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Les liens de la semaine (26 novembre)

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Médias: Le Temps (Suisse), pionnier d'un modèle payant qui marche (paywall, business model, modèle économique)Samsa | nouveaux médias. Dans la quête de solutions pour financer durablement la rédaction d’un média, nos yeux se tournent régulièrement vers les États-Unis alors que des éléments de réponse sont disponibles à portée de TGV. A Genève, Le Temps a mis en place depuis plus d’un an un paywall identique à celui du New York Times (il a même précédé le géant américain).

Et ça marche. À l’occasion de la conférence 4M Belgrade lancée par CFI [déclaration d'intérêt: j'étais l'un des co-organisateurs], Catherine Frammery, responsable de la rédaction web du média suisse a levé le voile sur les résultats de l’expérience, 14 mois après son lancement. Ils sont plus qu’encourageants. Le Temps est assez jaloux de ses données chiffrées mais il a laissé percer quelques éléments concernant son paywall à l’occasion de la conférence: Le dispositif Les résultats Audience: Pages vues: baisse de 33%;Visites: baisse de 18%;Visiteurs uniques: baisse de 10 %;Durée moyenne des visites: baisse de 10%. Business: Concours National Geographic. Eva Joly : un psychodrame en 10 tweets · helenefavier. [Exclu] MyTF1.fr invente le Tweet Replay. Le concept de Tweet Replay est à la fois simple et lumineux : visionner le replay d’une émission à travers les tweets relatifs à cette émission postés pendant le live. MyTF1.fr propose ce matin une toute première expérience autour du replay de la finale de « Danse avec les stars » diffusée ce week-end.

Tous les tweets publiés pendant l’émission avec le hashtag #DALS sont associés à ce qui se passait à l’antenne à l’instant même de leur publication et permettent ainsi d’avoir accés, en replay quasi instantané, à la séquence commentée. Avec la lancement du Tweet Replay, MyTFI.fr propose donc une nouvelle expérience de Social TV qui s’inscrit dans sa nouvelle stratégie 360 lancée en septembre et dans la perspective évidente de la TV connectée. Il est question désormais d’enrichir la télévision avant, pendant et après la diffusion à l’antenne. Un nouveau Tweet Replay sera mis en place pour la cérémonie des Miss France le 3 décembre prochain. Quel avenir pour le journalisme non lucratif ? Interview de François-Régis Hutin (Ouest-France) Le New York Times sauvé par internet. On l'annonçait mort en 2009, mais le New York Times a survécu à la crise de la presse.

Mieux, le titre semble avoir trouvé un modèle économique durable grâce à sa version en ligne. Tous les matins, la Une du New York Times est plus prompte que n’importe quelle autre source d’information à déterminer quelles vont être les informations majeures dans les prochaines vingt-quatre heures. Seth Mnookin n’a pas toujours été un défenseur du Times mais il connaît l’importance du journal. Je ne dis pas que c’est forcément le meilleur, mais c’est en tout cas le plus important. Et s’il ne croit pas à la mort très prochaine du journal, cet ancien collaborateur du Times se garde bien de s’avancer sur le long terme. Les choses ont changé, quand on regarde la dernière décennie, on se dit que l’avenir est quand même très incertain.

Souvent évoquée depuis 2009, la mort du Times aurait de nombreuses conséquences pour le monde de la presse. Journal référence La rédaction du Times en 1942. Sur le tempo du Times. Sarah Hartley, cofondatrice de N0tice : "L'information locale doit désormais prendre en compte la mobilité" Par Julien Le Bot Quoi de mieux, quand on s’aperçoit que le voisin fabrique de bien belles choses dans son atelier, que d’aller y voir de plus près.

Et de lui poser des questions. Sarah Hartley est journaliste, (multi-)blogueuse, et « community strategist » pour le Guardian Media Group. Son dada, c’est l’hyperlocal, et son dernier chantier, c’est N0tice. Entretien. Avec N0tice, Sarah Hartley ne commet pas son premier engin à vocation hyperlocale. Ce n’est pas la première fois que vous tentez de fabriquer des sites à vocations locales. C’est un projet très différent des autres. Plus précisément, par quel bout prenez-vous le problème ? N0tice repose sur la géolocalisation en temps réel. Quel est l’objectif de N0tice ? N0tice est un projet pour partie expérimental, et nous allons l’utiliser pour suivre l’évolution des usages en matière d’information local, de mobilité et de construction de communauté. Vous avez tout de même construit un outil assez facile à prendre en main ?

Tout le monde. Le meurtre du Chambon-sur-Lignon : après l'hyper médiatisation, la récup politique - Médias / Net. Presse : un procédé nouveau d'impression numérique en préparation à Limoges, Médias. L'Histoire de France en Tweets. 1274372604_cac40_3. Le “type du web” répond au grand reporter. W.I.P. demande à des invités de donner leur point de vue. Ici, Julien Pain, responsable du site et de l’émission Les Observateurs, à France 24.

Je me souviendrai longtemps de ma première rencontre avec un grand reporter de France 24. C’était en septembre 2007, juste après mon premier jour au sein de cette chaîne. J’étais parvenu à convaincre les patrons de l’époque que les contenus récupérés sur Internet et les réseaux sociaux pouvaient compléter leur couverture de l’actualité internationale. Me voilà donc devant un grand reporter, l’une des stars de la chaîne, celui qui a tout vu et tout vécu, qui a bravé la mort autant de fois que j’ai d’années de journalisme.

