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Extraordinaire : l'austérité est une erreur mathématique ! C’est une information extraordinaire, dont les conséquences sont immenses, mais qui fait beaucoup moins parler que les dérives pathétiques d’un acteur célèbre. Un rapport de quarante quatre pages signé par un économiste en chef du FMI, un français, Olivier Blanchard. Il dit tout simplement que les plus hautes instances économiques mondiales et européennes se sont plantées en imposant, au nom de la science, l’austérité à toute l’Europe. Ce que dit Olivier Blanchard, c’est que le modèle mathématique sur lequel s’appuyaient ces politiques visant au désendettement radical, et au retour sacré à l’équilibre budgétaire, comportaient une erreur au niveau, je cite, du multiplicateur fiscal.

Pour simplifier beaucoup, ce modèle mathématique, donc incontestable, prévoyait que lorsqu’on retire un euro dans un budget il manquerait un euro dans le pays concerné. Or c’est faux. Mais le plus incroyable est ailleurs. On ne peut pas aller plus loin dans le triomphe de la technocratie. Quel est le visage de la pauvreté en France en 2013 ?

Hélène Perivier et Elina Dumont © Radio France C’est demain que Jean Marc Ayrault présentera en Conseil des ministres son fameux plan de lutte contre la pauvreté. La pauvreté, qu’on présente systématiquement comme un « fléau », en est devenue une notion bien abstraite. Or on oublie que sous les concepts, ce sont des hommes et des femmes qui se battent pour vivre au quotidien. Et de fait, la pauvreté a mille facettes, et elle en change : de la difficulté à se loger à la difficulté à s’insérer, en passant par l’exclusion de l’espace public... Entre notre peur de la pauvreté et notre refus de la regarder en face, on s’aperçoit que pour une grande part, elle est invisible. Certes, cet énième plan d’action ne résoudra pas tout d’un coup, mais au moins nous obligera-t-il ce matin à faire le point sur ce que c’est qu’être pauvre en 2013.

Faut-il s’attendre à une paupérisation croissante de la France, et quels en seront les nouveaux visages ? Elina Dumont Comédienne, ancienne SDF. Hélène Perivier. Temps de crise ou crise du Temps ? L’année 2012 vue par la philosophie (2/4) : Y a-t-il une vie après l’économie ? - Idées. Acces rapide a la navigation principale acces rapide a la navigation secondaire acces rapide au contenu acces rapide au contenu de droite acces rapide au footer Recevez la lettre d'information retour en haut de page retour en haut de page retour en haut de page Les Nouveaux chemins de la connaissance | 12-13 par Adèle Van Reeth, Philippe Petit Le site de l'émission du lundi au vendredi de 10h à 11h 58 minutes L’année 2012 vue par la philosophie (2/4) : Y a-t-il une vie après l’économie ?

Par Adèle Van Reeth Réalisation: Mydia Portis-Guérin Tables-rondes enregistrées à la Sorbonne dans le cadre du 1er Forum France Culture en partenariat avec Le nouvel Observateur et l’Université Paris IV-Sorbonne De gauche à droite : Philippe Manière, Philippe Steiner, Daniel Cohen et Adèle Van ReethV. Avec les économistes Daniel Cohen, Philippe Manière et Philippe Steiner Thème(s) : Idées| Philosophie 37 commentaires nwilliot01.02.2013 passionnant répondre Cyril G01.02.2013 répondre Lo01.02.2013 répondre répondre A M.

Travailler mieux pour vivre mieux : réflexions pour d’autres perspectives d’organisation du travail - Idées. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir le juriste Alain Supiot et le psychiatre et psychanalyste Christophe Dejours pour tenter de savoir s’il est possible de changer le travail et changer la vie ! De gauche à droite : Alain Supiot et Christophe Dejours AC Lochard © Radio France Cela ne devrait pas exister, mais c’est la triste réalité : il existe des femmes et des hommes malades du travail, il se rencontre des épuisés de la vie qui n’ont plus le courage de résister au « management de la peur » et à la pression gestionnaire.

Ceux-la ne supportent plus la dévalorisation de leur métier, ils ont honte de la malfaçon, ils regrettent le temps de la coopération entre collègues ; alors, ils se sentent inutiles, et perdent toute estime de soi. Or contrairement à ce qu’on pouvait attendre, les travailleurs qui se suicident sur leur lieu de travail sont rarement des sujets marginalisés. Ce ne sont pas uniquement les bras cassés qui se suicident au travail. Vivre l'économie autrement avec Emmanuel Faber - Idées. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois.