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Eva Joly demande un audit sur les centrales françaises par un pays tiers. La grande majorité des Français en faveur d'une réduction du nucléaire. La catastrophe de Fukushima a réveillé la peur du nucléaire à travers le monde, et notamment en France où plus de 80% de la population souhaite une réduction de la part de cette énergie au profit d'autres sources d'énergie. Un sondage Ifop réalisé pour France Soir a été publié ce mardi. Il révèle la crainte des Français quant aux dangers du nucléaire, et leur volonté de voir cette énergie progressivement réduite au profit d'autres sources. 83% des personnes interrogées ont ainsi répondu "oui" à la question "Souhaitez-vous que la France, d’ici vingt à trente ans, diminue, de façon significative, la part du nucléaire au profit d’autres sources d’énergie ? ". Un souhait revendiqué par 90 % des sympathisants de gauche, 66 % des électeurs de l’UMP, 80% des sympathisants de François Bayrou, et 79 % de ceux du FN.

Avez-vous déjà partagé cet article? Jean-Marie Pelt : "Avec le nucléaire les hommes se sont pris pour des dieux" - Écologie. Après Fukushima, l’énergie nucléaire vous parait-elle être une énergie d’avenir ? La réponse est un non clair et massif. Je le pense depuis sa promotion vigoureuse en France il y a trois décennies. C’est une énergie qui est tout sauf durable, car elle repose sur l’exploitation d’un minerai, l’uranium, qui est une ressource limitée et située hors de nos frontières, ce qui met à mal l’argument de l’indépendance énergétique. Ensuite, il y a l’énorme problème de la durée de vie de ses déchets : des centaines de milliers d’années ! Enfin, quand il y a un accident, on le voit à l’heure actuelle au Japon, ses conséquences potentielles sont tellement monstrueuses qu’il suffit à discréditer cette énergie. Pourtant, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, les partisans du nucléaire mettent en avant son absence d’émissions de CO2.

Après les accidents de Three Miles Island et de Tchernobyl, c’est, en effet l’argument qu’on a mis en avant pour lui redonner une seconde jeunesse. Nucléaire: L'écologiste Michèle Rivasi réagit au discours de Tokyo de Nicolas Sarkozy. Quel modèle énergétique pour le Japon de demain ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Gérard L'accident nucléaire de la centrale de Fukushima a mis en évidence les failles du système de production d'électricité japonais, avec un fournisseur au bord de l'asphyxie financière, un rejet par la population de l'électricité nucléaire et des difficultés d'approvisionnement dans la moitié nord-est du pays. Mais le Japon pourrait aussi profiter de son avancée en matière de recherche sur les économies d'énergie. Les spécificités du modèle électrique japonais Dix grandes entreprises électriques, chacune ayant un monopole régional, se répartissent 85 % du marché de la fourniture d'électricité au Japon.

Ces compagnies privées contrôlent à la fois la production et les infrastructures de distribution d'électricité. Un système électrique dual Dans le nord-est de l'île de Honshu (région qui comprend l'agglomération de Tokyo et ses 30 millions d'habitants), la capacité de production d'électricité a diminué de 20 %. Nucléaire: la promesse bidon de Sarkozy. Par Pascal Canfin «Si une centrale ne passe pas les tests de sûreté, elle sera fermée, c’est clair», a promis vendredi Nicolas Sarkozy à la sortie du Conseil Européen où les Etats ont décidé de mettre en œuvre des stress tests (tests de résistance) pour les centrales nucléaires européennes. Une promesse de Nicolas Sarkozy sans grande conséquence. En effet, la démarche de stress tests nucléaires s'inspire directement des stress tests bancaires menés par la Commission Européenne en 2010.

Et semble vouloir en reprendre les mêmes principes absurdes. Tout comme les banques, les opérateurs nucléaires réaliseront les tests eux-mêmes sous le contrôle des autorités de sûreté nucléaire nationales. En effet, en cas d'échec au stress test, la fermeture de la centrale serait dans nombreux cas l'unique solution. En juillet 2010, l'Autorité bancaire irlandaise avait déclaré que toutes les banques irlandaises avaient passé les stress tests avec succès... Photo Fessenheim © Reuters. Ni nucléaire ni gaz de schiste mais « une transition énergétique » Thierry Salomon était jeudi à Montpellier pour présenter le scénario de l’association Négawatt visant à réduire la consommation énergétique française selon trois axes : sobriété, efficacité, énergies renouvelables.

