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Dangers et dérives

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C'est quoi l'hyperconnectivité ? Internet : 6 heures par semaine pour les moins de 6 ans en France ! Les plus jeunes passent-ils trop de temps devant les écrans ? En tout cas, ils y passent toujours plus d'heures. C'est ce que révèle une étude d'Ipsos avec Bayard/Milan et Unique Heritage Media, publiée dans Les Echos et réalisée auprès de 4 000 enfants et/ou parents. On y apprend que les enfants et adolescents consomment plus de contenus vidéoludiques qu'ils ne le faisaient en 2016.

Un sujet évoqué par Emmanuel Macron lors la présentation de son programme numérique. En 2022, les 13-19 ans passent près de 18 heures par semaine à surfer sur le Web, 9h30 à jouer à des jeux vidéo et neuf heures à regarder la télévision. Entre 2011 et 2022, le temps consacré à Internet a quasiment triplé pour les 1-6 ans. Enfin, la transformation des habitudes des plus jeunes n'implique pas forcément un désintérêt pour la lecture. Quand les écrans sont une drogue. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La nomophobie est une phobie liée à la peur excessive d'être séparé de son téléphone mobile.

Étymologie[modifier | modifier le code] Le mot a été inventé au cours d'une étude menée en février 2008 par la UK Post Office qui accrédita YouGov, une organisation de recherche basée au Royaume-Uni, pour observer les angoisses subies par les utilisateurs de téléphones mobiles[1]. Le terme est un mot-valise construit par contraction de l'expression anglaise « no mobile-phone phobia »[2] et désigne alors la peur excessive d'être séparé de son téléphone mobile[3],[4],[5]. Michael Quinion (en) décrit ce néologisme comme une « affreuse chimère étymologique partiellement construite sur le grec ancien », et observe que le sens le plus logique à associer au terme « nomophobie » devrait être celui de « peur excessive des lois », considérant que le grec ancien nomos signifie « loi »[6].

Épidémiologie[modifier | modifier le code] Êtes-vous nomophobe ? A l’heure où la loi interdisant les téléphones portables à l’école et dans les collèges vient d’être présentée à l’Assemblée Nationale, la Fondation APRIL a souhaité s’intéresser aux Français et à leur rapport aux outils connectés. Qu’elle soit assumée ou subie, l’hyperconnexion semble bel et bien être devenue la norme pour une grande majorité d’entre nous… Combien de temps les Français passent-ils devant leurs écrans ? Quels sont leurs usages ? Sont-ils trop connectés ? En sont-ils conscients ? Ces questions sont au cœur de ce baromètre « Hyper connexion : quel impact sur la santé des Français ?

Des Français surexposés et suréquipés Premier enseignement de ce baromètre : 72 % des Français pensent qu’il serait bénéfique pour leur santé et leur bien-être de limiter le temps de connexion sur les écrans. Le smartphone reste l’outil connecté le plus possédé par les Français : c’est l’objet « doudou » pour 80 % d’entre eux… Dis-moi comment tu t’exposes, je te dirai qui tu es… Méthodologie. Hyperconnexion : définition et dangers pour la santé.

On parle d’hyperconnexion digitale ou numérique quand on reste connecté plus de trois heures par jour à Internet. L’apparition du smartphone à la fin des années 2000 a fait exploser le phénomène, surtout chez les jeunes. Souvent méconnus, les effets d’une exposition prolongée aux écrans sur la santé sont pourtant nombreux. On fait le point avec le Dr Pierre Wolff, médecin généraliste. Un Français sur deux pense que l’exposition aux écrans n’a aucun impact sur sa santé en général, selon une étude menée par la Fondation April et BVA. Elle a pourtant des conséquences non négligeables sur le sommeil, l’alimentation, l’activité physique, le stress et la vision. L’hyperconnexion nuit à la qualité du sommeil Les écrans (smartphones, tablettes, ordinateur portable) se glissent de plus en plus dans nos lits, juste avant le coucher. L’hyperconnexion favorise l’obésité et les maladies cardiovasculaires L’utilisation accrue des smartphones a modifié nos habitudes alimentaires.

