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Les images violentes

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Ressources pour prévenir, protéger et accompagner les jeunes du point de vue de la réception d'images violentes.

Attaque terroriste dans un lycée d'Arras : comment faire face aux images violentes sur les réseaux sociaux ? Les conseils d'une psychiatre. Muriel Salmona explique notamment que les adolescents ne doivent pas "rester seuls" face à ces informations : "Il faut s'en préoccuper et ne pas hésiter à consulter aussitôt qu'on a l'impression que c'est trop difficile pour eux.

" "Il faut vraiment protéger particulièrement les personnes les plus vulnérables", face aux images et aux "commentaires haineux" qui circulent sur les réseaux sociaux, après l'attaque au couteau au lycée d'Arras, conseille vendredi 13 octobre sur franceinfo le docteur Muriel Salmona, psychiatre, spécialisée en psychotraumatologie, présidente de l'association Mémoire traumatique et victimologie.Après la semaine marquée aussi par l'attaque du Hamas sur Israël, Muriel Salmona invite à "ne pas être continuellement sur les réseaux sociaux" car il peut y avoir "un traumatisme supplémentaire par rapport à l'exposition de ces actes d'atrocité". franceinfo : Comment sort-on indemne d'une semaine marquée par l'attaque du Hamas sur Israël et l'attaque au couteau d'Arras ? Tuto CSA - Comment parler à votre enfant s’il a vu une image qui l’a choqué ? - Le CSA et l'Hadopi deviennent l'Arcom.

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Contenus choquants, je réagis ! Contenus choquants : votre enfant a été exposé à la télévision ou lorsqu’il surfe sur internet. (Publicité inappropriée, images violentes ou pornographiques…) Comment évaluer alors le traumatisme occasionné ? Quelle attitude adopter pour l’aider à surmonter son malaise ? Voici quelques conseils utiles pour désamorcer la situation. L’amener à se confier Vous avez beau accompagner votre enfant devant les écrans, avoir installé un contrôle parental, il est malheureusement impossible de tout surveiller tout le temps.

Soyez vigilant Or, il n’est pas rare qu’un enfant hésite à se confier lorsqu’il a été heurté par des images à caractère choquant. Une écoute bienveillante Comme le rappelait le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) dans sa campagne 2019 de sensibilisation, il importe de mettre votre enfant en confiance. Ne le culpabilisez pas. L’aider à surmonter le choc Les contenus pornographiques La violence banalisée Fiction ou réalité ? L’associer à votre propre démarche L’essentiel. Internet Sans Crainte on Instagram: "Urgent ⚠️ La guerre qui défile sur nos fils d'actualité n'épargne pas nos enfants et nos ados □□ Les images qu'ils voient, les messages qui leur sont poussés par les algorithmes peuvent être violents, choquants et seme.

Attaque terroriste au lycée d’Arras : comment en parler aux enfants ? En parler ou se taire ? En réalité, il est extrêmement difficile de faire en sorte que son enfant n’en entende pas parler. Les flashs d’information et les émissions d’actualité à la radio comme à la télé traitent le sujet si fort, qu’il suffit que votre enfant passe par là pour saisir qu’il s’est passé quelque chose de grave. Si toutefois vous décidiez de laisser tous les postes éteints, il pourrait encore en entendre parler par la radio du supermarché du coin, par exemple. Ou saisir des bribes de conversation entre adultes. Sans oublier la cour de récré, dès lundi, où d’autres enfants pourraient en parler tout simplement ! Un objectif : rassurer Si choquante soit cette information, et même si ce type d’attaque a déjà eu lieu par le passé, on peut rassurer l’enfant sans lui mentir : une telle attaque est très rare.

Et s’il voit les vidéos de l’attaque ? Camille Laurans. Se protéger des images violentes - CLEMI. "Les images ont toujours un impact" : l'Arcom lance sa nouvelle campagne de sensibilisation à la signalétique jeunesse | Arcom. Journaux d’information, publicités, clips vidéo, films sortis au cinéma, bénéficient de dispositions adaptées. Les journaux télévisés : un avertissement oral La signalétique n’est pas présente dans les journaux télévisés. Le présentateur doit avertir clairement le public avant de montrer des images difficiles ou des témoignages relatifs à des événements particulièrement dramatiques. Cet avertissement permet à l’adulte d’éloigner les plus jeunes de l’écran. Cet avertissement oral est considéré comme une mesure adaptée pour les journaux d’information composés de reportages très courts pour lesquels les pictogrammes ne peuvent pas jouer efficacement leur rôle.

