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La traite arabo-musulmane (VIIe-XXIe siècle)

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Traite arabe. La traite arabe, sous-ensemble principal de la traite orientale, désigne le commerce des êtres humains du VIIIe siècle jusqu'à nos jours, sur un territoire qui comprend et déborde largement l'aire arabe.

Traite arabe

Certains royaumes africains ont activement participé à ces entreprises, à des degrés divers ; certains émirats du Sahel, comme le Kanem-Bornou, l'Ouaddaï ou le Mahdiyah, vivaient principalement de la traite orientale[1]. L'un des plus grands centres de concentration et de vente d'esclaves[2], Tombouctou, accessible aux seuls musulmans, se situait hors de l'aire politique arabe proprement dite, mais non de sa zone d'influence culturelle. Esclavage dans le monde arabo-musulman. Les études historiques attestent que l'esclavage était pratiqué en Arabie pré-islamique, principalement pour des tâches domestiques et selon des conditions variées[1].

Esclavage dans le monde arabo-musulman

L'islam prend donc naissance dans un monde dont l'esclavage est une composante. Selon Salah Trabelsi, « les récits historiques et littéraires classiques convergent pour établir la présence des esclaves à tous les échelons du monde arabe et à toutes les étapes de son histoire »[1]. L'étude de l'esclavage dans le monde arabo-musulman est encore un sujet de recherche mal approfondi, particulièrement pour les époques reculées. Les textes font principalement connaître la situation des castes supérieures d'esclaves, au détriment des catégories serviles inférieures[2]. Pour Salah Trabelsi, les études actuelles ont tendance à donner une trop grande part au schéma classique d'un esclavage plus moral dans le monde arabo-musulman[2]. L’autre esclavage : un aperçu de la traite arabo-musulmane. La France hexagonale s’apprête à commémorer, le 10 mai, la "Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition".

L’autre esclavage : un aperçu de la traite arabo-musulmane

Cette date revêt une importance particulière pour les Guadeloupéens, Martiniquais, Guyanais, Mahorais et Réunionnais, qui célèbrent par ailleurs l’abolition de l’esclavage dans leurs territoires respectifs à des dates différentes (27 avril à Mayotte, 22 mai à la Martinique, 27 mai à la Guadeloupe, 10 juin en Guyane et 20 décembre à la Réunion). Jusqu’à présent, les formes d’esclavage et de traite les plus documentées et analysées concernent la traite transatlantique.

Nombre d’essais, de romans et de films, comme « 12 Years a Slave », récemment récompensé d’un prestigieux Oscar à Hollywood, ont permis à un large public de connaître les pans tragiques de cette histoire. Mais l’Europe n’a pas eu le monopole de la traite. Quelles ont été les caractéristiques de la traite arabe par rapport à la traite transatlantique ? 622 au XXe siècle - L'esclavage en terre d'islam. Après la mort du prophète Mahomet et la soumission de la péninsule arabe, les musulmans conquièrent les rives méridionales et orientales de la Méditerranée. Multipliant les prises de guerre, ils prolongent dans ces régions l'esclavage à la mode antique. Ils inaugurent aussi une longue et douloureuse traite négrière qui va saigner l'Afrique noire jusqu'à la fin du XIXe siècle. L'esclavage en terre d'islam est hélas une réalité qui dure comme le montre l'anthropologue Malek Chebel. Esclavage: la traite orientale et la traite des Blancs. Sylvie Neidinger rappelle sur son blog, à propos d’une quinzaine sur les vestiges la traite africaine à Genève, qu’une forme d’esclavage continue actuellement en Europe.

Esclavage: la traite orientale et la traite des Blancs

Elle a le visage des mendiants de nos rues. A propos de la quinzaine, ses organisateurs s’attachent exclusivement à la traite atlantique, dans laquelle les européens ont d’abord acheté des esclaves aux arabes, puis aux marchands africains qui vendaient leurs propres frères de couleur. 1930-Kessel sur la trace des marchands d'esclaves au Yemen. De gauche à droite : Monfreid, Kessel et le guide Abdi.

1930-Kessel sur la trace des marchands d'esclaves au Yemen

Le Matin, 5 juin 1930 Jeune journaliste et écrivain déjà prometteur, Kessel arrive à convaincre le journal, qui connaît une baisse constante de son tirage depuis la fin de la Grande Guerre, de financer son projet d’enquête. Une semaine avant le début de sa publication, le quotidien en fait déjà la publicité en une (Le Matin du 20 mai 1930).

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