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La conscience chez Freud. La psychanalyse, Lacan et le sujet de l'inconscient, le parlêtre. La découverte freudienne de l'inconscient est tenue pour l'une des plus décisives avancées du XXème siècle. Sur quoi porte-t-elle qui soit radicalement novateur, quels sont ses développements contemporains, en quoi ses implications seront-elles déterminantes dans le siècle à venir pour le sujet moderne ? À côté de la raison du cogito et de la science positiviste, l'expérience subjective devient, selon une autre logique, articulable précisément. Qu'est-ce qui rend ces approches irrévocablement disjointes ? Qu'y a-t-il, au cœur de la réalité du sujet qui doive être exclu des préoccupations de la construction de la réalité objective pour qu'elle soit scientifique ? Freud interroge : Comment l'être parlant traite-t-il la jouissance hétérogène au langage, " l'excédent de satisfaction sexuelle qui reste intraduit en représentations verbales "1 ?

Trois questions s'ensuivent : Comment la psychanalyse a-t-elle un impact sur le rapport du sujet à ce réel ? L'inconscient freudien Lacan avec Freud. La Conscience. Gilbert Sescousse Introduction Bien des thèmes sont sources de conflits et celui de la conscience est un de ceux là. On ne peut considérer un tel sujet sans aborder les notions de réel, de réalité, de totalité, d’inconscient, d’illusion, d’éveil. On a beaucoup écrit sur ce thème jusqu’à ce que Freud dise qu’on attribuait beaucoup trop d’importance à la conscience. Paradoxalement, son discours fort juste, devait amener notre conscience, sous un angle d’approche nouveau, à considérer ce qui, jusqu’alors, lui avait échappé. C’est sur les diverses définitions et sur ce je(u) de la conscience et de l’inconscient, des phénomènes transitionnels si chers à Winnicott que je me propose de réfléchir. La conscience L’une des définitions les plus simples me semble celle-ci : La conscience est l’intuition qu’a une créature d’elle même et du monde qui l’entoure.

Il y a aussi d’autres définitions, parfois beaucoup plus tourmentées, plus spécifiques selon les angles d’approche. Pour la neurologie 1. 2. 3. Conscience (biologie) En biologie, la conscience regroupe le sens de l'éveil, la connaissance de soi et la perception de l'environnement[1]. L'étude de ce phénomène a été longtemps négligée sur le plan scientifique, faute d'outils conceptuels et expérimentaux[2], tandis qu'il faisait l'objet d'intenses débats dans les domaines de la philosophie, de la métaphysique, de la religion et de la psychologie.

En ce début du XXIe siècle, s'il n’existe pas encore d’explication complète de la conscience, les neurosciences commencent à décrypter le support biologique du phénomène de l'esprit, en particulier avec Antonio Damasio, qui montre dans son livre L'erreur de Descartes, que l'esprit et le corps fonctionnent de manière indissociable[3]. Dans les années 1980, les études du phénomène de la conscience concernaient surtout l'attention. Parmi les états de conscience, on peut distinguer des états normaux, des états altérés (par des maladies, des traumatismes...) et des états modifiés (par des psychotropes...). Une difficulté de la psychanalyse : psychique et conscience - L'inquiétante étrangeté et autres essais (Freud): commentaire composé. Texte étudié : Freud, L'inquiétante étrangeté et autres essais : psychique et conscience «Le psychique en toi ne coïncide pas avec ce dont tu es conscient ; ce sont deux choses différentes que quelque chose se passe en ton âme et que tu en sois par ailleurs informé.

Je veux bien concéder qu'à l'ordinaire, le service de renseignements qui dessert ta conscience suffit à tes besoins. Tu peux te bercer de l'illusion que tu apprends tout ce qui revête une certaine importance. Mais dans bien des cas, par exemple dans celui d'un conflit pulsionnel de ce genre, il est en panne, et alors ta volonté ne va pas plus loin que ton savoir. Mais dans tous les cas, ces renseignements de ta conscience sont incomplets et souvent peu sûrs ; par ailleurs, il arrive assez souvent que tu ne sois informé des évènements que quand ils se sont déjà accomplis et que tu ne peux plus rien y changer.

Extrait de l'introduction de l'analyse sur « Une difficulté de la psychanalyse : Psychique et Conscience » : Inconscience, conscience : Freud et les dernières découvertes en neurosciences. Sigmund Freud est le fondateur de la psychanalyse. En plusieurs étapes, ce neurologue va tenter d’élaborer une science du psychisme organisée autour de l’idée d’inconscient. La psychanalyse, au-delà d’une science, est une véritable révolution : elle remet en cause la vision des Lumières selon laquelle l’homme serait un être totalement libre et rationnel. Sigmund Freud : à ce nom est attaché la psychanalyse et une nouvelle théorisation de l’inconscient. Même si le freudisme connaît des limites, il n’en reste pas moins que c’est une véritable révolution qu’a déclenché Freud.

