeu important pour la recherche, pour les sciences humaines et sociales, mais aussi pour l’art, l’urbanisme, tout autant que pour l’économie ou la neurologie ? Y. Selon vous, le phénomène concerne aussi la recherche scientifique... Y. En librairie : Traiter les données : entre économie de l'attention et mycélium de la signification. Au carrefour des sciences de l’information, du marketing, de la psychologie, de la rhétorique et de l’histoire de l’art, un champ de recherche émerge autour de la notion d’économie de l’attention. Les prémisses en sont assez simples.

La reproduction de nos sociétés d’abondance est en train de se recentrer autour d’une nouvelle rareté : alors que, jusqu’ici, c’étaient les ressources matérielles qui faisaient l’objet de la rareté étudiée par des économistes avides de nous « donner » davantage de biens à consommer, c’est aujourd’hui le temps d’attention qui constitue l’objet d’appropriation central, autour duquel font rage les principaux conflits traversant nos économies (culturelles) saturées de données. Quoique liée au temps, l’attention ne s’y réduit nullement, puisqu’elle présente différentes formes (captive, volontaire), différentes intensités (flottante, concentrée), différentes modalités (craintive, jouisseuse) qui en complexifient le fonctionnement. Pour une maîtrise de l'attention. À l’heure du multitâche, les recherches se multiplient pour comprendre ce qu’est l’attention et comment la maintenir.

Dans le cerveau, le système attentionnel a pour fonction principale de privilégier temporairement un élément du monde extérieur (par exemple les lignes que vous êtes en train de lire) ou de notre monde intérieur (une envie qui me vient tout à coup à l’esprit) pour que celui-ci bénéficie de l’essentiel de nos ressources cognitives. Chaque mouvement de notre attention est donc un choix qui révèle, plus que tout autre aspect de notre comportement, ce qui compte pour nous. L’attention aujourd’hui Mais à cause de cette ancienneté, l’étude de l’attention a fini par éclater en une multitude de sous-domaines de recherche hautement spécialisés et totalement indépendants les uns des autres. Par exemple, il n’y a plus aucun rapport entre l’étude des mécanismes neuronaux permettant le déplacement de l’attention visuelle dans l’espace, et celle des causes profondes de la distraction.

Focus. Attention et concentration : les clefs de la réussite. Pour une écologie de l'attention /Attention et vigilance. Attention et réussite scolaire. Économie de l'attention : comment résister à l'accaparement de nos cerveaux par les entreprises. Les dangers et potentialités de l’« économie de l’attention » "Le capitalisme produit une crise de l’attention" Cet article captera-t-il votre attention. KeepMeOut. LeechBlock. Enseigner face à Facebook | L'Atelier des icônes.