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Emile Benveniste. Genre : Sciences et Techniques date de naissance :1902 date de décès :1976 Biographie Emile Benveniste Linguiste français, Emile Benveniste s'est illustré dans le domaine de la grammaire comparée indo-européenne. Il est à l'origine d'une théorie de la racine basée sur trois éléments : consonne - voyelle - consonne. En lexicologie, il analyse les 'Noms d'agents et noms d'actions en indo-européen'(1948) et le 'Vocabulaire des institutions' du point de vue structural. Son ouvrage 'Problèmes de linguistique générale' publié en 1965, réunit ses principaux travaux théoriques menés sur la question des temps verbaux, des cas, des personnes verbales et des relations entre fonction et formes. › Signaler une erreur sur la fiche.

Emile Benveniste. Emile Benveniste, un linguiste qui ne dit ni ne cache, mais signifie. Emile Benveniste, un linguiste qui ne dit ni ne cache, mais signifie Qu’est-ce qu’un grand linguiste ? Les grands linguistes se distinguent en ceci que, connaissant et analysant les langues, ils découvrent des propriétés du langage au travers desquelles ils interprètent et innovent l’« être au monde » des sujets parlants. Je risque cette définition pour mettre en perspective l’œuvre d’Emile Benveniste (1902-1976) avec celles de certains de ces prédécesseurs qui, quoique méticuleuses et froides en apparence, n’en ont pas moins accompagné et accéléré certaines étapes les plus décisives de l’aventure humaine.

Les conflits tragiques du XXe siècle tendent à faire oublier qu’il fut aussi le temps d’une exceptionnelle exploration du langage mis au cœur de la condition humaine : activité centrale, c’est la langue qui conditionne, contient et éclaire toutes les expériences humaines. Qu’est-ce donc que « signifier » ? La double signifiance L’écriture : centre et relais Signifiance et expérience. Differences entre la linguistique traditionnelle et moderne. Emile Benveniste s’est appliqué à dépasser le cadre structuraliste (Saussure) de l’analyse de la langue en tant que système formel pour poser les problèmes de son fonctionnement par rapport aux interlocuteurs et au contexte en général. Deux modes de signifiance de la langue : Le mode sémiotique (Saussure) on s’attache au signe linguistique.

L’unité est le signe. La langue est considérée comme structure formelle. Le mode sémantique (amorcé par Jakobson) on s’attache au discours. L’énonciation est la mise en fonctionnement de la langue par un acte individuel d’utilisation. Un déictique indiciel ou embrayeur est un mot dont l’identification de la référence dépend du contexte extralinguistique, de la situation dans laquelle l’énoncé est émis. On distingue : - les embrayeurs de personne qui renvoient aux personnes présentes dans la situation d’énonciation. . - Les déictiques spatiaux qui concernent l’espace dans lequel se produit l’énonciation. LE COURANT PRAGMATIQUE – J. L'énonciation. Enonciation. L'énonciation, disait Benveniste, est une «mise en fonctionnement de la langue par un acte individuel d'utilisation».

«En tant que réalisation individuelle, l'énonciation peut se définir, par rapport à la langue, comme un procès d'appropriation. Le locuteur s'approprie l'appareil formel de la langue et il énonce sa position de locuteur par des indices spécifiques, d'une part, et au moyen de procédés accessoires, de l'autre. Mais immédiatement, dès qu'il se déclare locuteur et assume la langue, il implante l'autre en face de lui, quel que soit le degré de présence qu'il attribue à cet autre. Toute énonciation est, explicite ou implicite, une allocution, elle postule un allocutaire. Enfin, dans l'énonciation, la langue se trouve employée à l'expression d'un certain rapport au monde. Subjectivité chez Benveniste. Jeudi 10 novembre 2011 Bibliothèque: Linguistes et sémioticiens > Benveniste (Emile) benveniste_subjectivite.pdf — Emile Benveniste, De la subjectivité dans le langage [1958], in Problèmes de linguistique générale, 1, Paris, Gallimard, 1966 [1958], pp. 258-266.

«De la subjectivité dans le langage» est une lecture indispensable pour introduire aux problématiques de l'énonciation, de l'interlocution (donc le dialogisme) et des déictiques (donc l'indexicalité). Mais la subjectivité chez Benveniste est ambiguë. Benveniste évoque la subjectivité de la pensée telle qu'elle est définie dans la philosophie classique (Descartes et Kant) quand il déclare dans «De la subjectivité dans le langage»: La «subjectivité» dont nous traitons ici est la capacité du locuteur à se poser comme «sujet». Cette thèse selon laquelle l'activité langagière est constitutive du sujet pensant précise sans la détruire la définition de la subjectivité chez Kant notamment dans L'Anthropologie: Benveniste et la représentation du sens : de l'arbitraire du signe à l'objet extra-linguistique. Simon BOUQUET Université Paris 10 SOMMAIRE : 1. Introduction2. Les textes saussuriens originaux et les questions de l'arbitraire et de la réalité extra-linguistique 2.1.

La question de l'arbitraire 2.2. La question de la réalité extra-linguistique 3. -page 107 - 1. Mon propos est d'illustrer comment la critique de Saussure par Benveniste se construit sur fond d'une perspective en trompe-l'oeil. Le CLG, comme on sait, met en forme trois séries de leçons données entre 1907 et 1911 et s'appuie sur quelques écrits personnels de Saussure. Entre ces textes originaux et le CLG, l'analogie est forte. Dans la mesure où des articles comme Nature du signe linguistique, Les niveaux de l'analyse linguistique, Sémiologie de la langue ou La forme et le sens dans le -page 108 - On pourrait montrer qu'il en va ainsi de la théorie benvenistienne du signe linguistique et de sa théorie de la phrase.

L'article de Benveniste et le CLG sont présents à tous les esprits. 2. 2.1. -page 109 - - page 110 - - page 111 - Émile Benveniste et la linguistique du dialogue. Autorité : retour aux sources. BENVENISTE, LE « JE » ET LA LANGUE. Saussure, Benveniste et la littérature. Émile Benveniste: de la linguistique à la sémiologie. L'apport d'Émile Benveniste.