Sur plusieurs points, la compréhension du fonctionnement de la conscience humaine est bouleversée. "J’interprète, donc je suis. Freud mit au jour un rouage essentiel de notre conscience : précisément ce besoin vital d’interpréter, de donner du sens, d’inventer à travers des constructions imaginaires. Le neurologue Lionel Naccache dans "Le nouvel inconscient" Mots clefs : Colloque neurosciences et psychanalyse (…). La conscience vue par les neurosciences. 28 octobre 2008 par Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin [Dossier] La conscience vue par les neurosciences Sommaire Avant propos et Introduction Section 1.

Généralités sur la conscience humaine Section 2. La conscience est un produit du cerveau Section 3. Avant-propos Depuis la création de cette revue, en 2000, nous avons présenté et largement commenté certains ouvrages scientifiques consacrés au fonctionnement du cerveau et aux fonctions dites cognitives [on trouvera en annexe de ce dossier la liste des articles correspondants]. Introduction Même si le sujet de la conscience est comme rappelé ci-dessus obscurci d'ambiguïtés philosophiques et religieuses, nous n'allons pas ici affirmer d'emblée que la conscience n'existe pas, ou bien qu'elle peut être réduite à des mécanismes neurologiques simples. Section 1. Chez l'homme, la conscience de soi est très généralement implicite. La conscience primaire La conscience supérieure ou se regarder par la fenêtre passer dans la rue. Neurosciences : "Les instantanés de la conscience. La conscience humaine : l'apport des neurosciences.

La conscience humaine : l'apport des neurosciences L’année passée j’avais fait une présentation beaucoup plus générales sur quelques concepts neurobiologiques utiles pour les philosophes. Cette année c’est un peu plus costaud comme sujet, mais ça se veut d’abord et avant tou une introduction. « Avertissement : étudier la conscience va changer votre vie. » « Aucun d’entre nous ne peut espérer comprendre véritablement ce qu’est la conscience. Je ne suis même pas certaine de ce que ça voudrait dire. » - Susan Blackmore, Consciousness: An Introduction, 2003, p.5 Je voudrais rappeler que : • je ne suis pas chercheur en psychologie, en neurosciences, et encore moins sur la conscience (bien que j’aie une formation en neurobiologie) • je suis encore moins conférencier ou professeur • je ne suis pas un spécialiste mais un simple rédacteur scientifique • le thème sur la conscience est le plus complexe de tous ceux que j’ai écrit à date (et les autres n’étaient pas faciles) Mais alors, pourquoi en parler ?

L'inconscient, de la psychanalyse au cognitivisme - Jean-François Marmion, article Psychologie. L’inconscient constitue un objet d’étude à part entière. Dépeint autrefois comme une source de pulsions inquiétantes, on le considère aujourd’hui comme une sorte de pilote automatique. Si Sigmund Freud n’a pas inventé la notion d’inconscient, il est le premier à lui accorder la place centrale dans un édifice théorique. Le fondateur de la psychanalyse conçoit deux modèles successifs (ou « topiques ») de l’appareil psychique. Dans le premier, l’inconscient constitue le réservoir des pulsions refoulées, interdites à la conscience. Dans le deuxième, la notion de « ça » se substitue à l’inconscient, qui n’est plus employé que comme adjectif : la prise de conscience des représentations inconscientes (le « lever du refoulé ») est censée jouer un rôle déterminant dans la guérison des névroses. Son disciple et dissident Carl G. L’inconscient ignore le temps et l’analyste devrait donc l’ignorer aussi.

La première partie de l’ introduction portait sur une courte présentation de l’histoire clinique de l’Homme aux loups mais replacée, grâce à la note de Freud, dans le contexte de l’histoire du mouvement analytique à savoir la désertion de Jung en qui Freud mettait tous ses espoirs par rapport à la transmission de la psychanalyse(1). A noter que c’est à la suite de cette défection/désertion que Freud créa ce fameux comité secret, celui qui devait désormais veiller au grain quant au destin de la psychanalyse.

La seconde partie concerne la question de la névrose infantile et de la névrose adulte, comment on ne peut analyser une névrose adulte sans repasser par l’analyse de la névrose infantile. La troisième partie aborde une question toute aussi importante la question du temps dans l’analyse. Là aussi il faut lire ces passages ligne à ligne. Il y a de magnifiques formulations telles celle-ci : « Naturellement un cas unique ne renseigne pas sur tout ce qu’on voudrait savoir.