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5 ans après

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Naraha, le village qui veut renaître de ses radiations. Malgré les évidences, elle ne voit que les pruniers en fleurs.

Naraha, le village qui veut renaître de ses radiations

Des petits pompons roses et blancs qui se détachent de l’immensité du ciel gris et s’agitent au vent d’hiver. Les arbres dénudés sont plantés devant la baie vitrée du salon d’Aoki Hiromi. Cette sexagénaire vit sur les hauteurs de Naraha, commune désertée située à une quinzaine de kilomètres au sud de la centrale de Fukushima Daichi. D’ici, la vue dégagée offre un large panorama sur une région rurale, parsemée de collines boisées et de champs encombrés. Cinq ans après le désastre, l'ombre de Fukushima plane toujours sur le Japon. Le jour du grand tremblement de terre de l’est du Japon.

Cinq ans après le désastre, l'ombre de Fukushima plane toujours sur le Japon

Très nombreux sont les Japonais à se souvenir de ce 11 mars 2011, de ce qu’il faisait précisément au moment où à 14h46 et 23 secondes, le séisme de magnitude 9 a ébranlé l’archipel. Son épicentre se situe au large des côtes de l’île du Honshu, à 130 kilomètres à l’est de la ville de Sendaï et à 32 kilomètres de profondeur. En l’espace de quelques heures, le Japon a affronté une triple catastrophe : un tremblement de terre, suivi d’un tsunami, qui a causé une catastrophe nucléaire aussi grave que celle de Tchernobyl en 1986. Une puissante série de vagues s’est abattue seulement dix minutes après la secousse pour les premières zones frappées.

L’hommage du Japon aux victimes de Fukushima, en 42 secondes. Fukushima : «50 millions d’habitants ont failli être évacués» Naoto Kan (photo Jeremie Souteyrat) était Premier ministre quand le Japon a vécu la triple catastrophe du 11 mars 2011 (séisme, tsunami et accident nucléaire).

Fukushima : «50 millions d’habitants ont failli être évacués»

En l’espace de quelques heures, il a été confronté à la plus grave crise que l’archipel ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale. (20+) Cinq ans après Fukushima : Namie, ville fantôme. Un littoral rasé et des zones contaminées.

(20+) Cinq ans après Fukushima : Namie, ville fantôme

Cinq ans après le tsunami et l’accident nucléaire à Fukushima-Daiichi, Namie est toujours victime de la double peine : les destructions et les radiations. Que l’on arrive par la mer ou la route nationale 6, on est frappé par l’état de désolation de la plus grande des communes installées à 6-7 kilomètres à vol d’oiseau de la centrale. 21 400 personnes vivaient ici avant l’évacuation en urgence le 12 mars au matin. A lire aussi : Un entretien avec Naoto Kan, Premier ministre de l’époque : «50 millions d’habitants ont failli être évacués» Aujourd’hui, ils sont éparpillés entre Fukushima, Iwaki, Nihonmatsu, quand ils n’ont tout simplement pas choisi d’aller vivre dans une autre préfecture.

Namie est une ville fantôme. Seuls 17,8% des anciens résidents souhaitent revenir Plus de 650 habitations ont été détruites, 182 personnes ont trouvé la mort, 31 sont toujours portées disparues. Japon. Fukushima : enquête sur un crime d’Etat. Cinq ans après, Fukushima reste un défi immense pour le Japon. INFOGRAPHIES / VIDÉO - Le 11 mars 2011, un puissant séisme frappait le Japon, déclenchant un tsunami et un accident nucléaire dont l'évaluation des conséquences n'est pas terminée.

Cinq ans après, Fukushima reste un défi immense pour le Japon

Cinq ans plus tard, des centaines de milliers de personnes restent exilées et les moyens techniques pour nettoyer la centrale et les zones irradiées restent à imaginer. Cinq ans après, le terrible enchaînement de catastrophes naturelles et nucléaire reste actuel au Japon, dans les esprits comme dans les faits. Le 11 mars 2011, un séisme historique, de magnitude 9 sur l'échelle de Richter, survient au nord-est de l'île de Honshu, la plus grande de l'archipel nippon. Les secousses de plusieurs minutes font peu de victimes, mais le tsunami qui suit dévaste la côte Pacifique de l'île. On dénombre 18.500 victimes. Les dégâts engendrent explosions et incendies, et les cœurs des trois réacteurs en fonctionnement au moment du séisme entrent en fusion dans les jours qui suivent. . • Des villes fantômes (Avec AFP) Never-Before-Seen Images Reveal How The Fukushima Exclusion Zone Was Swallowed By Nature. Polish photographer Arkadiusz Podniesinski travelled to the site of the Fukushima nuclear disaster last month to see the location with his own eyes.

Never-Before-Seen Images Reveal How The Fukushima Exclusion Zone Was Swallowed By Nature

When he obtained permits to enter the roughly 20km (12.5 mile) Exclusion Zone, he was confronted with a scene similar to one from a post apocalyptic film. Podniesinski previously photographed the area around the 1986 Chernobyl nuclear disaster. “It is not earthquakes or tsunami that are to blame for the disaster at the Fukushima Daiichi nuclear power station, but humans,” writes Podniesinski on his website. He undertook the project so that he could draw his “own conclusions without being influenced by any media sensation, government propaganda, or nuclear lobbyists who are trying to play down the effects of the disaster, and pass on the information obtained to as wider a public as possible.” More info: podniesinski.pl (h/t: designyoutrust) Abandoned vehicles are slowly swallowed up by nature on a stretch of road near the power plant.

Photographie. Fukushima, avant et après la reconstruction. Le 11 mars 2011, un tremblement de terre de magnitude 9 provoque un tsunami au nord-est du Japon.

Photographie. Fukushima, avant et après la reconstruction

La masse d’eau qui déferle sur l’île de Honshu noie des milliers de personnes et endommage la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Entre le 12 et le 15 mars, trois explosions à l’hydrogène surviennent sur la centrale, et les cœurs de trois réacteurs entrent en fusion.