Les SPOC comme alternative crédible aux MOOC. On parle des SPOC (Small Private Online Courses) depuis quelques mois comme une alternative crédible aux MOOC.
Alors que les universités se lancent dans la production des MOOC sans trop savoir où cela les mènera, un mouvement inverse à la massification et à l’ effet "vitrine" des CLOM fait son apparition. L’idée des SPOC serait d’utiliser les ressources qui ont fait le succès des MOOC comme la vidéo, et autres contenus pour des "séquences pédagogiques" réservées à un petit nombre d’étudiants. On utiliserait le concept de classe inversée : les cours seraient vus à la maison par l’étudiant et on discuterait et appliquerait en classe notions et concepts développés en vidéos.
Certaines universités font déjà du SPOC. Harvard et Berkeley expérimentent ce type d’enseignement. Reste que ce dispositif hybride présentiel/en ligne flexible et peu coûteux à mettre en place pose quelques questions, à commencer par la guidance (tutorat) et l’évaluation des participants. Like this: J'aime chargement… MOOC vs. SPOC - et la France dans tout ça ? Les MOOC débarquent en France !
L’acronyme pourrait faire penser au dernier personnage de Star Wars, mais on parle ici des Massive Open Online Courses, c’est-à-dire des cours en ligne ouverts à tous. En effet, début octobre, le gouvernement a lancé le site FUN (pour France Université Numérique – notez que cette fois, l’acronyme est sympa, pour le secteur de l’éducation !). L’objectif de ce site, un peu sur la lignée de son équivalent européen Open Education Europa, est de délivrer des cours d’universités et d’écoles, de tous les domaines, en ligne et gratuitement, à tous ceux qui voudront bien s’y intéresser. Pour l’instant, quelques cours sont delà listés sur le site, regroupés sous différents thèmes, mais ils ne seront pas accessibles avant début 2014. L’année prochaine, vous pourrez ainsi suivre gratuitement et depuis votre canapé, un cours sur le « Transmedia Storytelling », ou sur les « Concepts et méthodes en épidémiologie » par exemple.
MOOC ou SPOC ? Ces derniers temps, on a beaucoup parlé des MOOC sur la toile (dans ce blog également, lire ici).
Récemment, on peut lire aussi quelques articles qui tempèrent un peu l’enthousiasme initial. Par exemple, beaucoup d’étudiants décrochent des MOOC dans lesquels ils sont inscrits, bien plus que s’ils étaient en présentiel quelque part. Les prestigieuses universités se demandent si c’est réellement une bonne idée de faire un « massif » (car elles craignent alors de voir leur diplômes dévalués). Le modèle économique est lui aussi remis en cause, sans compter ceux qui brandissent le spectre de la destruction de l’université.
Cours en ligne : après le MOOC, le SPOC. Critiqués pour leur fort taux d'échec de l'autre côté de l'Atlantique, les MOOC n'ont plus la côte aux Etats-Unis et pourraient bientôt être éclipsés par les SPOC (pour small private online classes). © olly — Fotolia.com Alors qu'en France, les inscriptions à la première plate-forme nationale de MOOC viennent de s'ouvrir, aux Etats-Unis, ces cours multimedia en ligne ouverts à tous, critiqués, sont déjà en perte de vitesse.
Et une nouvelle forme d'enseignement en ligne est en train d'émerger : il s'agit des SPOC (small private online classes). Manque d'interaction dans les MOOC Les MOOC sont notamment incriminés outre-Atlantique pour le nombre élevé d'étudiants qui abandonnent avant la fin du cursus. Une situation que les détracteurs du modèle attribuent au peu d'interaction entre enseignants et étudiants, le professeur ne pouvant répondre aux sollicitations des milliers de personnes qui suivent le MOOC.
Cours en ligne : « plus que les MOOC, les SPOC ont de l’avenir à l’université » Les MOOC, ces cours en ligne massifs et ouverts, sont en plein essor.
Mais sont-ils si efficaces ? Vont-ils bouleverser durablement le supérieur ? Entretien avec François Germinet, président de l'université de Cergy-Pontoise et du comité numérique de la Conférence des présidents d'université (CPU). François Germinet, président de l'Université de Cergy-Pontoise. Cours en ligne: pour réenchanter la révolution Mooc, passez aux Spoc. Temps de lecture: 6 min Durant un an ou deux, les cours gratuits en ligne ont semblé être l’avenir tout tracé de l’enseignement supérieur.
Pourquoi, s’étaient demandé plusieurs spécialistes influents de l’informatique, avoir des milliers de lycées et d’universités donnant tous le même cours à de petits groupes d’étudiants à travers le pays, lorsqu’il est possible de voir le même cours dispensé au monde entier par un seul enseignant particulièrement brillant via Internet? Dans un article de Wired paru en mars 2012 à ce propos, Sebastian Thrun, fondateur d’Udacity et spécialiste en intelligence artificielle de l’université de Stanford, prévoyait qu’il ne resterait plus dans dix ans qu’une dizaine d’institutions d’enseignement supérieur au monde.