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Transmettre - Apprendre - Marcel Gauchet

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La Chaire des Bernardins soutient le travail du pôle de recherche. Sa présidence est attribuée pour un à deux ans à une personnalité internationale sur invitation du Conseil d’Orientation du Collège des Bernardins.



Présidence actuelle : Marcel Gauchet
Marcel Gauchet, directeur de recherche à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, préside la Chaire des Bernardins pour les années 2010-2011 en lien avec le département « Sociétés humaines et responsabilité éducative » sur le thème « Transmettre, apprendre ». Sociétés humaines et responsabilités éducatives - Travail associé. Conférences : Chaire Marcel Gauchet. Podcasts des conférences et tables-rondes.

Les prochains séminaires - Chaire Marcel Gauchet. Poser le sujet - Séminaire de recherche Marcel Gauchet Transmettre/Apprendre. Transmettre – Apprendre est un séminaire émanant du département Sociétés humaines et responsabilités éducatives. Ce cycle de conférences est placé sous la direction de Marcel Gauchet, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales, et titulaire de la Chaire du Collège des Bernardins 2010 – 2011.

Transmettre/Apprendre – séance du 28 janvier 2010 Cette première réunion a été l’occasion, pour Marcel Gauchet, de poser le sujet du séminaire « Transmettre-Apprendre » : il s’est agi de l’inscrire dans la continuité d’une réflexion antérieure et de proposer les différentes lignes de réflexion à venir. Premier temps, celui du constat d’une situation de perte de repères familiers, d’une situation qui nous invite à reprendre les choses à la base et où la question de la transmission se trouve justement plus que jamais engagée. L’appréhension d’un tel sujet a fait l’objet de trois axes d’étude : Quatre éléments seraient à prendre en compte : inShare0. [podcast] Séminaire - Poser le débat. Pourquoi parler d’Ivan Illich ? - Séminaire Marcel Gauchet Transmettre/Apprendre. Transmettre – Apprendre est un séminaire émanant du département Sociétés humaines et responsabilités éducatives.

Ce cycle de conférences est placé sous la direction de Marcel Gauchet, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales, et titulaire de la Chaire du Collège des Bernardins 2010 – 2011. Transmettre/Apprendre – séance du 18 février 2010 Lors de ce séminaire, l’intérêt de Marcel Gauchet s’est porté sur un livre d’Ivan Illich (1926-2002) : Une société sans école paru en 1971 (Déscolariser la société étant plus proche du titre original Deschooling Society). Avant d’approfondir la question même de la transmission, cet ouvrage permet, à ses yeux, d’éclairer : le moment de basculement d’un modèle éducatif centré sur l’acte de transmettre à un modèle centré sur l’apprendre, dans les années soixante dix et, la contradiction qui habite l’école moderne, partagée entre ces deux modèles qui proposent un rapport au savoir différent. inShare0.

[podcast] Pourquoi parler dIvan Illich ? Mais que transmet la famille ? • Séminaire Transmettre/Apprendre. Transmettre – Apprendre est un séminaire émanant du département Sociétés humaines et responsabilités éducatives. Ce cycle de conférences est placé sous la direction de Marcel Gauchet, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales, et titulaire de la Chaire du Collège des Bernardins 2010 – 2011. Séminaire Transmettre/Apprendre – séance du 25 mars 2010 Cette fois, la parole a été donnée à Marie-Claude Blais qui a participé à la rédaction du livre Les conditions de l’éducation (en collaboration avec Marcel Gauchet et Dominique Ottavi).

Le sujet de la séance s’est concentré sur la transmission familiale. Aujourd’hui, alors que la transmission est officiellement rejetée, lui reste-t-il une place ? Premier pas à faire dans cet état des lieux, définir la transmission par rapport à des mots qui lui sont proches : communication, socialisation, tradition et traduction. Comparaison du rôle de l'école et de la famille dans l'éducation entre 1969 et aujourd'hui. inShare0. [podcast] Mais que transmet la famille ?

Et si Internet et le Libre réalisaient la société sans école d'Ivan Illitch ? Je suis en train de lire Une société sans école du prêtre catholique et iconoclaste Ivan Illich. Rédigé en 1971, c’est un ouvrage que je conseille à tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la question éducative (autant dire à tout le monde). Si j’avais lu ce livre au jour de sa sortie, je me serais certainement dit que j’étais en face d’un bel utopiste, aussi brillant soit-il.

En le découvrant quarante ans plus tard, à l’ère d’Internet et de tous ses possibles, je crois plutôt avoir à faire à un grand visionnaire. Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture de mon édition de poche collection Points Essais : « L’école obligatoire, la scolarité prolongée, la course aux diplômes, autant de faux progrès qui consistent à produire des élèves dociles, prêts à consommer des programmes tout fait préparés par les autorités et à obéir aux institutions. Et page 128, il y a cette citation que je trouve absolument remarquable et qui a motivé la rédaction de ce court billet : Je me suis replongée dans Une société sans école de Ivan Illich. Ivan Illich (1926 - 2002) Né à Vienne en 1926, il arrive aux États-Unis en 1951, et travaille comme assistant auprès du pasteur d'une paroisse portoricaine de New York. Entre 1956 et 1960, il est vice-recteur de l'Université catholique de Porto Rico, où il met sur pied un centre de formation pour les prêtres américains qui doivent se familiariser avec la culture latino-américaine.