Et sans changement radical de notre mode de vie. La catastrophe en cours au Japon conduit les médias à poser la question de la faisabilité de la sortie du nucléaire. Et pour y répondre ils découvrent – ou se rappellent – (1) l’existence de l’association Négawatt et de Thierry Salomon, son président. Mais pour l’Héraultais, le problème de l’énergie est bien plus large que la question du nucléaire. D’ailleurs, jeudi, il était l’invité d’Europe écologie-Les Verts au Corum de Montpellier pour une réunion sur le gaz de schiste. . « Une vraie urgence » « Si nous continuons sur cette voie, la vraie crise est devant nous », écrit l’association Négawatt en introduction de son scénario 2006.

Alors que faire ? « Consommation débridée » Premier pilier du scénario Négawatt : la sobriété. Voici le plan des écolos pour sortir la France du nucléaire en 2035 - LePost.fr. Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit. La catastrophe nucléaire japonaise a ravivé le débat sur le nucléaire en France entre les partisans de l'atome et les écologistes. Nicolas Sarkozy a encore répété mercredi en conseil des ministres qu'il n'était "pas question pour la France de sortir du nucléaire", soulignant la "pertinence" du choix de l'énergie nucléaire par la France comme "élément essentiel" de son indépendance énergétique.

De leur côté, les écologistes réclament un débat national sur le sujet avant 2012 en France, qui possède le deuxième parc nucléaire au monde, avec 58 réacteurs répartis sur 19 sites. "Opposés au nucléaire depuis 35 ans", les écologistes militent pour un changement de stratégie de la politique énergétique de la France, qui aboutisse, à terme, à une sortie du nucléaire.

D'accord mais comment ? Concrètement, quel est le plan des écolos pour se passer du nucléaire, qui fournit environ 80 % de l'électricité du pays ? L'idée générale de ce plan ? (Source : France Info) Nucléaire : la routine et l'enfer. Fukushima, le cygne noir - Idées. Fukushima est-elle vraiment un cygne noir ? Non pas un signe à la façon main de Dieu, non un cygne palmipède ? Comment Fukushima serait-elle un cygne noir ? Vous allez voir... L'enchainement des catastrophes qui a mené à l'accident nucléaire de Fukushima était hautement improbable, mais pas impossible. Un sismologue déjà, au Japon, dit qu'il l'avait prévu, qu'il avait mis en garde ses supérieurs. Et comme avec le 11 septembre ou la crise financière, même si personne ou presque n'avait vu venir les événements, on ne va pas tarder à reconnaître qu'ils étaient prévisibles. Alors, pourquoi sommes-nous toujours sidérés devant les catastrophes ou les révolutions ?

Pourtant nous sommes entrés dans un monde incertain, selon le titre d'un livre prémonitoire de trois sociologues au tournant des années 2000, un monde d'incertitudes. Un homme a cherché à comprendre pourquoi. C'est un livre complètement déroutant et assez génial, il faut le dire, en tout cas très stimulant, fourmillant d'anecdotes. "Apocalypse" au Japon. Risque nucléaire : comment faire face à l'incertitude ? Qu'est ce qu'on est bête? Par Cécile de Kervasdoué Qu’est ce que je suis bête... Voilà les mots d'une chanson portugaise qui menace de faire le tour du monde ce matin une chanson reprise en chœur depuis ce week-end par des centaines de milliers de portugais qui ont défilé à Lisbonne Porto et neuf autres villes du pays contre le chômage et l'absence de perspectives ... depuis, la mobilisation de cette « génération dans le pétrin » ne faiblit pas... raconte le Diario Economico au Portugal alors que ses confrères du Diario de Noticias font le point ce matin sur les grèves des transports privés et publics qui suivent cette mobilisation de la génération déchirée et qui paralysent complètement le pays depuis hier soir...

