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Université, recherche

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Grand emprunt: l'université retient son enthousiasme. Des milliards d'euros, ça fait rêver... Surtout à l'université et dans la recherche où l'on n'est pas bien riches. Malgré tout, le Grand emprunt célébré aujourd'hui par Nicolas Sarkozy suscite nombre de critiques, notamment sur le fait que l'on ignore quand les sommes promises arriveront. Sur le papier, près de 19 milliards d'euros du Grand emprunt - rebaptisé Investissements d'avenir - sont réservés à l'enseignement supérieur et à la recherche. Parmi ceux-ci, - 11 milliards vont au supérieur et sont répartis comme suit: 7,7 milliards vont aux Campus d'excellence rebaptisés Initiatives d'excellence (ou Idex pour aller plus vite): il s'agit de constituer environ dix grands pôles pluridisciplinaires qui, selon ses promoteurs, vont faire rayonner la France alors qu'elle est perdue dans les classements internationaux de type Shanghai, 1,3 milliards vont au Plan campus - à ne pas confondre avec les campus d'excellence précédents, car il s'agit ici essentiellement de rénovation immobilière,

Pétition Non à la RGPP dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche - IUFM PARIS EN LUTTE. Repères : l'autonomie des universités - ENSEIGNEMENT. Université : les ratés de l'autonomie (1) - Jade Lindgaard, Mediapart, 3 novembre 2010. Pour lire cet article sur le site de Mediapart . La réforme des universités est devenue le symbole de sa réussite : « », se félicite Nicolas Sarkozy le 24 septembre , « » Et « ».

Tout aussi ravie, Valérie Pécresse : « » Dans une interview aux , fin septembre, elle prévient : « » Oubliée, la plus longue grève de l’histoire de l’université contre la loi sur l’autonomie, en 2009 (voir sous l’onglet Prolonger). Rentrée 2010. Alors que le mouvement contre la réforme des retraites remplit les rues de lycéens, les étudiants défilent en groupes épars. La LRU a-t-elle réussi à réformer la réputée irréformable université ? Sur le terrain, les premiers effets de la réforme se manifestent. Premiers déficits budgétaires Cet argument des moyens supplémentaires sert aujourd’hui de bannière promotionnelle au gouvernement.

Ces situations de crise ne résument pas à elles seules la réalité de l’application de la LRU. Une université en déficit après l’acquisition de son autonomie ? Que s’est-il passé ? Université : les drôles effets de la course à l'excellence - Jade Lindgaard, Mediapart, 4 novembre 2010. Pour lire cet article sur le site de Mediapart. Peu d’étudiants dans les rues contre la réforme des retraites : les campus ont-ils été pacifiés par la loi sur l’autonomie ? Deux ans après son adoption, un an après le plus gros mouvement de contestation universitaire depuis 1968, Mediapart enquête sur les ratés de la LRU. Après l’examen hier des conséquences de l’autonomie budgétaire, nous nous attardons aujourd’hui sur la deuxième contre-vérité de la communication triomphaliste du gouvernement : toute excellence est bonne à prendre. « Dans une société de la connaissance, le niveau d’exigence doit être plus élevé que jamais. Il n’est pas question de revenir sur cette notion d’excellence », Nicolas Sarkozy, vœux au monde de l’éducation et de la recherche, 11 janvier 2010.

Avec la LRU, il est plus facile d’accorder des primes aux collègues les plus méritants ou les mieux appréciés. Pendant l’entretien avec Mediapart, soudain, le téléphone sonne. Etudiants sélectionnés sur CV. Université : dans le maquis des réformes - Jade Lindgaard, Mediapart, 6 novembre 2010. Pour lire l’article sur le site de Mediapart. Peu d’étudiants dans les rues contre la réforme des retraites : les campus ont-ils été pacifiés par la loi sur l’autonomie ? Deux ans après son adoption, un an après le plus gros mouvement de contestation universitaire depuis 1968, Mediapart enquête sur les ratés de la LRU. Troisième contre-vérité de la communication triomphaliste du gouvernement : les universités sont devenues « fières ». L’université « a retrouvé sa fierté. Comme les grandes écoles, elles sont en train de se forger une identité propre : les cérémonies en toge de remise de diplômes s’y multiplient », Valérie Pécresse dans une interview au Parisien, le 13 septembre 2010.

