background preloader

FIG 2014 Habiter la Terre

Facebook Twitter

FIG Saint-Dié-des-Vosges » Accueil  Player. Festival International de Géographie - FIG 2014. «Remettre en cause l’idée d’une séparation entre nature et société» Les questions qu’un anthropologue se pose naissent le plus souvent d’une expérience ethnographique.

«Remettre en cause l’idée d’une séparation entre nature et société»

Les questions philosophiques naissent d’un étonnement du philosophe vis-à-vis du monde ; mais, lorsque l’ethnographe voyage, qu’il quitte son environnement quotidien, cet étonnement lui est donné. Dans le cadre de mes études de philosophie, j’avais appris à considérer comme normale l’idée qu’il y ait d’un côté des phénomènes qui relèvent d’une action autonome (qui sont les phénomènes naturels) et de l’autre des phénomènes qui relèvent de l’action humaine. Elle me paraissait d’autant plus normale que mon mentor, Claude Lévi-Strauss, l’utilisa régulièrement dans ses analyses. Cette distinction entre nature et culture - ou nature et société - a été un instrument important dans la construction de la philosophie européenne, surtout à partir du XVIIe siècle.

FIG 2014. Voulons-nous réellement la mort de la formation des maîtres de l’école primaire ?

FIG 2014

Le 5 octobre 2014, par Benoît Falaize Le titre qui m’avait été proposé était le suivant : « devons nous être nostalgique des écoles normales ? » Je propose, à bien y penser, de lui substituer, en guise d’introduction ... Recommandations pour la mise en œuvre des programmes du primaire : un pas en avant en attendant mieux ? Le 13 juillet 2014, par Frédérique Evrard-Gay , Xavier Leroux.

Game of Thrones : royaume désuni, Shakespeare ressuscité » FIG 2014 : Café géographique « Habiter au bistrot. La géographie est-elle toujours soluble dans un café ? » FIG 2014 : Café géographique « Habiter au bistrot.

FIG 2014 : Café géographique « Habiter au bistrot. La géographie est-elle toujours soluble dans un café ? »

La géographie est-elle toujours soluble dans un café ? » 03/10, La cabane au Darou, 17h lundi 6 octobre 2014, par Xavier Leroux Dans une cabane au Darou bondée, ce café géographique a trouvé un écho tout particulier, une occasion de réfléchir sur la pertinence de sa formule. Président de l’association des Cafés Géographiques et maître de conférences à l’université Paris-Sorbonne, Olivier Milhaud évoquait en introduction que si l’association remerciait toujours chaleureusement leurs hôtes, les cafetiers renvoyaient également les remerciements au travers de cette idée que la culture arrive plus aisément dans ce lieu du quotidien qu’est le café.

FIG 2014 : Café géo. Notre Terre est-elle devenue inhabitable ? FIG 2014 : Café géo.

FIG 2014 : Café géo. Notre Terre est-elle devenue inhabitable ?

Notre Terre est-elle devenue inhabitable ? Augustin Berque Bar La Cabane au Darou, 3/10/14, 19h-20h mardi 7 octobre 2014, par Catherine Didier-Fevre C’est à une rencontre du Troisième type que nous (Jacques Muniga [1] et moi même) avons assistée en ce vendredi soir. Dans un lieu improbable : la Cabane du Darou, un café déodatien ou plutôt une grange reconstituée avec paille au sol pour faire encore plus authentique, se tenait, dans la pénombre, Maître Yoda (entendez Augustin Berque) et son disciple Luke Skywalker armé d’un sabre laser (Olivier Milhaud tenant une lampe torche) venus devant une assemblée attentive et souvent perplexe écouter le géographe devenu philosophe.

FIG 2014 : Café géographique « Vive les recensements ethniques ! Expérience britannique, épouvantail français » FIG 2014 : Café géographique « Vive les recensements ethniques !

FIG 2014 : Café géographique « Vive les recensements ethniques ! Expérience britannique, épouvantail français »

Expérience britannique, épouvantail français » 03/10, Le K-Kiss Bar, 19h lundi 6 octobre 2014, par Xavier Leroux Animé par Christophe Terrier et présenté par Mark Bailoni(Université de Lorraine) et Delphine Papin (Le Monde, université Paris 8), ce café a constitué une belle occasion de rendre hommage aux pays invités de ce 25ème FIG qu’étaient les Îles Britanniques.