Qu'est ce que je suis bête... c'est le cri d'une population entière qui tente de réveiller un gouvernement dit le Diario Economico C’est ce que la Pravda en Russie appelle la révolte d'une génération en mal de modèles... ça n'est pas rien ! Bonne journée. Une catastrophe qui fait exploser les certitudes ! Par Cécile de Kervasdoué Choc… catastrophe… tragédie … cauchemar... Les unes des journaux du monde entier se ressemblent ce matin... partout: de l'Afghanistan à l'Argentine en passant par la Suède le Brésil ou le Canada... partout les mêmes mots et les mêmes photos... la grande vague noire du tsunami ... les larmes des survivants... les 300 mille déplacés... les visages masqués des équipes de secours et bien sûr... les visions aériennes de ce désastre impressionnant… « le pire qu'ait connu le japon depuis 1945 » titrent tant le Times of India que l'International Herald Tribune américain et la presse étrangère se délecte presque ce matin encore de cette catastrophe japonaise si spectaculaire « C’est un mauvais rêve » dit encore cette habitante... « quand je suis seule je n'arrête pas de me pincer les joues, pour être sûre que c'est la réalité » le jour d'après continue l'Asian Age en Inde... c'est le nucléaire cette grande peur du nucléaire... car le Japon est le tube à essai de l'humanité!

La leçon de Fukushima: à quand une politique énergétique internationale ? Les centrales nucléaires au Japon - Source : Perry Castaneda Library ©Wikimedia La catastrophe de Fukushima, décrite par Angela Merkel comme "un événement qui va changer le monde" vient de relancer le débat sur le nucléaire. Mais au-delà du nucléaire, se profile en filigrane un défi majeur, LE défi majeur qui concerne la survie même de l'humanité à court terme: la politique énergétique, et même la nécessaire coopération énergétique internationale, face à l'épuisement annoncé des ressources fossiles (pétrole, charbon)Petit retour en arrière: en 1950, le geste fondateur de l'Europe c'est la création de la CECA, la communauté européenne du charbon et de l'acier.

Que reste-t-il aujourd'hui de cette politique énergétique commune ? Pas grand chose... Et pourtant, n'est-il pas temps de relever collectivement et internationalement ce défi énergétique et écologique, qui dépasse les frontières et qui devrait beaucoup plus préoccuper les instances internationales ? Nucléaire : trop de secrets ? Ce que les médias ne nous disent pas (ou mal) sur Fukushima. Avez-vous vu, mardi soir, au 20 Heures de France 2, le vice-président de Tepco venir « s’excuser » devant les rescapés du tsunami, déplacés de la « zone de sécurité » autour de Fukushima ?

Le grand maître de l’électricité s’inclinant devant les humbles : belle image. C’est forcément l’image qui ouvre la séquence « aujourd’hui à Fukushima » du 20 Heures de Pujadas (la veille, c’était une grand-mère rescapée après avoir passé plusieurs jours sous un frigo). Et évidemment, Pujadas n’en donnera pas le contexte de cette image. Le contexte, il faut aller le chercher en bas de la page 4 du Monde du jour. Comme je sais que vous n’avez pas forcément lu la page 4 du Monde, je vous le donne. D’après des documents WikiLeaks, dès 2006, des diplomates américains avaient signalé à leur gouvernement les failles de sécurité de la filière nucléaire nippone, et particulièrement de Tepco.

Les carences en sécurité de Tepco Je vous jure que je n’invente rien. La France ne veut pas trop d’experts indépendants. Le nucléaire est l'un des plus grands fléaux du XXIe siècle. Même au cours des événements les plus atroces, il y a toujours des optimistes pour se réjouir. A l'heure où le Japon vit une catastrophe nucléaire majeure, ils nous exhortent à assumer la "noble" tâche qui nous incombe : l'heure n'est pas à la désolation, nous disent-ils, car pourrait s'ouvrir une ère nouvelle, plus rationnelle, plus démocratique et plus juste, où il serait enfin reconnu que "le nucléaire est un bien public mondial" exigeant une gestion transnationale responsable et éclairée.

Comment peut-on en venir à proférer des énoncés aussi obscènes dans de telles circonstances ? Comment peut-on défendre l'industrie nucléaire alors que nous sont rappelées de la façon la plus terrible les conséquences de ce choix, toujours fait en dépit de l'opinion publique ? La plaidoirie parue sur Lemonde.fr (Jean-Pierre Mignard, Raphaël Romi, Sébastien Mabile et Michel Mabile : "Nucléaire : un bien public mondial") est un modèle du genre. Toute la question est là. Fukushima, et les petits caractères. Japon : nucléaire, énergie, économie/Retour sur l'UE et l'Euro. Fukushima: 25 ans après, Tchernobyl n'a pas servi de leçon. International : La part d'ombre de la filière nucléaire japonaise.

