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Identité numérique, réputation, "marque"

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Laissez tomber la technique web : votre réputation ne dépend pas. Ce blog a, comme vous le savez, pour objectif de faire partager notre pratique de la e -reputation. Cette accroche un peu provocatrice vous aura certainement fait réagir : n’y voyez pas une maxime, car évidemment, il ne s’agit pas de laisser tomber la technique mais plutôt de la dépasser. En effet, dans cette pratique émergente de l’influence des marques et des individus sur Internet, la e-reputation est une nouvelle approche qui ne saurait se résumer à quelques outils techniques.

C’est à un assaut de recommandations techniques sur le meilleur outil de veille, du plus simple et gratuit jusqu’à la plate-forme ERP géante, que nous assistons sur les blogs, forums et dans les conversations des amis de la e-reputation ! Nous voilà rendus spectateurs d’une bataille presque doctrinale que les experts se livrent sur le graal technique qui permettra d’optimiser de façon ciblé google sur certains contenus « A la recherche de l’algorythme perdu ». Note. (hypothèses)> Qu’est-ce que l’identité numérique ? + les identit. Cultivez votre identité numérique. Ego inc. Le journaliste Dominic Arpin est une marque et s'en plaint d'autant moins qu'il n'en demande pas plus. Chroniqueur, animateur et blogueur vedette, il a quitté il y a deux ans son emploi de TVA, «permanent, syndiqué et grassement payé pendant une décennie», précise-t-il.

Depuis, il est devenu un média à lui tout seul, une «petite, petite entreprise de presse» dont toute la crédibilité repose sur sa renommée personnelle. Sa marque, quoi. «L'époque où un journaliste pouvait espérer rentrer dans une salle de presse et y décrocher une job permanente jusqu'à sa retraite en bénéficiant d'une tonne d'avantages sociaux et de six semaines de vacances est terminée à mon sens, a-t-il dit la semaine dernière à une table ronde sur l'avenir du journalisme, organisée à la conférence Webcom Montréal 2009.

Le personal branding Mme Blanc, elle-même une «marque» réputée de son milieu spécialisé, confie avoir reçu en consultation «plusieurs journalistes québécois» intéressés par leur propre mise en marché. L'anonymat en ligne intéresse de plus en plus d'internautes, sel. C'est la réponse du berger à la bergère. Alors que les gouvernements, poussés par les lobbies de l'industrie du divertissement, prennent des mesures toujours plus répressives pour abattre une fois pour toute le piratage, de plus en plus d'internautes choisissent de renforcer leur vie privée et leur anonymat en ligne en adoptant de nouveaux comportements et en s'inscrivant à des services bien particuliers. Selon Màns Svensson, doctorant suédois en sociologie du droit à l'université de Lund, le pourcentage de ses concitoyens internautes qui font le pari de masquer leur identité en ligne est d'environ 6 à 7 %.

Or ramené au nombre d'internautes, cela représente près de 500 000 abonnés Internet. Pour le chercheur rattaché au projet sociologique Cyber Norms, ce nombre pourrait fort bien augmenter si les dirigeants s'entêtent dans cette logique négative. Menée par un groupe de chercheurs, l'étude repose sur un sondage qui a interrogé de nombreux Suédois âgés de 15 à 25 ans. Réputation, image de marque et notoriété : quelles signification. ==> Résultat de l’interprétation des signes perçus par l’individu (devenant ainsi une opinion, c'est-à-dire le résultat de l’ « évaluation » effectuée, consciemment ou non d’ailleurs) L’individus reçoit donc des signes qu’il interprète. Ces signes sont envoyés de façon volontaire ou non (« on ne peut pas ne pas communiquer »). Le récepteur de ces signes se crée alors une image de ce qu’il a perçu, de l’évaluation qu’il a fait selon sa propre échelle de valeur.

La réputation étant présente pour chaque chose (personne, objet, événement, etc.) nous allons recentrer ici nos propos sur la réputation des organisations. L’image alors perçue par un individu devient une image dite de marque. En effet, la marque est (d’un point de vue commercial et juridique principalement) un nom, un terme, un signe, un symbole, ou tout autre élément servant à identifier un produit ou service et à le différencier de celui des concurrents. Ce terme s’applique alors aux organisations, qui ont toutes une « marque ». Vers des marques générées par les utilisateurs. Au début des années 90, un concept curieux a fait son apparition : l’auto-marketing. L’idée étant que les clients allaient eux-mêmes choisir (concevoir) les produits qu’ils allaient acheter.

Ce concept a trouvé un écho notable au début des années 2000 avec la vague du marketing 1to1 (« marketing individualisé » en français) où il était question de personnaliser l’offre de façon tellement fine que les prospects ne pouvaient refuser ce qu’on leur proposait. Plus tard, nous avons vu apparaitre des boutiques en ligne d’un nouveau genre où les client participaient de façon active à la conception des produits : LaFraise pour des T-shirt, Lego pour des constructions, Ponoko pour les objets artisanaux, Crowdspirit pour des produits électroniques… aujourd’hui le crowdsourcing semble donc être le modèle le plus proche de l’auto-marketing.

Pourtant je suis persuadé que nous pouvons aller plus loin, beaucoup plus loin… notamment grâce à l’open innovation, aux pro-ams et aux marques grises.