À voir aussi Dessiner Lire. L’hyperconnectivité, nocive pour la santé? Continuer de répondre à ses courriels professionnels à l’extérieur des heures de travail serait-il nocif pour la santé? Le phénomène demeure trop récent et encore mal cerné pour poser des diagnostics, mais soulève déjà des inquiétudes. Mario Messier a été hyperconnecté avant même l’arrivée du cellulaire. Lorsqu’il était médecin à l’urgence de l’hôpital de Granby, durant les années 1980, il pouvait se faire réveiller chez lui en pleine nuit lorsque la vie d’un patient était en jeu. En revanche, il se souvient que lui et ses collègues savaient dans quoi ils s’embarquaient. De quoi préoccuper le médecin désormais spécialisé en matière de prévention en milieu de travail. À ses yeux, la prise de conscience au sujet de l’hyperconnexion s’apparente à celle qu’il observait il y a une vingtaine d’années pour les troubles de santé mentale : plusieurs patrons considéraient au départ qu’il ne s’agissait que d’un problème d’employés et ne croyaient pas que leur organisation était concernée.

M. Stress. L'hyperconnexion, source de stress. Professeur à l'ESCP Europe et auteur du livre «Le Culte de l'urgence», la sociologue Nicole Aubert décrypte ce nouveau mal généré par la place grandissante d'Internet dans notre société. Le Figaro Magazine - Quand parle-t-on d'hyperconnexion ? Nicole Aubert Quand le temps consacré à internet est excessif par rapport aux autres activités. Généralement à partir de trois heures par jour. Cela concerne donc beaucoup de jeunes, qui préfèrent souvent le net à la lecture ou aux sorties. Ils sont nés dedans et y évoluent comme dans leur milieu naturel, mais l'on repère de plus en plus de phénomènes d'addiction, toujours au détriment du lien social réel.

Quelles en sont les conséquences? L'hyperconnecté est dans une logique d'instantanéité. Que faire pour y échapper? Il existe des stratégies de déconnexion, mais elles reposent sur un arbitrage personnel. Le tableau est-il si noir ? Non, les connexions intermittentes présentent également un côté positif. Enfants et tablettes : Attention danger. Les crayons de coloriage, pastels et autre pots de peinture étaient l’apanage des enfants il y a encore quelques années. Aujourd’hui la tendance chez les porteurs de couche-culotte est au numérique ! Une étude menée récemment par Common Sense Media a révélé que 38% des moins de deux ans utilisaient des appareils mobiles en 2013 contre seulement 10% en 2011. Le phénomène est tel que des tablettes numériques spécialement conçues pour les enfants ont vu le jour. Si les parents sont ravis de voir leurs bambins se familiariser si tôt avec la technologie du futur, il n’en reste pas moins que ces objets ne leur veulent pas que du bien.

En effet, les tablettes et autres smartphones nuiraient au développement musculaire des enfants. . « S’ils sont toujours sur l’iPad et qu’ils ne s’amusent pas avec des crayons et du papier, leurs muscles vont s’affaiblir. A la fonte musculaire dangereuse qui guette les enfants accros aux nouvelles technologies, s’ajoutent des douleurs au niveau du cou et du dos. Intervention de Justine Atlan, directrice de l'association e-enfance. Le cyber-harcèlement en France - Faits et chiffres. Nomophobie. TikTok… les jeunes s’amusent, les pervers se régalent – SerenWays. Les jeunes et le Web2.0. Férus de réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Snapchat, Google+, Netlog, Twitter, Tumblr, Pinterest, Flickr, etc., les jeunes y consacrent beaucoup de temps.80 % d’entre eux se rendent sur les réseaux sociaux tous les jours ou plusieurs fois par semaine (étude JAMES 2016).

Les réseaux sociaux appartiennent à la génération du Web 2.0. Autrement dit, à la différence de l’Internet traditionnel, l’utilisateur n’est pas seulement consommateur, mais aussi acteur, puisqu’il crée du contenu (textes, vidéos ou photos). 94 % des jeunes ont un profil Les réseaux sociaux sont particulièrement appréciés parce qu’ils permettent de nouer des contacts aux quatre coins de la planète, de trouver des personnes partageant ses intérêts et de communiquer avec elles en temps réel.

Dès son profil en ligne, l’utilisateur reçoit un feedback des autres internautes et sait comment il est perçu. Ces aspects sont particulièrement attrayants, notamment pour les jeunes. (1) Les échanges de « nudes », c’est autorisé ou non ? (1) La récolte des données expliquée aux ados.