Réputée pour son opacité, la société privée Tepco, qui gère les sites nucléaires nippons, avait ignoré des mises en garde de l'AIEA. Sur la sellette pour sa gestion erratique des événements et son impréparation à la catastrophe de Fukushima, la firme Tokyo Electric Power Company (Tepco), le quatrième producteur mondial d'énergie nucléaire, traîne un vieux parfum de soufre, à l'instar des dix autres opérateurs nucléaires du Japon. Entre 1978 et 2002, 97 incidents, dont 19 jugés «critiques», ont été recensés par le Nisa, l'autorité nationale de sûreté nucléaire.

Le scandale a culminé dans les années 1990 après la découverte de rapports falsifiés sur des taux de radiation et de multiples fissures dans les canalisations du circuit de refroidissement de plusieurs centrales, dont le réacteur no 1 de Fukushima Daiichi, conduisant à l'irradiation de plusieurs techniciens. Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie. En 2002, le Japon et l'AIEA sont à couteaux tirés. [L'EDITORIAL] de Laurent Joffrin : "Débat interdit" - Opinion - Laurent Joffrin.

Le gouvernement accepte d'ouvrir un débat sur le nucléaire. Fort bien. Drôle de débat tout de même. Nicolas Sarkozy a annoncé au même instant qu'il n'était "pas question" de sortir du nucléaire. A quoi sert de débattre, dans ces conditions, puisque la conclusion est connue d'avance ? Il est possible que l'arrêt du développement de la filière nucléaire soit une mauvaise idée, que la sortie du nucléaire soit impossible sinon à très long terme. Les citoyens, en fait, n'ont pas sur ces questions de position parfaitement arrêtée. L'énergie nucléaire a quelque chose de la créature de Frankenstein. Dans ces conditions, peut-on sérieusement déclarer fermé un débat qu'on promet d'ouvrir ?

Laurent Joffrin (le mardi 15 mars 2011) > Retrouvez tous les éditos de Laurent Joffrin Nouvelobs.com. « La France est dans la religion du nucléaire », Michèle Rivasi, députée européenne. Cécile Duflot était hier à Marseille pour soutenir les candidats d’Europe Ecologie les Verts, à 3 jours du premier tour des élections cantonales. Elle s’est plus particulièrement rendue dans le quartier de Noailles, à la rencontre des habitants.

Inquiets, ils l’ont souvent abordée pour lui parler de la catastrophe nucléaire au Japon. Nous l’avons suivi. Retour en images… La secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts a terminé cette visite au théâtre Mazenod où se tenait un peu plus tard un meeting, précédé d’une conférence de presse. Michèle Rivasi, député européenne et fondatrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité) était également présente hier soir. Elle revient enfin plus précisément sur la situation au Japon et nous donne un cours assez poussé sur l’état des réacteurs et les risques encourus par la population si aucune solution n’est trouvée dans les prochains jours.

Communiqué de presse Eco Forum. Hamon (PS) : "On ne peut pas sortir du nucléaire du jour au lendemain" Noël Mamère, député-maire de Bègles (Europe Ecologie-Les Verts) "Même si la nourriture est contaminée, nous n’avons pas d’autre choix que de la consommer" Nucléaire : comment TNS Sofrès truque son sondage. {sciences²} « Le nucléaire assure l’indépendance énergétique de la France » : vraiment ? Le printemps rêvé des antinucléaires. Www.ifop.fr/media/poll/1439-1-study_file.pdf. Energie nucléaire et sécurité du genre humain: cohabitation impossible! Une catastrophe monstre. [Révélations] Areva au coeur du réacteur de Fukushima » Article » OWNI, Digital Journalism. EDF: «Que ferait-on à leur place?»

Tepco, une entreprise trop sûre d'elle-même. Delphine Bonnet - Carquefou - Elections Cantonales 20 et 27 mars 2011. Les marchés boudent le secteur du nucléaire. Tout est sous contrôle. Sortir ou pas du nucléaire: le point dans les autres pays européens.