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Perception du temps. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Perception du temps

Entre le cerveau et la conscience : le temps. Le livre de Benjamin Libet écrit trois ans avant sa mort en 2007 et traduit pour les éditions Dervy sous le titre L’esprit au-delà des neurones, témoigne d’une vie de recherche qui aura influencé autant les neurosciences que nourri nombre de débats en philosophie.

Entre le cerveau et la conscience : le temps

D’ailleurs l’ouvrage, rétrospective des travaux et des découvertes du chercheur, porte un sous-titre programmatique qui atteste de cette double-entrée philosophique et scientifique : Une exploration de la conscience et de la liberté. Les travaux de Libet sont connus pour avoir mis en évidence l’existence d’activités neurales avant que n’émerge la pensée consciente. Autrement dit, que le cerveau travaille à notre insu et, en amont, prépare nos décisions conscientes, nous laissant ainsi avec l’impression quelque peu troublante qu’il (le cerveau) "décide" pour nous. La base du travail expérimental de Libet consistera à prendre en compte, de façon effective, l’accès conscient du sujet en première personne à ses états mentaux. Le cerveau, créateur de temps. Une équipe de chercheurs américains vient de publier une étude sur la perception du temps.

Le cerveau, créateur de temps

D’où il s’avère que l’amygdale trouble considérablement notre horloge interne… Récit au subjectif. Chacun se souvient du film Les choses de la vie de Claude Sautet, dans lequel un accident de voiture se produisait et où, durant le temps de cet accident, le héros du film revivait en quelques secondes sa vie tout entière. Chacun se souvient également de cette roue qui tournait, tournait, tournait… De fait, les gens racontent souvent ce sentiment, subjectif, d’une distorsion du temps, sentiment qui survient au moment d’un événement traumatisant, comme si le temps justement se ralentissait, en quelque sorte. Une horloge dans le cerveau. Le jour et la nuit rythmés par le lever et le coucher du soleil, les mois lunaires, l'année et ses saisons… Les rythmes quotidien, mensuel et annuel sont autant de synchroniseurs, de « donneurs de temps » qui règlent nos rythmes biologiques.

Une horloge dans le cerveau

Ils ajustent nos mécanismes endogènes aux cycles des saisons ou des photopériodes. Comment notre cerveau perçoit-il le temps ? Le neurologue Jean Cambier s’attache à citer les philosophes pour introduire la notion du temps chez l’homme : « Le temps est un concept.

Comment notre cerveau perçoit-il le temps ?

On ne peut pas définir le temps comme une chose que l’on pourrait tenir ou voir. Saint Augustin l’a défini en disant : « C’est en toi mon esprit que je connais le temps ». C’est donc le cerveau de l’homme qui a conçu cette notion de temps. Et l’ouvrage de Jean Cambier [1] a pour objectif de montrer comment s’est développée progressivement cette notion du temps jusqu’à s’inscrire dans les structures du système nerveux.

Où se situe notre horloge interne ? Comment fonctionne-t-elle ? Le symbole « * » indiquera que le mot est défini dans le Lexique.

Où se situe notre horloge interne ? Comment fonctionne-t-elle ?

Cliquer sur l'image pour agrandir. (image ci dessous : Pour la SCIENCE : Le temps est-il une illusion ? Mensuel n°397 novembre 2010) L’un des débats les plus récurrents entre les scientifiques est l’emplacement de l’horloge dit « interne », c'est-à-dire sa localisation. Nous savons que l’estimation du temps nécessite un complexe composé de plusieurs éléments comme le cervelet, noyaux gris centraux, etc.… Plusieurs études sont en cours grâce notamment au IRM fonctionnels qui ont permis l'étude du dysfonctionnement de certaines régions, à savoir si une région est nécessaire ou pas (avec les expériences d'estimation).

Le sens du temps. Notre sens du temps dépend du fonctionnement de notre cerveau.