Illich fut co-fondateur du Center for Intercultural Documentation (CIDOC) à Cuernavaca, Mexico. À compter de 1964, il a dirigé des séminaires sur le thème «Alternatives institutionnelles dans une société technologique», avec un accent spécial sur l'Amérique Latine. Il vit désormais sur le mode de l'amitié. Polyglotte, homme du Sud autant que du Nord, solidement enraciné en Occident et familier avec l'Orient, Illich mérite pleinement la qualité d'humaniste.

C'est aussi une personnalité complexe. Origine et destin Illich, né à Vienne en 1926, fit ses études dans des établissements religieux de 1931 à 1941. H2O. Economie, société. Tradition-Transmission-Catéchèse ? Transmettre – Apprendre est un séminaire émanant du département Sociétés humaines et responsabilités éducatives. Ce cycle de conférences est placé sous la direction de Marcel Gauchet, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales, et titulaire de la Chaire du Collège des Bernardins 2010 – 2011.

Séminaire Transmettre/Apprendre – La transmission de la foi – séance du 27 mai 2010 Le père Jacques de Longeaux et le père Stéphane Bentz ont pris la parole : le premier s’est intéressé au sens de la transmission en lien avec la notion de tradition, le second s’est penché sur les conditions concrètes de la catéchèse. Le père Jacques de Longeaux s’est intéressé au livre d’Yves Congar (1904-1995), La tradition et la vie de l’Église. Cet ouvrage ouvre une réflexion sur la notion de la transmission qui est à l’œuvre dans la conception catholique de la tradition. Le père Stéphane Bentz a souhaité, pour sa part, revenir sur les enjeux qui traversent la catéchèse.

InShare0. [podcast] Tradition-Transmission-Catéchèse : la transmission de la foi. Relation maître-disciple : une expression de la transmission. Transmettre – Apprendre est un séminaire émanant du département Sociétés humaines et responsabilités éducatives. Ce cycle de conférences est placé sous la direction de Marcel Gauchet, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales, et titulaire de la Chaire du Collège des Bernardins 2010 – 2011. Séminaire Transmettre/Apprendre – séance du 15 avril 2010 Marcel Gauchet a choisi de consacrer cette séance à un autre objet de survivance de la transmission : la relation maître-disciple dans le cadre de l’acquisition du savoir.

Pourquoi ? Le maître n’existe que s’il est reconnu par des disciples. Le maître peut ignorer qu’il est désigné comme maître : qui n’a jamais reconnu à postériori tel individu comme ayant joué le rôle d’un véritable maître à un moment de son existence ? Plusieurs secteurs professionnels donnent encore une place explicite à cette relation : les savoirs pratiques professionnels et la recherche. Écouter/télécharger le podcast de la séance. inShare0. [podcast] Les relations maître-disciple : une expression de la transmission. Premier bilan d’investigation.

Transmettre – Apprendre est un séminaire émanant du département Sociétés humaines et responsabilités éducatives. Ce cycle de conférences est placé sous la direction de Marcel Gauchet, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales, et titulaire de la Chaire du Collège des Bernardins 2010 – 2011.

Séminaire Transmettre/Apprendre – séance du 24 juin 2010 Avant les vacances d’été, Marcel Gauchet a proposé un premier bilan des cinq séminaires tenus pendant l’année ; que retenir ? Le titre choisi pour ce séminaire « Transmettre-Apprendre » résume l’enjeu de la réflexion, celui d’une tension et d’une rupture entre ces deux notions. En effet, depuis les années soixante-dix, nous sommes passés d’une logique culturelle et pédagogique axée sur l’acte de transmettre à une logique axée sur l’acte d’apprendre. Bouleversement qui tient à un nouveau rapport au savoir qui n’est en réalité que l’aboutissement d’une évolution de très longue durée du statut du savoir moderne.

[podcast] Premier bilan et perspectives dinvestigation. Qu'est-ce qu'apprendre - Marcel Gauchet. [podcast] Qu'est-ce qu'apprendre. Dominique Ottavi : mettre en lumière une doxa. Voir l’enfant comme l’auteur de ses apprentissages, voilà une idée forte qui s’est imposée dans la vision actuelle de l’éducation. Une idée qui peut être contestée mais qui mérite un détour dans l’histoire des idées et que s’est proposé de faire Dominique Ottavi.