Touchant un public bien actif dans ses questionnements, le sujet retenu, technique, intime, montre que plusieurs identités peuvent se superposer sans forcément s’exclure. FIG 2014 : Concours de posters scientifiques MAPPEMONDE - FIG. FIG 2014 : Concours de posters scientifiques MAPPEMONDE - FIG Du 3 au 5 octobre, espace Copernic 1er étage lundi 6 octobre 2014, par Catherine Didier-Fevre « Dans le cadre du FIG, les expositions scientifiques présentent chaque année les travaux de laboratoires et de chercheur-e-s sous la forme de posters portant soit sur le thème général, soit sur le pays invité.

FIG 2014 : Concours de posters scientifiques MAPPEMONDE - FIG

Elles constituent une vitrine reconnue des recherches actuelles en géographie tout en contribuant à la reconnaissance du poster comme support à part entière de la communication scientifique. Doté par l’ADFIG, le prix du meilleur poster est décerné depuis 2001 par un jury composé d’universitaires et de professionnels. Il récompense la qualité de la composition, la clarté du message scientifique et l’originalité de la recherche présentée. » Premier Prix : Les mal relogés du barrage Myitsone, Nord Myanmar par Natacha Rohaut et Marion Sabrié, Centre Asie du Sud-Est, UMR 8170 CNRS/EHESS. FIG 2014 : Conférence-débat « De la classe au monde : pratiques spatiales des élèves et enseignement de la géographie »

FIG 2014 : Conférence-débat « De la classe au monde : pratiques spatiales des élèves et enseignement de la géographie » 03/10, Lycée Georges Beaumont, 14h30-15h45 lundi 6 octobre 2014, par Xavier Leroux Doctorante à l’université de Genève, Muriel Monnard travaille sur la dimension spatiale du vécu scolaire, à l’aide du concept de « ressource spatiale » et étudie les mobilités internes à un établissement scolaire.

FIG 2014 : Conférence-débat « De la classe au monde : pratiques spatiales des élèves et enseignement de la géographie »

Les regroupements des élèves dans certains lieux sont révélateurs de leurs pratiques spatiales. Le placement dans l’établissement s’appuie sur une certaine hiérarchie sociale, une séparation nette entre filles et garçons, entre élèves avancés dans le cursus et élèves plus jeunes, entre élèves à la personnalité forte ou plus effacée. FIG 2014 : Conférence « Quand l’instant révèle l’éternité : habiter » FIG 2014 : Conférence « Quand l’instant révèle l’éternité : habiter » 04/10, IUT, 9h-9h45 lundi 6 octobre 2014, par Xavier Leroux Entamant la matinée du samedi 4 octobre, le dynamique Olivier Lazarotti (université de Picardie) avait choisi de prendre appui sur la musique et le cinéma pour montrer la tension existant entre le fait que les hommes vivent dans un monde commun mais qu’ils l’habitent différemment.

FIG 2014 : Conférence « Quand l’instant révèle l’éternité : habiter »

Le premier exemple retenu, la chanson « Manhattan Kaboul » interprétée en 2002 par Renaud et Axelle Red montre bien cette opposition entre un jeune trader branché de New-York et une femme afghane pauvre et sédentaire qui finalement se retrouvent, à l’image du reste de l’humanité, sur ce thème de la « violence éternelle » lorsque éclatent les attentats du 11 septembre 2001. FIG 2014 : Conférence « Comment habiter le Monde sans le rendre inhabitable ? » FIG 2014 : Conférence « Comment habiter le Monde sans le rendre inhabitable ?

FIG 2014 : Conférence « Comment habiter le Monde sans le rendre inhabitable ? »

» 04/10, IUT, 10h-10h45 lundi 6 octobre 2014, par Xavier Leroux C’est au travers de cette friction entre environnement et acteur, entre englobant et englobés, que le très attendu Jacques Lévy avait choisi de structurer son intervention. Citant Heiddeger qui présentait l’idée que l’existence humaine a tendance à se caractériser par une tendance à la proximité, Jacques Lévy lui répond, à l’aide de la carte des migrations mondiales des Homo Sapiens que l’homme a colonisé la planète en la détériorant continuellement au travers de ses déplacements. FIG 2014 : Conférence « Occuper ou habiter les espaces marginaux ? » Ancien co-président du FIG et heureux retraité de l’université de Perpignan, Bertrand Lemartinel a offert sur cette fin de matinée une riche séance photographique à ses auditeurs dans le but de montrer que la géographie s’était fortement concentrée sur les espaces centraux en les modélisant fortement, parfois au point d’en devenir réductrice, voire fausse et qu’il était temps de intéresser aux marges et aux franges.

