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Innovation collaborative : MiLES veut changer le Lower East Side de New-York en mobilisant ses habitants. "Le community organizer éveille les consciences" Youphil: Quelle est la différence entre un organisateur communautaire et un travailleur social?

"Le community organizer éveille les consciences"

Terry Mizrahi: La profession de travailleur social est très large. Elle intègre la pratique d’organisation communautaire comme un des moyens utilisé pour regrouper les gens afin de créer les conditions idéales pour qu’ils puissent maximiser leur potentiel. On les aide à s’adapter et à changer afin qu’ils puissent se réaliser eux-mêmes. "Community organizer": un métier made in USA. Une odeur de viande épicée et un air de musique andine s’échappent de la grande salle de réunion d’un des locaux de l’organisation Make the Road New York (MRNY), situé en plein quartier Latino du Queens, à Jackson Heights.

"Community organizer": un métier made in USA

Les membres, tous Latino-Américains, se préparent dans une ambiance chaleureuse pour la réunion hebdomadaire qu’organise Angel Vera, un Equatorien immigré aux Etats-Unis depuis les années 90 et qui s’occupe des questions de logement à MRNY. Angel est organisateur communautaire, profession peu connue en France. "Il s'agit de réunir les gens de la communauté, les éduquer et les mobiliser pour une action commune visant à un changement social", explique cet homme qui a suivi une formation de prêtre de la Théologie de la Libération en Equateur.

MRNY est un cas exemplaire du grassroots organizing (organisation de la base) - un des deux volets de la pratique d’organisation communautaire, très répandue aux Etats-Unis et au Canada. Egalitarisme Des décisions prises par consensus. La veilleuse. Voisin Malin, la solidarité sur le palier. Ils étaient plus de 200, rêvant de monter une entreprise dans le domaine du web solidaire, du lien intergénérationnel ou encore du tourisme responsable.

Voisin Malin, la solidarité sur le palier

Notre partenaire, l’Atelier, en a sélectionné une quinzaine. Le jury composé des lecteurs de Youphil.com les a départagés. Et la gagnante du prix "Innovation Sociale" est Anne Charpy, avec son projet visant à développer la solidarité utile entre voisins. Le principe: s’appuyer sur les compétences des habitants des quartiers défavorisés pour améliorer le bien-être de tous. Concrètement, des voisins triés sur le volet font du porte-à-porte pour expliquer les projets de la ville ou de ses partenaires privés, proposer de la traduction ou accompagner les habitants dans leurs démarches administratives. Intervenir dans des quartiers précaires En janvier 2010, Anne saute le pas, aidée par l’incubateur d’entreprises sociales de l’ESSEC, Antropia. Mères de familles, étudiants, salariés à temps partiel.

Habitat participatif : L’immeuble où l’on invente une nouvelle vie en commun, dans Le Parisien. L’immeuble où l’on invente une nouvelle vie en commun Dans Le Parisien, par Bérangère LEPETIT.

Habitat participatif : L’immeuble où l’on invente une nouvelle vie en commun, dans Le Parisien.

C’est un projet un peu fou, un peu utopique. Un immeuble original qui porte le nom d’une invention montreuilloise : le Praxinoscope (lire Mot). Porté par la ville de Montreuil et l’OPHM (Office public de l’habitat montreuillois), cet immeuble expérimental de logements sociaux, haut de quatre étages, vaste de près de 900 m2, doit voir le jour à partir de 2013 dans le Haut-Montreuil, sur un terrain actuellement en friche. Repair Café (Français) Et si on ouvrait des magasins où tout est gratuit ? Eviter le gaspillage et les déchets en redonnant une seconde vie à des objets encore en bon état, telle est l’idée qui a pris corps au Magasin pour rien, à Mulhouse, en Alsace. « Ali Baba et les quarante voleurs », de Jacques Becker, avec Fernandel, 1954 Dans cette caverne d’Ali Baba, n’importe quel citoyen, pauvre ou riche, peut prendre trois articles de son choix et repartir… sans rien payer !

Et si on ouvrait des magasins où tout est gratuit ?

La gratuité, une idée neuve en Europe, mise en pratique dans ce lieu unique en France. L’idée. Les gratiferias : les marchés ou tout est gratuit. Né dans la capitale argentine, le concept fait fureur et a déjà conquis de nombreuses villes à travers tout le pays.

Les gratiferias : les marchés ou tout est gratuit.

L’idée est simple, il s’agit de donner le superflu sans rien attendre en retour, pour que plaisir d’offrir ne rime pas avec consommation effrénée. Imaginez un instant une brocante ou derrière chaque étal vous seriez accueillis par un : « Servez-vous, tout est gratuit ». À première vue, l’idée peut faire sourire… Pourtant, ces marchés existent bel et bien à Buenos Aires, où ils ont lieu de façon régulière depuis 2010. Baptisés gratiferias, ces événements ont vu le jour grâce à Ariel Bosio, un jeune argentin lassé de devoir transporter ses possessions de déménagement en déménagement. Il explique: « J’ai découvert que je pouvais vivre avec moins d’affaires que ce que je possédais et que c’était surtout une question d’habitude ». N’importe qui peut organiser un gratiferia, à la seule condition que le lieu soit public, ouvert à tous et qu’aucun droit d’entrée ne soit exigé. Give Boxes.

Sharetribe : Partagez des objets, des services et des transports avec votre tribu locale ! Ma-residence.fr.

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