En revanche, les pictogrammes sont utilisés pendant les magazines de société et d’information. De manière générale, il est déconseillé de laisser les enfants de moins de 8 ans regarder les journaux télévisés et les chaînes d’information. La publicité : un contrôle avant et après diffusion Les publicités ne comportent pas de signalétique. Guerre Israël-Hamas, comment s’informer sur les réseaux sociaux en évitant fausses infos et images violentes ? Entre le Hamas et Israël, un nouveau conflit se joue en ligne. Depuis l’attaque du groupe palestinien, des milliers de vidéos, des photos sont publiées, quasiment en temps réel. Des images très violentes, et virales sur les réseaux sociaux : des corps ensanglantés, des exécutions, des explosions.

Comme depuis le début de la guerre en Ukraine, le flot de fausses informations et d’images non-sourcées nous parviennent, certaines à des fins de propagande. Se méfier du Twitter (X) version Elon Musk "Depuis le début du conflit, on assiste à un flot spectaculaire de désinformation, de tentative d’influencer, de propagande", constate Tristan Mendès France, maître de conférences à l’université Paris Cité.

Il compare cette situation à celle vécue lors du Covid et des premiers mois de la guerre en Ukraine. Près de 50 millions de tweets ont été publiés au sujet du conflit, depuis samedi, estime le chercheur. Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux. Montrer la guerre : le choc des images - CLEMI. Objectifs Comprendre ce qu’est une information indépendante et les conditions de sa construction comme de sa circulation. Contextualiser des images sensibles et véhiculant de fortes émotions. Découvrir le rôle du correspondant de guerre et sa spécificité. Déroulement L’effet de réel et la puissance expressive des images de guerre (photographies ou vidéos) permettent aux élèves de se représenter un conflit. Reportages vidéo Choisir deux reportages courts sur un espace couvert à la fois à la fois par des textes, vidéos, radios et photos.

Visionner les reportages à l’aide d’une grille d’analyse du reportage et après avoir lu le texte sur le contexte de réalisation. Procéder à une mise en commun qui soulignera l’importance d’aller à la source de l’in.formation dans ces espaces géographiques, sur le risque et l’engagement du reporter. Clore par la diffusion d’une vidéo où un correspondant de guerre explique la spécificité de son métier. Reportages photo Prolongement. Actualité violente : comment protéger nos ados ? - Internet Sans Crainte. Article publié le 17 octobre 2023 Guerres, attentats… La diffusion en boucle de contenus violents, la propagande et les appels à la haine sur les réseaux sociaux exposent particulièrement nos ados à des images et paroles choquantes. Personne n’est préparé et équipé nerveusement pour faire face à de tels contenus. Nos enfants encore moins. Découvrez nos conseils pratiques et des outils pour aider les jeunes à mieux se protéger de cette exposition.

Des outils pédagogiques pour lancer la discussion : Vinz et Lou. Les réseaux sociaux où circulent massivement ces contenus proposent des outils pour se protéger des contenus violents et haineux. Filtrez les mot-clés problématiques. Osez signaler les contenus illégaux L’incitation à la violence, à la discrimination ou à la haine, les contenus choquants accessibles aux mineurs, la provocation au terrorisme, l’apologie de crimes contre l’humanité sont interdits par la loi.

Accueil - Je Protège Mon Enfant. Protéger les enfants des images violentes et contenus indésirables. Écrans et violence - CLEMI. Lorsque nous percevons une scène violente, qu’elle soit réelle ou fictive, les conséquences sont toujours les mêmes. Quatre effets majeurs ont été rapportés : une augmentation des pensées et des comportements violents, un changement de l’humeur (l’enfant se montre plus anxieux, plus triste), une perte de l’empathie, des modifications physiologiques (accélération du rythme cardiaque, sudation).

Plus de comportements agressifs L’agression peut se définir comme un comportement destiné à blesser intentionnellement un autre individu. Selon la théorie d’Albert Bandura, psychologue, les principaux mécanismes qui nourrissent le développement de comportements violents impliquent l’observation des conduites d’autrui ainsi que leurs conséquences. De plus, comme les travaux en psychologie du développement de Jean Piaget ont pu le démontrer, le processus imitatif joue un rôle essentiel dans les apprentissages. Modification de l’humeur Sensibilité plus faible Risque possible d’addiction. Trousse de secours en cas d’accidents d’images - CLEMI.