Presque tous les universitaires contactés par Mediapart le long de cette enquête affichent plus qu’un malaise, un désarroi. « Le problème, c’est que la réforme n’est pas claire. Une dernière anecdote met en cause directement l’attitude des responsables politiques vis-à-vis de l’université. Universités : les premiers dégâts de l’autonomie. «Ce qui se passe dans les universités est absolument extraordinaire », s’enflamme régulièrement Nicolas Sarkozy. Trois ans et demi après son adoption, la loi libertés et responsabilités des universités (LRU) est devenue l’un de ses thèmes favoris. Et alors que 22 facs sont passées à « l’autonomie » le 1er janvier, portant le total à 73, le chef de l’État entend bien faire passer cette réforme pour l’une des grandes réussites de son quinquennat. Seulement voilà, la communauté universitaire, largement mobilisée contre la loi LRU en 2009, est loin de partager son enthousiasme.

Et constate, jour après jour, les premiers effets délétères de ce détricotage sans précédent de l’université et de la recherche publique. Selon les termes de la loi LRU, les 73 établissements « autonomes » gèrent désormais eux-mêmes leur budget et leurs ressources humaines. Dotation de l’État sous-estimée Le ministère de l’Enseignement supérieur relativise, invoquant « des cas particuliers ».

Qu’importe. Un partenariat. Où mène la tant vantée "autonomie" des universités ? Le 27 octobre, dans un article intitulé « Le lifting géants des universités », Le Post évoque l'inauguration par Valérie Pécresse de l'exposition « 12 campus du 21ème siècle ». Expositions, « liftings »... est-ce cela dont l'enseignement supérieur et la recherche français ont besoin ?

Le 27 octobre également, avec le titre « Les projets du Plan Campus présenté à Sarkozy », France BTP évoque la présentation à Nicolas Sarkozy, par Valérie Pécresse, des cinquante-huit chantiers du Plan Campus. De même, notre article du 27 octobre sur ce blog : « CNRS - universités : non au projet d'accord-cadre ! » souligne la gravité du projet d'accord-cadre entre le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et la Conférence des Présidents d'Université (CPU) qui sera soumis demain au Conseil d'administration du CNRS.

Notre article de ce jour « Carmen de Jong saisit la présidence du CNRS » : ou encore : Où mène la tant vantée "autonomie" des universités ? (II. Le Monde du 26 novembre porte à la une, dans son édition papier, le titre fort parlant « L'Europe condamnée à la rigueur unique » (France, Irlande, Espagne, Portugal..), pendant qu'Aujourd'hui en France écrit à son tour à la une « Les exilés fiscaux adorent Bruxelles », et emploie le titre « Bruxelles, l'eldorado des riches français ». D'après Les Echos, « La folle flambée des prix des logements se généralise », alors que « Au plus bas depuis deux mois, l'euro reflète la fragilisation de la région ». En clair, tout devient de plus en plus cher, lointain et inaccessible pour la grande majorité de la population pendant que quelques-uns réalisent des bénéfices faramineux.

Tel est également le contexte de la marchandisation accélérée de l'enseignement supérieur et de la recherche par le biais d'un processus de privatisation général. L'avenir des universités devient de plus en plus un problème global dans l'ensemble des pays occidentaux. La Convention cadre signée par la CPU et le MEDEF : Impact et limites de l’autonomie dans une université de recherche un an après le passage aux responsabilités et compétences élargies. Autonomie universitaire : Bas les masques ! | le blog de Gilbert Béréziat.

Emblématique de l’apathie universitaire qui étouffe Paris Sud, son président Guy Couarraze se réjouit que Nicolas Sarkozy « ». Le patron de Télécom Paris, ravi d’être vassalisé, se réjouit pour sa part du « » délivré par Nicolas Sarkozy. Le PDG de polytechnique Xavier Michel quant à lui, se référant aux infrastructures partagées que Nicolas Sarkozy appelle de ses vœux, indique qu’il « ». On verra bien ce que pragmatique signifie dans sa bouche, combien d’étudiants d’Orsay seront accueillis dans les logements de polytechnique et combien d’élèves polytechniciens accepterons, si tant est qu’on le leur propose, d’habiter au CROUS de Bures sur Yvette ! En réalité Nicolas Sarkozy vient de mettre bas le masque. Les universitaires allemands avec lesquels j’ai eu le loisir de m’entretenir de l’initiative d’excellence, version Angela Merckel, en sont tous rigolards. Elle est gonflée la ministre. Valérie Pécresse n’est pas à une contre-vérité près.

