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Courage

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Michael C. Behrent » Blog Archive » L’héritage politique de Saul Alinsky. Les primaires démocrates touchent à leur fin.

Michael C. Behrent » Blog Archive » L’héritage politique de Saul Alinsky

Au cours des longs mois écoulés depuis le caucus d’Iowa, on a eu mainte occasion de constater les contrastes entre deux candidats, contrastes qui ont tant mobilisé – au risque de le diviser – l’électorat de leur parti. Ce qui sépare Hillary Clinton de Barack Obama est tellement patent que leurs points communs peuvent paraitre moins intéressants, plus anodins. Mais avant que l’affrontement Obama-Clinton ne cède la place à celui opposant Obama à McCain, prenons un moment pour méditer le sens d’un héritage intellectuel et politique que les deux démocrates partagent : l’enseignement de Saul Alinsky. Vous vous demandez sans doute : « mais qui est-ce ? ». Né lui-même dans un ghetto de Chicago en 1909, Alinsky est issu d’une famille juive originaire de la Russie. Les trois principes de la « méthode Alinsky » Bien qu’il fût avant tout un homme d’action, Alinsky tenta, dans plusieurs textes, d’expliquer les principes qui guident sa démarche.

Compagnons de la nuit

Entretien avec Cynthia Fleury. Cynthia Fleury, philosophe, travaille dans le cadre du CHPM-CNRS sur les platoniciens de Perse et les platoniciens de la Renaissance.

Entretien avec Cynthia Fleury

Elle a publié quatre livres : Métaphysique de l’imagination ; Mallarmé et la parole de l’imâm ; Pretium doloris — L’accident comme souci de soi, et en collaboration avec Yves-Charles Zarka, Difficile tolérance. Membre du comité de rédaction de la revue Cités (P.U.F.) et co-rédactrice en chef de son Hors Série, elle est aussi fondatrice et secrétaire générale du « Prix Philosophie » décerné, chaque année, au Centre Pompidou, en partenariat avec la Fnac et France Culture. Le Philosophoire : Vos recherches, au CNRS et dans vos deux premiers livres, portent principalement sur la philosophie islamique, en particulier chiite, et son possible rapport à l’Occident. Vous reprenez et accentuez ainsi l’héritage de Henry Corbin dans sa tentative de faire dialoguer des ensembles culturels, des systèmes de références qui, le plus souvent, s’ignorent. Cynthia Fleury. Cynthia Fleury : « La presse est le récipiendaire du temps qui court... »

Professeur de philosophie, écrivain, Cynthia Fleury incarne le « pluralisme » à l’Humanité depuis huit ans.

Cynthia Fleury : « La presse est le récipiendaire du temps qui court... »

Elle croit les médias nécessaires à la vitalité démocratique. À condition que ceux-ci ne cèdent pas à leur penchant immodéré pour la simplification. Vous n’avez que 37 ans. Pourquoi êtes-vous devenue chroniqueuse à l’Humanité qui n’est pas vraiment un journal « jeune » ? J’ai une tribune depuis huit ans à l’Huma, chaque mercredi, dans laquelle j’écris ce qu’il me plaît.

Journal pluraliste, dites-vous, mais d’où vient quand même le patron du Parti communiste… Qu’un journaliste, ancien directeur de la rédaction, dirige un parti est loin d’être une mauvaise chose. Comment peut-on choisir l’Humanité pour son histoire ? Des côtés sombres et des côtés lumineux, il en existe partout. . « L’indépendance a un prix. Vous feriez la même chose au Figaro, si on vous laissait cette liberté ? Le coût de la lâcheté est bien supérieur à celui du courage. Dans le monde du travail comme en politique, le salut des démocraties dépend de notre capacité à réapprendre le courage.

Le coût de la lâcheté est bien supérieur à celui du courage

Cette vertu est au centre du dernier ouvrage de la philosophe Cynthia Fleury, de passage à Genève à l’occasion du centenaire de Jeanne Hersch. Entretien Campus: Votre livre est fondé sur l’idée qu’une démocratie sans courage est une démocratie qui court à sa perte. Qu’est-ce qui fonde le lien entre ces deux notions? Cynthia Fleury: Mon domaine de recherche porte sur les outils de la régulation démocratique. Laquelle? Mon hypothèse est que le courage permet de protéger la démocratie contre les effets pervers que le système engendre. Cela semble particulièrement vrai dans le monde du travail, que vous décrivez comme un univers en pleine déliquescence… Le monde du travail est en effet redevenu un lieu d’aliénation et, d’une certaine manière, c’est un monde en guerre.

Comment en est-on arrivé là? Vous portez également un regard très critique sur le monde politique…