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Avenir de la programmation

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L’avenir de la programmation (3/6) : programmer le langage naturel. Il existe deux types de programmation du langage naturel ; celle qui est effectuée par les grosses compagnies comme IBM et Apple, sur laquelle on ne possède bien souvent que quelques indications, et celle élaborée par les milliers de créateurs, souvent amateurs, de « chatbots » (programmes conversationnels).

L’avenir de la programmation (3/6) : programmer le langage naturel

Celle-ci peut susciter l’intérêt du non-programmeur désireux de s’initier à cette discipline, car les outils sont disponibles et les procédés bien balisés. Les connaissances structurées : une tâche complexe et couteuse en ressources Comment fonctionnent les « gros » programmes de reconnaissance du langage naturel ? En gros, on peut travailler selon deux stratégies distinctes. Le premier est de fournir à l’ordinateur une base de connaissances structurée, précise, associant à une multitude de mots clés des relations, suivant un système formalisé.

Un gros programme de reconnaissance du langage comme Watson, l’ordinateur champion de Jeopardy, utilise en fait la première approche. L’avenir de la programmation (2/6) : La programmation pour les non-programmeurs. Par Rémi Sussan le 24/05/11 | 10 commentaires | 13,345 lectures | Impression Programmer, c’est difficile : penser logiquement, par étapes, sans en sauter aucune et en envisageant toutes les possibilités de ses actions demande une grande attention, une grande rigueur.

L’avenir de la programmation (2/6) : La programmation pour les non-programmeurs

Mais à ces complications s’ajoute encore l’apprentissage d’une syntaxe extrêmement ardue, qui ne supporte pas la moindre faute, à la virgule près. Sans compter que ladite syntaxe nous prend à rebrousse-poil. La simple instruction A=A+1, que l’on trouve dans presque tous les langages informatiques, y compris le vieux Basic, pourtant censé s’adresser aux néophytes, semble une insulte à ce que nous connaissons des mathématiques depuis l’école primaire. On a déjà eu du mal à avaler les maths, faudrait-il maintenant les jeter aux orties ? Un autre obstacle, peut-être moins évident, est l’absence de résultats immédiatement gratifiants pour les débutants. Les langages visuels Les enfants du Smalltalk Rémi Sussan. L’avenir de la programmation (1/6) : programmer, une activité culturelle. L’ordinateur est partout.

L’avenir de la programmation (1/6) : programmer, une activité culturelle

Pourtant, tout est fait pour nous éviter d’en comprendre les mécanismes. Ce qui fait de nous un peuple d’analphabètes, trop occupé à jouer avec d’anciens médias (texte, vidéo, radio) pour réellement s’interroger sur l’architecture qui sous-tend le système. “Programmer ou être programmé” clame Douglas Rushkoff dans son dernier livre. Pour lui, pas de doute, le software est devenu le média d’aujourd’hui. Et la clé du pouvoir réside dans notre capacité à programmer des systèmes. Cette constatation n’est pas neuve. Les Elois et Morlocks existent aujourd’hui, explique Stephenson : Les Morlocks sont ceux qui effectuent tout le travail intellectuel destiné à rendre compréhensible et facile d’accès une masse d’informations qui seraient, sinon impossibles à obtenir pour le commun des mortels (les nouveaux Elois), du moins difficile à collecter. La pensée computationnelle De fait, certains ont été jusqu’à élaborer une pensée computationnelle sans ordinateurs.

Rémi Sussan.