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Rio + 20, Rio pour rien. A Rio de Janeiro, vingt ans après les promesses du premier Sommet de la Terre, ce n’est pas à un concert des nations engagées sur le chemin d’un authentique développement soutenable que nous avons assisté. Ce n’est pas l’enthousiasme, la responsabilité et la détermination à relever le plus grand défi de l’histoire que nous avons vus. Une fois de plus, la « communauté internationale » s’est contentée du plus petit dénominateur commun. Exit, l’Organisation mondiale de l’environnement. Oubliés, les engagements chiffrés. Et, puisque le ridicule ne tue pas, on a pu tranquillement recycler les Objectifs du millénaire sur l’éradication de la pauvreté en 2015, en Objectifs pour le développement durable.

Signés en 2000, ils n’auront – bien entendu – pas été tenus. La déclaration de Rio + 20, ce n’est en définitive qu’un triste parchemin signant le triomphe d’une époque : celle du consensus mou. Le théâtre des marionnettes Certes, cette prise de conscience n’est pas réjouissante. Qui est vraiment responsable du changement climatique. Quels sont les pays qui émettent le plus de gaz à effet de serre et donc contribuent aux changements climatiques qui affectent la planète ? La question est récurrente mais se pose avec acuité alors que doit s'achever, vendredi 9 décembre au soir, la conférence de Durban sur le climat, avec l'espoir de voir les 193 Etats réunis en Afrique du Sud accoucher d'un accord sur une réduction des rejets carbonés. Dans cette recherche de la responsabilité, sous-jacente aux débats et génératrice de tensions entre pays, Le Guardian vient de publier un nouvel outil interactif agrégeant de nombreuses données climatiques.

Les chiffres sont connus : ce sont ceux de l'Agence d'information sur l'énergie, organisme américain indépendant qui publie chaque année des statistiques sur les émissions de gaz à effet de serre. Les émissions de CO2 actuelles Les émissions de CO2 actuelles par personne Les émissions de CO2 historiques Les émissions en fonction de la consommation Audrey Garric. Rio+20 : « L’abîme ou la métamorphose ? » Nous sommes à un carrefour. Au carrefour des choix de société. Nous sentions que nous en approchions, depuis quelques années, depuis l’émergence de nouvelles revendications politiques combinées à une multitude d’initiatives qui remettent en question les modes de vie et de pensées, qui font entrer le culturel, le social, l’environnemental et des valeurs relationnelles dans nos quotidiens. « Nous y sommes » disait l’écrivaine Fred Vargas fin 2008. « L’abîme ou la métamorphose », ce titre emprunté à Edgar Morin, philosophe français, penseur de la crise et du changement, ne pouvait résonner mieux à la veille de Rio+20.

Ne pouvait raisonner mieux… Edgar Morin, qui signe la postface de cette étude, aime à rappeler que « la réflexion sur le monde d’aujourd’hui ne peut s’émanciper d’une réflexion sur l’Histoire universelle » [1]. La première partie s’attache à définir l’abîme dans lequel la Révolution industrielle nous a entrainés. POINTSUD_06_www.pdf (Objet application/pdf)

Otage des intérêts économiques français en Amazonie ? Raoni recevait mardi 27 septembre des mains de Bertrand Delanoë le diplôme de citoyen d’honneur de la Ville de Paris .© Ian Packer/Survival Source : les nouvelles de SURVIVAL n°81 - Octobre 2011Le leader kayapo Raoni Metuktire, venu en France fin septembre pour défendre la cause de la forêt amazonienne, s’est retrouvé pris au piège d’une intrigue politico-financière. Raoni, leader des Kayapo d’Amazonie brésilienne, était en France du 19 au 30 septembre 2011 pour récolter des fonds et poursuivre son combat contre Belo Monte sur le fleuve Xingu. Il était déjà venu en mai 2010 demander un soutien à la France à son combat contre la construction du barrage. Ce barrage, qui, s’il est construit, sera le troisième plus grand au monde, s'inscrit, avec celui de Jirau, sur le fleuve Madeira, dans le cadre du 'Programme de croissance accélérée' mis en place en 2007 par le président Lula.

Parallèlement, JP Dutilleux fut reçu au Ministère de la Coopération, sans Raoni, pour négocier un financement. 06/01 > BE Etats-Unis 292 > Comment déterminer objectivement les résultats d'une ville en matière de développement durable ? Energie & EnvironnementComment déterminer objectivement les résultats d'une ville en matière de développement durable ? Quelle est votre ville idéale ? Et comment comparer les villes entre elles ? La réponse à ces questions intéresse fortement les municipalités et les entreprises qui sont en charge de façonner les villes de demain.

Outre les méthodes de réflexion participative, très en vogue, de nombreux classements mettent régulièrement les zones urbaines en compétition sur différents critères. La liste des critères de comparaison entre villes est infinie. Même en restreignant le champ d'étude aux performances en termes de développement durable, on trouve une grande variété de critères individuels susceptibles d'en quantifier les différentes facettes. Une multitude de critères liés au développement durable pour caractériser les villes... => La plus forte production d'électricité à partir d'énergie renouvelable => Transport.

50618410.pdf (Objet application/pdf) Reclaim_the_UN_rapportFOEI.pdf (Objet application/pdf) Note de décryptage des enjeux de la conférence Rio+20.