Les images amateures sont désormais dans un JT sur deux de France 24 Quatre ans plus tard, la question de ce grand reporter revient à peu près à se demander si, vu qu’on a déjà le fax, le Minitel et les pigeons voyageurs, on ne pourrait pas se passer d’Internet. Nous, les journalistes, avons perdu le monopole de la captation. "A la Une du 'New York Times'" : à New York, le quotidien ordinaire d'un quotidien en crise. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Thomas Sotinel On l'appelait "the gray lady", "la dame grise", du temps où les caractères imprimés à l'encre noire sur le papier blanc racontaient le monde. C'était il y a quelques années. En 2011, le monde se raconte en bytes et en pixels. La dame grise, le New York Times, est toujours là, et Andrew Rossi a voulu saisir l'instant de cette métamorphose, du passage du papier à l'écran.

La tâche était impossible, comme de saisir le surgissement d'une mutation génétique. Au départ, le réalisateur voulait faire le portrait de David Carr, journaliste au "média desk" (le service qui couvre les moyens d'information au New York Times). Lorsqu'il commence à tourner, en 2009, avec la bénédiction de Bill Keller, qui dirige alors la rédaction, Andrew Rossi est immédiatement confronté à une première crise. Rossi a décidé de suivre la mutation de la presse écrite à travers le "media desk", qui compte quatorze journalistes. Panorama des médias les plus "twittophiles" Twitter, le média des médias, dérange les hiérarchies traditionnelles de l'information en termes de puissance, ou disons plutôt d'influence. Si l'on prend le critère du nombre d'abonnés, les premiers ne sont pas toujours ceux que l'on croit.

Prenons les radios, par exemple. RTL domine les audiences mais son compte Twitter se situe, avec 98 090 abonnés*, derrière France Inter (126 860). France Info, pourtant forte en audience, accuse un retard avec 34 000 abonnés. Europe 1 - 32 940 abonnés - est pour le coup nettement devancée par ses rivales généralistes alors que la radio du groupe Lagardère se définit plutôt comme ouverte aux nouvelles technologies. On notera, en fait, que certaines personnalités de l'antenne d'Europe 1 font presque aussi bien que le compte officiel de la station. France 2 devance TF1 Du côté des radios musicales, NRJ n'a pas perdu de temps : avec 245 100 abonnés, la station de Jean-Paul Baudecroux fait mieux que tenir son rang. La descente aux enfers du New York Times. | Immédias. L’initiative est inédite et elle est un formidable révélateur du Tsunami qui frappe la presse quotidienne mondiale depuis quelques années.

Réalisé par Andrew Rossi, un long documentaire, diffusé en salles depuis aujourd’hui, raconte la descente aux enfers de l’une des institutions de la presse Américaine, le New York Times, la « Dame en gris», comme on le surnomme. Durant de longues semaines, ce jeune cinéaste a arpenté les coursives de ce paquebot rongé de bas en haut par ce mal qui gangrène les titres les plus robustes de la presse mondiale, Internet.

Démarré en 2009, le tournage raconte la brutalité avec laquelle une rédaction, qui se croyait intouchable car installée au pinacle depuis des lustres, découvre un matin que le mythique immeuble qui l’abrite n’est plus qu’un château de sable. Et qu’il en faudrait peu pour que ce monument de la presse américaine tombe en lambeau. NEW-YORK TIMES. Comprendre comment le journal fait sa révolution. « A la une du New York Times » : un journal face à la crise de la presse. Le journaliste David Carr entre dans le bureau de son chef, et lui annonce qu’il a besoin de deux semaines de plus pour rendre son enquête.

Accordé. Bienvenue au New York Times, et quasiment nulle part ailleurs ! Cette scène, tirée du documentaire « A la une du New York Times », qui sort mercredi en France, a de quoi faire rêver les journalistes du monde entier confrontés à la baisse des moyens des rédactions, à la précarisation de leur métier, quand ce ne sont pas des plans sociaux en cascade. Bande annonce de « A la une du New York Times » Le documentariste Andrew Rossi a voulu montrer le New York Times, l’un des plus grands journaux au monde, à l’heure de la crise de la presse qui l’a frappé comme tous les autres journaux dans les pays occidentaux, et de la montée en puissance de la révolution numérique. Ne plus filmer des journalistes en larmes le scandale Jayson Blair, le journaliste plagiaire qui quitte le journal en 2003 (oui, là-bas un journaliste plagiaire doit démissionner !)

Les petits libraires bientôt privés de Net ? - Livres. Le Monde, quotidien le plus lu des cadres et des hauts revenus. Les nouveaux médias sociaux ne sont peut-être pas si nouveaux que ça. La lecture de la semaine, il s’agit d’un post du blog que Cynthia Haven, critique littéraire, tient sur le site de l’université de Stanford, en Californie. Le titre du post : “Les nouveaux médias sociaux ne sont peut-être pas si nouveaux que ça”. “Si vous vous sentez submergés par les médias sociaux”, commence Cynthia Haven, “sachez que vous n’êtes pas les premiers dans l’Histoire.

Une avalanche de nouvelles formes de communication s’est abattue aussi sur les Européens des 17e et 18e siècles. “Le 17e siècle a vu la conversation exploser”, explique Anaïs Saint-Jude, directrice du programme BiblioTech de Stanford, “c’était la version moderne de la surcharge d’information”. Et le service public des postes a été pour nos ancêtres l’équivalent de ce que sont pour nous Facebook, Twitter, Google + et les smartphones.

Image : La cartographie des la République des Lettres qui permet de suivre la correspondance des grands penseurs du siècle des Lumières. Que ces gens se racontaient-ils ?