Revenons à la Rome d’aujourd’hui. Budget 2011 : les présidents d’université demandent des explications, et plus de moyens. Après l’annonce de Valérie Pécresse dévoilant les moyens dévolus aux universités en 2011 , la CPU (Conférence des présidents d’université) a réagi à cette répartition dans un communiqué de presse retraçant les débats tenus lors de son assemblée plénière du 20 janvier 2011.Il aura néanmoins fallu de longues heures pour finaliser la formulation de cette synthèse, publiée seulement le lendemain de la réunion des présidents. Nul doute que le bureau de Louis Voge l a voulu peaufiner le texte de cette prise de position, la première depuis son élection en décembre 2010 à la tête de la CPU.

Outre les nombreuses relectures, la CPU a témoigné de son souci de « réellement retracer les différents points du débat » – ce qui est bien le cas, se réjouit le président de Paris 13 Jean-Loup Salzmann , qui disait la veille craindre de lire un texte « affadi ». Pour des moyens supplémentaires Quels critères de répartition ? Les universités de recherche dénoncent un « Gosplan » François Garçon, auteur de "Enquête sur la formation des élites" : "Le mode de recrutement des enseignants-chercheurs relève soit du bricolage, soit du brigandage" Propos recueillis par Fabienne Guimont | Publié le , mis à jour le Vous décrivez, dans votre essai, votre recrutement comme maître de conférences par l’université Paris 1 en moins d’un quart d’heure et la médiocrité que vous avez ressentie dans le milieu historique français.

Quels dysfonctionnements vous paraissent les plus flagrants dans les universités françaises d’après votre enquête ? Le mode de recrutement des enseignants-chercheurs est le point le plus flagrant de la non-excellence française des universités. Il relève soit du bricolage, soit du brigandage. Le brigandage, c’est lorsqu’un candidat « localier », chapeauté par un mandarin, est recruté pour lui servir de clone et lui succéder. Le bricolage, c’est lorsqu’on propose une short-list de professeurs étrangers [pour un jury de recrutement] mais sans moyens de les accueillir ou qu’il n’y a comme publication des postes à pourvoir qu’une ligne au fond du site du ministère.

. (1) Chez Perrin, 2011. L’auteur. Suppressions d'emplois : au tour des organismes, des universités ? Les organismes de recherche menacés Le 31 mars 2011, jour de la signature du protocole d'accord sur les agents non-titulaires (ANT) par certaines centrales syndicales, G. Tron - secrétaire d'Etat à la fonction publique - dans une interview dans Libération a évoqué le fait que « le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux devrait s'arrêter après 2012 ».

Ces propos, semant le trouble dans les rangs gouvernementaux, ont immédiatement été démentis par le ministre du Budget, réaffirmant la mesure au centre de la RGPP : « l n'y aura pas de changement de ligne. Le principe du « un sur deux » vaudra jusqu'en 2013...». Or, le 24 avril dernier, G. Tron a dit devant le « Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI » que « dans les deux ou trois prochaines années, on peut encore réduire le nombre de fonctionnaires de l'Etat ». En privilégiant l'accès au CDI dans la fonction publique par rapport à la titularisation sur des postes de fonctionnaires, G. Haut de page. Chercheur, je quitte ces labos français qui « manquent de tout » Sauvons la recherche. IDEX - UFT : Non aux OGM (Organismes Gouvernementalement Modifiés) SITE SNCS : Plan Campus - Plateau de Saclay - Initiatives d'excellence et Grand Emprunt : les tours de passe-passe du gouvernement. Contribution pour la réunion-débats à Orsay le 4 février 2011 Initiatives d’excellence et Grand Emprunt : les tours de passe-passe du gouvernement.

