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Critiques

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Les biais et erreurs des études scientifiques. Le dictionnaire définit le biais comme une "inclination unilatérale de l'esprit ". Pour ce qui concerne les études scientifiques, il définit une disposition systématique de certains essais à produire des résultats meilleurs ou pires que dans d'autres modèles d'études. Mal commencé, mal terminé Lorsqu'un biais est découvert, il résulte, la plupart du temps, en une importante surestimation des effets du traitement. Des essais avec un protocole médiocre rendent les traitements plus efficaces qu'ils le sont en réalité. C'est pourquoi les bons guides pour revues systématiques suggèrent des stratégies afin de minimiser ces biais, en évitant notamment d'y inclure les études contenant des sources de biais connues.

Mais ces avertissements sont plus souvent ignorés que pris en compte. Le processus de randomisation est très important car il élimine les biais de sélection dans les études. Les résultats étaient frappants et parlants, comme le montre le tableau. Les exemples abondent. Médecines parallèles et erreurs de raisonnement. Dr Barry Beyerstein Pourquoi tant de gens intelligents et raisonnables dépensent tant d'argent en produits et thérapies de médecine dite "alternative", alors même que ces derniers sont inutiles ou dangereux et n'ont pas fait l'objet de tests scientifiques rigoureux ? Plusieurs réponses à cette question : Si seuls les ignorants et les plus crédules avaient foi dans les déclarations tirées par les cheveux, il n'y aurait pas besoin d'expliquer davantage l'abondance de bêtise dans la société moderne.

Mais curieusement, de nombreuses personnes, qui ne sont ni idiotes ni incultes, s'accrochent à des croyances pourtant réfutées par la science. Par exemple : des gens diplômés de l'enseignement supérieur, et même certains médecins, acceptent certains aspects de la médecine dite "complémentaire et alternative", y compris le magnétisme, l'iridologie et l'homéopathie. Les consommateurs de telles thérapies peuvent être rangés en gros en deux groupes. Notes:1- Nisbett R, Ross L. Les thérapies alternatives et la psychologie de la croyance.

Par James Alcock, PhD in Scientific Review of Alternative Medicine, 1999. En 1988, je faisais partie d'une délégation de 6 personnes du Committee for the Scientific Investigation of Claims of the Paranormal (CSICOP) en visite en République Populaire de Chine. Nous avions été invités afin d'étudier le Qi Gong, un système vitaliste de croyances qui, entre autres choses, est employé pour diagnostiquer et guérir toute sorte de maladie; et les capacités d'un groupe d'enfants qui, disait-on, pouvait lire avec leurs aisselles.

Durant notre séjour à Pékin, j'ai développé une angine à cause, je pense, de la pollution de l 'air. Ce qui me gênait pour discuter et prendre la parole lors des conférences. Je suis donc allé à l'hôpital de Pékin, et après un rapide examen, on me donna des médicaments. Or, après notre retour de Chine, Paul Kurtz raconta cet incident dans un article du journal du CSICOP, le Skeptical Inquirer. Et le Dr Cloutier de conclure, ironique : Mais j'allais mieux. Douze questions à poser lorsqu'on évalue une "médecines douces" Dr. Dominic Larose. Chaque jour apparaissent de nouvelles théories médicales et de nouvelles thérapies. Comment faire pour démêler les innovations sérieuses et bienvenues des prétentions farfelues et dangereuses ?

Ce questionnaire pourrait nous y aider. 1 - Y a-t-il un "inventeur" ? D'emblée : mauvais signe. 2- Est-ce que la thérapie prétend couvrir l'ensemble des maladies ? Les causes des maladies sont multifactorielles et, donc, penser qu'il n'y en a qu'une seule est suspect. Dans le cadre de tous ces systèmes, on n'aurait jamais découvert l'importance du tabac comme facteur dans les cancers et les maladies cardiovasculaires. 3- Cette thérapie ou cette "science" existe-telle depuis des millénaires ? Très mauvais signe. 4- Est-elle est très populaire ailleurs, dans d'autres pays que le nôtre ?

Beaucoup de recherches sont positives, mais publiées dans des périodiques obscurs, non disponibles. 5- Prétend-t-on qu'il y a un complot pour prévenir son utilisation ? Votre résultat : /12. Pourquoi la pseudo-médecine semble-t-elle marcher ? "Quand on a la santé, c'est pas grave d'être malade". Francis Blanche Au moins 10 sortes d'erreurs peuvent convaincre n'importe qui d'intelligent ou d'honnête qu'une guérison a bien eu lieu quand ce n'est pas le cas. Ceux qui font profession de vendre des thérapies de quelque sorte que ce soit, ont l'obligation de prouver, avant tout, que leur traitement est sans danger et, secondement, qu'il est efficace. Cette dernière obligation est souvent la tâche la plus difficile à réaliser parce qu'il existe de nombreux chemins relativement subtils pouvant conduire tout être intelligent et honnête (aussi bien chez les patients que les chez thérapeutes) à considérer qu'un traitement ait guéri quelqu'un quand il n'en est rien.

Pour pouvoir distinguer une amélioration causale d'une amélioration fortuite, pouvant suivre toute intervention, toute une batterie de procédures objectives se sont développées dans le but de tester les remèdes putatifs.