Par le docteur Serge Tisseron, pédopsychiatre et Isabelle Féroc-Dumez, maîtresse de conférences à l’université de Poitiers-Éspé et laboratoire Techné, directrice scientifique et pédagogique du CLEMI. Mélina, 3 ans, a visionné à l'insu de ses parents un programme inadapté à son âge Les cousins âgés de 11 et 13 ans passent la soirée à la maison. Ils ont apporté un DVD d’Harry Potter ! Les ados s’installent pour regarder le film. Mélina (3 ans), qui ne trouve pas le sommeil, vient en douce rejoindre la compagnie sans que les parents s’en aperçoivent. Quelques jours plus tard, Mélina fait des cauchemars : des fantômes, des loups-garous, des araignées géantes rôdent autour de son lit ! Mélina fait-elle la différence entre réalité et fiction ? Conseil : On peut expliquer à Mélina que rien de ce qu’elle a vu n’était « vrai », que c’étaient des effets spéciaux de cinéma. Mélina, 3 ans, est confrontée aux images terrifiantes d’une catastrophe naturelle Théo, 8 ans, a vu des images pornographiques.

Protéger ses enfants des images violentes - CLEMI. [GUIDE] Les contenus inappropriés. Internet permet de faire de nombreuses découvertes et d’enrichir son savoir. Cependant, les enfants comme les adultes ne sont pas à l’abri de tomber sur des contenus inappropriés sans le vouloir : violence, pornographie, propos haineux, insultes… Mon enfant et les écrans vous propose un « dossier : les contenus inappropriés » qui reprend en format livret nos articles sur ces thèmes. ♦ Télécharger le guide ♦ Pour recevoir ce guide en Haute définition, merci d’envoyer un mail à monenfantetlesecrans@unaf.fr – Nos Conseils – > Guidez votre enfant dans sa navigation. > Provoquez le dialogue avec votre enfant pour qu’il vous parle de ce qu’il fait sur Internet. > Encouragez votre enfant à vous parler quand il tombe sur un contenu choquant.

> Expliquez bien à votre enfant qu’il n’est pas responsable des images et vidéos qui peuvent le mettre mal à l’aise. Pour aller plus loin Le site « Je protège mon enfant » vous propose différentes ressources autour de ces questions. Dossier sur les contenus inappropriés (Unaf) Fiche conseil Comment eviter jeunes soient bouleverses couverture mediatique guerres catastrophes. Parler des actualités anxiogènes ou violentes avec les enfants - Les petits citoyens. Nous contacter Mon Compte Aperçu de la confidentialité Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible.

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Entre 15 et 18 ans, les adolescents y passent une grande partie de leur temps, qu’ils soient au lycée général, dans des filières professionnelles ou déscolarisés. Tous sont amenés à consulter énormément de notifications, ce qui est lié à la stratégie de ces plateformes. Les réseaux sociaux ont beau former la majeure partie de leur routine quotidienne d’information, les adolescents se tournent aussi vers des médias plus traditionnels.

Pourquoi parler de « chaos informationnel » chez les adolescents ? La deuxième catégorie, c’est l’indifférence. Article en ligne "Le travail émotionnel des adolescents face au web affectif. L’exemple de la réception d’images violentes, sexuelles et haineuses", Sophie Jehel et Serge Proulx, 2020. 1Dans cet article, nous proposons d’expliquer comment le fonctionnement affectif des plateformes se répercute sur le rapport que les adolescents entretiennent avec les contenus web du fait des émotions que les images fixes ou vidéo ainsi distribuées peuvent enclencher et des dispositions individuelles des adolescents. Si de nombreuses inquiétudes publiques se font entendre, notamment à propos de l’attention dont bénéficieraient les « fausses informations » auprès des adolescents, et attendu que les incitations à développer l’éducation aux médias et à l’information redoublent aujourd’hui d’intensité, nous proposons de mettre en évidence les répercussions des politiques affectives des plateformes numériques sur les émotions des adolescents.

Ces émotions sont en effet au cœur de leur réception et de leur interprétation du magma informationnel qu’ils rencontrent sur les plateformes. 1 Les « infomédiaires » sont les intermédiaires qui facilitent l’accès à l’information. « J’ai liké une page. Livre "L’adolescence au cœur de l’économie numérique", Sophie Jehel, 2022.

La conquête des adolescents fait partie des objectifs majeurs des industries numériques. Les réseaux socionumériques se sont calés sur leurs caractéristiques pulsionnelles en privilégiant une de communication par l’image, rapide, éphémère et continue. Ils offrent des espaces d’expression illimités qui rencontrent un fort désir des adolescents. Mais l’accès à des contenus peu filtés et la prime donnée à ceux dont la puissance affective est la plus grande représentent un défi anthropologique : des adolescents de plus en plus jeunes sont confrontés à des messages qui bouleversent leur représentation du monde. Ils doivent mettre en œuvre un travail émotionnel et social nouveau : construire une identité numérique, gérer des réseaux de contact, adopter une posture éthique face à des contenus qui les choquent.

Livre "Grandir informés", Anne Cordier, 2023.