(Christine Eisenbeis et Arnaud Le Ny, FSU, Université Paris-Sud 11) Lancés fin juillet dans l’indifférence quasi-générale avec des délais extrêmement courts, les appels d’offre en « ex » (equipex, labex, idex) s’avèrent être de redoutables armes à munitions multiples. Outil d’artifice comptable pour afficher un budget en trompe l’oeil, organisation du déficit de la Nation au profit du patronat et renforcement des milieux financiers, ils jouent également un rôle clé dans la stratégie de déstructuration des services publics d’Enseignement Supérieur et de Recherche. Mardi 1er février 2011 par Admin. Que de mots, que de maux ... - Masterisation de la formation des enseignants. Formation des enseignants En s'écartant du discours qui lui avait été préparé pour la présentation lors de ses vœux le 19 janvier 2010 au monde de la connaissance et de la culture, Nicolas Sarkozy a fait implicitement l'aveu que les décisions et les mesures qu'il a prises ne peuvent tromper les intéressés.

Sa déclaration : "Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de reconnaître que l'on doit améliorer en permanence notre système. Et je vous le dis, mon souci au fond, c'est de mettre devant nos enfants des professeurs mieux formés, connaissant mieux leurs matières et mieux préparés à l'enseignement d'une classe d'âge, tellement diverse et parfois si difficile » ne fait que reconnaître, à mots couverts, l'échec cuisant de sa réforme de la formation des enseignants et la catastrophe qu'elle implique pour le système éducatif, les élèves, les acteurs de la formation dans les UFR et les IUFM, pour la société. Haut de page. L'avenir des IUT est dans les universités - IUT : Danger. IUT : Danger Télécharger le tract ( 54.63 kb)) Rappel des faits ...

Automne 2008: le CNESER, à l'initiative du SNESUP, s'alarme: « Avec les IUT : Pour le respect des missions, Pour des budgets et des postes1 ». Les manifestations -soutenues par le SNESUP- se multiplient. En décembre 2008, sans aucune garantie de moyens ou d'objectifs, les COM (Contrats d'Objectifs et de Moyens), dont nous contestons l'existence, sont censés rassurer la communauté IUT sur sa survie (Lettre Flash n°38, 2008 [2]). Automne 2009 : Les acteurs IUT, et avec eux la CCN-IUT, s'inquiètent de la pérennité des IUT (lettre flash n°103). Epilogue ? Automne 2010 : Une circulaire budgétaire en chasserait une autre.... Pour certaines situations emblématiques, le ministère montre qu'il pilote - le recteur de Toulouse vient d'intervenir pour que les engagements de la ministre soient respectés par l'Université Toulouse 3 pour les IUT de Toulouse et de Tarbes -.

Collegiums, écoles externes... des bricolages déstructurants. Négociations non-titulaires. Remettre à plat les Initiatives d’excellence. Prendre des mesures immédiates dès juin 2012. Les partis de gauche préparent leurs programmes, notamment en matière d’enseignement supérieur et de recherche. Que fera ou devrait faire la gauche, si elle gagne en 2012 ? Les syndicats et associations approfondissent leurs analyses et formulent leurs demandes. L’auteur donne son avis. Changer de cap On peut espérer de la gauche qu’elle affiche des objectifs ambitieux, et donc qu’elle tourne le dos aux principes destructeurs mis en œuvre depuis 2002 et aux médiocres dotations qui en découlent. Nous espérons qu’elle changera aussi de méthode. Un premier collectif budgétaire en juin 2012 pour : Relancer l’emploi scientifique, redonner espoir aux jeunes et transformer les crédits servant à payer les CDD (i.e. : ANR) en emplois budgétaires, dans le respect des instances de recrutement.

Transformer les « Primes d’Excellence Scientifique » non attribuées en amélioration des carrières, sur critères scientifiques. Accroître l’aide aux étudiants. Des mesures structurelles transitoires du type : CNRS, secteur public : quelle "rigueur" ? CNRS et "externalisation" des services. L'INRP n'existe plus. INRP : déclaration FSU- CGT- UNSA- CFDT- Solidaires - FCPE - UNEF - Les organismes de recherche menacés. "Les IUT veulent s'affranchir de la tutelle universitaire" (Le Monde, 10/11/12)