FIG 2014 : Conférence « Occuper ou habiter les espaces marginaux ? »

La première partie s’est interrogée sur la diversité des lieux frangeants, les marges de écoumène : les montagnes, les déserts, les lieux à risques...mais aussi les marges sociales qui ne sont pas forcément périphériques mais pouvant être centrales à l’image du quartier gitan de Perpignan qui compte une très grande part de locataires. La deuxième question était celle de savoir ce qu’il y avait comme différence entre habiter et occuper. Les sédentaires peuvent être peu occupants, peu habitants, parfois, on ne « tient » pas longtemps dans un lieu difficile. FIG 2014 : Conférence. Peut-on habiter le monde sans ancrage ni repères ? Quelques réflexions autour de textes littéraires. FIG 2014 : Conférence. Peut-on habiter le monde sans ancrage ni repères ? Quelques réflexions autour de textes littéraires. Pascal Clerc Musée Pierre-Noël, 4/10/14, 12h15-13h mardi 7 octobre 2014, par Catherine Didier-Fevre C’est à partir de trois textes littéraires que Pascal Clerc a réfléchi à l’ancrage et à l’absence de repères.

FIG 2014 : Géographie psychique. Notes sur la connaissance de l’espace et le sentiment qui l’accompagne. FIG 2014 : Géographie psychique. Notes sur la connaissance de l’espace et le sentiment qui l’accompagne. Jean-Marc Besse IUT, 4/10/14, 15h-15h45. FIG 2014 : Table ronde. L’esprit des villes : les sens de l’Habiter. Habiter, le propre de l’humain. Il fallait savoir jouer des coudes pour réussir à trouver une place pour assister à la conversation croisée de deux philosophes et d’un géographe !

La distance à laquelle nous avons réussi à réaliser des photographies en atteste ! Mais, nous y étions ! Difficile aussi de rendre compte de ce symposium philosophique tant il s’est dit de choses en une heure et demie. Enthousiaste, Thierry Paquot estime qu’habiter est le plus beau verbe de la langue française (même si c’est un mot allemand…). FIG 2014 : Table ronde « Habiter dans les enseignements de géographie du primaire au lycée » Attachée à balayer la présence de l’habiter dans les différents niveaux d’enseignement, cette table ronde a été l’occasion de clore la première matinée du Plan National de Formation.

Après avoir évoqué que les programmes se centraient désormais sur l’organisation spatiale des sociétés, notamment au travers des acteurs et des territoires, Catherine Biaggi, IGEN, a montré que la notion d’habiter en est devenu un point central. Le cycle 3 est concerné de manière transversale, les programmes de 6ème (sur l’espace proche), de 3ème (sur la France) mais également de lycée (là aussi, à de nombreux niveaux). Comme les lieux sont pratiqués, transformés, rêvés, imaginés, il est nécessaire d’introduire les représentations mais également les expériences des individus. Des demandes nouvelles émergent, notamment au sujet de la place des documents. FIG 2014 : Table ronde « Habiter, reconfigurer les territoires »

FIG 2014 : Conférence « Habiter sa maison comme on habite l’Univers : la maison comme espace sacré » FIG 2014 : Table ronde. L’esprit des villes : les sens de l’Habiter. Habiter, le propre de l’humain. Il fallait savoir jouer des coudes pour réussir à trouver une place pour assister à la conversation croisée de deux philosophes et d’un géographe ! La distance à laquelle nous avons réussi à réaliser des photographies en atteste ! Mais, nous y étions ! Difficile aussi de rendre compte de ce symposium philosophique tant il s’est dit de choses en une heure et demie. Enthousiaste, Thierry Paquot estime qu’habiter est le plus beau verbe de la langue française (même si c’est un mot allemand…). FIG 2014 : Table ronde. Penser les lisières du monde urbain. Un journaliste entouré du romancier qui monte (Aurélien Bellanger, auteur de L’aménagement du territoire, 2014) et d’un géographe qui fait beaucoup parler de lui avec ses cartogrammes électoraux (Jacques Lévy) : voilà le plateau qui s’offrait à nous en ce samedi matin dans la cathédrale de Saint-Dié des Vosges.

Au cœur des échanges : le périurbain, « ce paysage peu différent de la campagne » comme aime à le présenter Jacques Lévy et pour lequel, « il faut aller dans l’invisible pour en comprendre l’essence. » Si la définition basée sur les mobilités retenue par l’INSEE lui semble intéressante, il a de quoi « croiser le fer » avec cette institution, surtout depuis le nouveau découpage de 2010. « L’INSEE a inventé un système bizarre avec ses grandes aires urbaines, ses moyennes et petites aires – tout court – .