Le sens du temps

Les désorientations consécutives à des lésions cérébrales suffisent à le prouver. Il n’existe pourtant pas de zone affectée spécifiquement à la perception du temps comme il existe dans la région postérieure de l’hémisphère mineur une zone plus particulièrement dévolue à la perception de l’espace et à la construction de modèles spatiaux. Rien d’étonnant à cela. Si les repères temporauxspatiaux constituent le cadre de référence hors duquel notre comportement et notre pensée perdraient toute cohérence, l’appréhension du temps est très différente de celle de l’espace. Celle-ci découle de l’intégration de données perceptives immédiates, le plus souvent visuelles, aux schèmes qui leur donnent sens ; il suffit de faire coïncider la perception actuelle aux modèles « imprimés » qui définissent formes et dimensions des objets perçus.

Les différentes vitesses de notre perception du temps. La perception du passage du temps est quelque chose d’étonnamment subjectif.

Les différentes vitesses de notre perception du temps

Des interminables vacances d’été de notre enfance à notre incrédulité d’apprendre le nombre d’années écoulées depuis certains événements (l’ouragan Katrina, il y a 7 ans déjà, ou encore l’accident nucléaire de Chernobyl, il y a… 26 ans !) , il nous arrive souvent de sous ou de surestimer les durées. Quels sont les facteurs qui poussent dans un sens ou dans l’autre ? Y’a-t-il des échelles de temps affectées et pas d’autres ? Des régions cérébrales associées ? On connaît assez bien le rôle du noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus dans les rythmes circadiens, ceux qui font fluctuer nombre de nos cycles biologiques autour de 24 heures.

Chose certaine, notre perception du temps varie. Les choses ne sont toutefois pas toujours aussi simples. C’est ce dernier phénomène qui pourrait expliquer, du moins en partie, l’expérience communément rapportée que les années passent plus vite en vieillissant. Les bases neuronales de la perception du temps. Le temps n'est pas un stimulus comparable à un son ou à une image.

Les bases neuronales de la perception du temps

Souvenirs et émotions, façonnés par le temps. Les émotions humaines – la peur, la joie, le dégoût, la surprise, la tristesse et la colère – modifient la façon dont on perçoit un événement et sa durée.

Souvenirs et émotions, façonnés par le temps

Marion NOULHIANE est enseignante et chercheuse en neurosciences à l'Université Paris Descartes et dans l'Unité inserm umr 663 Épilepsie de l'enfant et plasticité cérébrale de l'Hôpital Necker à Paris. Les travaux présentés ici ont été réalisés au Laboratoire de neurosciences cognitives et d'imagerie cérébrale (lena cnrs upr 640) à Paris et au Laboratoire de psychologie et neuropsychologie cognitives à Boulogne, en collaboration avec les étudiants de l'Université Paris Descartes. La notion de temps se fonde sur un passé, un présent et un futur. Le cours du temps apparaît fluide : les événements s'enchaînent en s'inscrivant dans la mémoire.

Un paramètre influe toutefois sur cette mémoire des événements : les émotions. Pourquoi le temps paraît parfois si long. L'élasticité du temps dans notre cerveau et en physique. Avec Claude Debru et Pierre Buser, auteur du Temps, instant et durée, membres de l’Académie des sciences Pourquoi avoir cette étrange sensation que le temps est élastique : il passe vite lorsqu’on est pressé et lentement lorsqu’on s’ennuie ? Claude Debru et Pierre Buser se sont intéressés aux questions actuelles que se posent les neurosciences sur la construction cérébrale du temps vécu.

Car le temps humain n’est pas lisse et ordonné, il est dissymétrique et orienté comprenant à la fois passé, présent et futur. Et il en va de même en physique pour nos horloges et nos sabliers qui se décalent irrémédiablement petit à petit. C’est la démonstration parfaite de la dilatation du temps, une expression de la relativité générale chère à Einstein... ! A la recherche du temps perçu. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Marc Gozlan Le temps fait partie intégrante de notre vie quotidienne, que nous soyons pressés, reposés, sous l'emprise d'une émotion ou en proie à l'ennui.

Qu'il s'agisse de marcher, conduire, écouter de la musique, entendre la sonnerie du téléphone, participer à une conversation ou faire du sport, le temps est là : omniprésent et immatériel. Alors que la perception de la vue, du toucher, de l'ouïe, de l'odorat, du goût met en jeu des récepteurs sensoriels spécialisés, il n'existe aucun récepteur spécifique du temps ! Les neurosciences révèlent le pouvoir de l'inconscient.