Pour mettre en lumière les fils qui constituent cette doxa, Dominique Ottavi a souhaité revenir dans un premier temps sur l’influence du philosophe Spencer (1820-1903). Pour le penseur Kieran Egan (1942), Spencer a joué un rôle considérable dans l’élaboration et la diffusion de cette idée forte. Il lui attribue cinq types d’influences : Il faudrait aussi ajouter l’idée, fortement marquée par la lecture de Rousseau, qu’il faut laisser l’enfant expérimenter à sa guise, faire peser le moins d’autorité possible sur lui. Dans cette histoire des idées, les évolutionnistes ont eu aussi un poids important. Dominique Ottavi a souhaité insister sur le caractère complexe et pluriel des origines de cette doxa. InShare1. [podcast] Dominique Ottavi - Mettre en lumière une doxa. Théorie de la connaissance et modèle pédagogique ? Nathalie Bulle, sociologue de l’éducation, auteur récemment de L’École et son double, essai sur l’évolution pédagogique en France, Paris, Hermann, 2009 (rééd. 2010) était l’invitée de cette séance.

L’objectif de son exposé a été de montrer qu’il existe une étroite relation entre les théories de la connaissance (l’épistémologie) et l’apprentissage scolaire. Dans un premier temps, elle a souhaité mettre en évidence les deux grandes théories de la connaissance qui sous-tendent ces deux conceptions pédagogiques : Transmettre Apprendre.La pensée occidentale s’est construite sur une opposition entre une pensée empirique, où la connaissance est essentiellement un mode d’expérience, et une pensée théorique où la connaissance se construit à partir de modèles.

Pour l’Occident, la pensée platonicienne de la connaissance et de l’éducation a été particulièrement influente. L’éducation vise le développement intellectuel qui ouvre l’accès à la connaissance du bien. inShare0.

L’École et son double, essai sur l’évolution pédagogique en Fran

[podcast] Théorie de la connaissance - Nathalie Bulle. Transmettre/Apprendre - La cassure des années 70. Les deux séances passées ont permis de mettre en évidence le rôle clé de la pensée évolutionniste dans les doctrines et les pratiques pédagogiques dominantes à l’ère contemporaine. Toutefois, s’en tenir à une généalogie de la philosophie de l’apprentissage ne suffit pas, il faut également revenir sur la dimension sociale de ce phénomène donc à la fameuse cassure des années soixante-dix. L’objectif du séminaire étant toujours de progresser dans la compréhension de l’impasse pédagogique que nous observons afin d’ouvrir de nouveaux champs d’actions et peut-être des voies de résolution. Cassure culturelle, sociale et idéologique : aspect négatif mais aussi positif Du transmettre… Sous son aspect négatif, elle a pris la forme d’une rupture avec ce qui subsistait de la société de tradition et qui restait malgré tout le socle qui informait l’entreprise éducative.

À l’apprendre À la recherche d’un équilibre Le temps nous permet de constater que nous avons basculé d’un unilatéralisme à l’autre. Rencontres & Débats Audio. La force d’un mythe. Rencontres & Débats Audio. Mais quelle était la pensée de Jean Piaget ? Rencontres & Débats Audio. Face à face : Vygotsky-Piaget.

Lev Vygotski

Rencontres & Débats Audio. Bilan et perspectives : apprendre à l’heure d’Internet ? L’objectif du dernier séminaire sur Transmettre-Apprendre a été double : récapituler le chemin parcouru et ouvrir la réflexion sur l’avenir en posant la question d’Internet : quel est l’impact de l’ère numérique sur la pédagogie et l’école ? Marcel Gauchet a tout d’abord rappelé le point de départ du séminaire : nos sociétés modernes sont passées d’un système civilisationnel basé sur la transmission à un système basé sur l’apprendre ; comment comprendre ce passage d’un unilatéralisme à l’autre ?

Le travail des séminaires a permis de faire émerger deux grandes idées : Il y a un incompressible de la transmission ; la société de tradition peut disparaître mais la transmission demeure et prend des formes différentes : elle a une dimension anthropologique.Notre définition de l’apprendre repose essentiellement sur des représentations ; il est donc important de reposer la question de sa définition. Les neurosciences de la cognition mériteraient de ce point de vue une attention particulière.

Peut-on apprendre en ligne. A TED 2011, Salman Khan est venu présenter la Khan Academy, une collection soigneusement structurée de plus de 2000 vidéos éducatives (voir la présentation vidéo avec sous-titres en français). La Khan Academy connaît un succès notable avec quelques 1 millions de visiteurs par mois qui regardent entre 100 et 200 000 vidéos par jour, souligne son créateur. Salman Khan a commencé incidemment. Analyste financier pour un fonds de pension, il donnait des cours de math à distance à des cousins via l’internet et a décidé de mettre quelques leçons sur YouTube, plus comme complément aux cours qu’il leur donnait qu’autre chose.

Ses cousins ont été assez heureux d’avoir moins à le déranger pour accéder aux leçons et de pouvoir les suivre selon leur propre rythme. Petit à petit, les vidéos publiques sur YouTube ont rencontré succès et commentaires élogieux… Tant et si bien que quelques profs ont commencé à utiliser ces cours en vidéos comme devoir du soir et à proposer des exercices en classe.