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On ne naît pas femme : on le devient. L'influence de l'éducation [...]

On ne naît pas femme : on le devient

En vérité, l'influence de l'éducation et de l'entourage est ici immense. Tous les enfants essaient de compenser la séparation du sevrage par des conduites de séduction et de parade ; on oblige le garçon à dépasser ce stade, on le délivre de son narcissisme en le fixant sur son pénis ; tandis que la fillette est confirmée dans cette tendance à se faire objet qui est commune à tous les enfants. La poupée l'y aide, mais elle n'a pas non plus un rôle déterminant ; le garçon aussi peut chérir un ours, un polichinelle en qui il se projette ; c'est dans la forme globale de leur vie que chaque facteur : pénis, poupée, prend son poids.

Ainsi, la passivité qui caractérisera essentiellement la femme « féminine » est un trait qui se développe en elle dès ses premières années. Le Deuxième Sexe. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Deuxième Sexe

Le Deuxième Sexe est un essai existentialiste et féministe[1], paru en 1949, l’année des 41 ans de son auteure, Simone de Beauvoir. Cet essai, divisé en deux tomes, est considéré comme une œuvre majeure de la philosophe. Le Deuxième Sexe s’est vendu à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde, traduit dans de nombreuses langues. Il reste à ce jour la référence de la philosophie féministe. Structure de l’essai[modifier | modifier le code] Le Deuxième sexe est divisé en deux tomes composés respectivement de trois et quatre parties.

TOME I. TOME II. Tome I: Les Faits et les Mythes[modifier | modifier le code] Introduction[modifier | modifier le code] L’invitée, de Simone de Beauvoir. La passion psychanalytique selon Beauvoir. Simone de Beauvoir et la psychanalyse ?

La passion psychanalytique selon Beauvoir

Tout laisserait à penser qu’il s’agit d’une rencontre problématique mais en réalité, il s’agit d’un dialogue profond, d’un débat de fond extrêmement fécond sur ce qui constitue les femmes, prises entre déterminismes sociaux et historiques et leur "destin physiologique" cher à la psychanalyse. Dans son Deuxième sexe, Simone de Beauvoir a convoqué les psychanalystes (entre autres Freud, et Hélène Deutsch qui valorisait une "nature féminine" et l’expérience fondamentale de la maternité) aux côtés de la littérature, de l’anthropologie et de la philosophie pour expliquer la condition féminine.

C’est parce que ce dialogue est mal connu que la revue L’homme et la société vient de publier les actes du colloque "Simone de Beauvoir et la psychanalyse" qui avait eu lieu en 2010 à Paris, à l’initiative des psychanalystes Danièle Brun et Julia Kristeva. Simone de Beauvoir. Je crois que Simone n'a pas sa chambre à l'auberge (j'espère que je ne me trompe pas ) donc je me permets de lui ouvrir un topic.

Simone de Beauvoir

J'avais envie depuis très longtemps de lire les Mémoires d'une jeune fille rangée, comme je dois travailler sur l'écriture de soi en ce moment pour mon cours de français je me suis dit que c'était le moment ! Et je n'ai pas du tout été déçue. J'ai dévoré ce livre. Je ne sais pas trop par où commencer... Simone de Beauvoir nous offre ici une oeuvre passionnante.

Mais elle dit clairement qu'elle a pris conscience de beaucoup de choses avec le recul. J'ai adoré découvrir sa vie, ses pensées, la façon dont elle s'est détachée de la religion, de la bourgeoisie, ses révoltes, sa soif d'absolu... Son écriture est fluide, élégante mais elle est toujours franche; Simone n'est tendre avec personne.

La Fauteuse du mois : Simone de Beauvoir. Impossible de ne pas parler d’elle dans un numéro « Féminismes ».

La Fauteuse du mois : Simone de Beauvoir

Simone de Beauvoir est en quelque sorte la féministe par excellence, emblématique, iconique. Trop souvent, on ne retient d’elle que la célèbre formule « On ne naît pas femme, on le devient » ; parfois aussi, on la réduit à n’être que la compagne de Sartre. Souvent, elle fait peur, ou agace. C’est pourquoi on a aussi souvent tenté de « lisser » son image, publiant ses fesses en couverture (Le Nouvel Observateur, 2008) pour rassurer : c’est donc aussi une femme (et pas seulement un cerveau austère et revêche ?)

, ouf ! Mais alors, qui est-elle ? Cette icône du féminisme ne se destinait pas à une telle carrière. Pendant des années, elle se tiendra à l’écart du mouvement féministe, lui accordant sa sympathie mais décidant de faire confiance à l’avenir pour l’amélioration du sort des femmes : « je pensais que la condition féminine évoluerait en même temps que la société », écrit-elle dans Tout compte fait (1972). La différence des sexes chez Adrienne Sahuqué et Simone de Beauvoir : leur lecture des discours biologiques et médicaux.