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Argent sale, finance grise

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Du blanchiment aux crises, par Guilhem Fabre (Le Monde diplomatique, avril 2000) La multiplication des cas de détournement de crédits internationaux, notamment en Russie et en Indonésie, oblige à s’interroger sur les liens entre les crises financières et le blanchiment, au moment où le Fonds monétaire international (FMI) estime la masse d’argent sale entre 590 et 1 500 milliards de dollars, soit 1 % à 5 % du produit intérieur brut (PIB) mondial.

Du blanchiment aux crises, par Guilhem Fabre (Le Monde diplomatique, avril 2000)

Le système financier international, qui s’est globalisé dans l’après-guerre froide, repose sur deux postulats. Le premier consiste à supposer que la libéralisation des flux de capitaux optimisera l’allocation des ressources au niveau mondial. Ce qui est théoriquement discutable, comme l’a souligné un économiste aussi impeccablement libéral que Jagdish Bhagwati, et empiriquement inexact, comme l’attestent de multiples rapports officiels (Banque mondiale, Programme des Nations unies pour le développement, etc.). Taille de l’article complet : 1 631 mots. Vous êtes abonné(e) ? Vous n'êtes pas abonné(e) ? Accès sans abonnement. Le marché de la loi rend les délinquants prospères, par Jean de Maillard (Le Monde diplomatique, avril 2000) Ce qui est rare est cher, prêchent toutes les chapelles de la pensée libérale, pour en déduire aussitôt que l’exploitation de la rareté est source de toutes les richesses.

Le marché de la loi rend les délinquants prospères, par Jean de Maillard (Le Monde diplomatique, avril 2000)

Et pour en conclure que le fondement de toute économie vertueuse est la capacité laissée aux acteurs du marché d’accéder aux biens rares qui les rendront riches. Qu’est-ce alors qui est rare, dans un monde où le développement des nouvelles technologies supprime les distances et permet d’atteindre, dans des recoins toujours plus étroits, les « niches » de rareté que l’on pourra mettre en valeur ? Cette faculté nouvelle pose, dès lors, une question préalable : celle du caractère licite de la production et du commerce de certaines marchandises ou de certains services. La criminalité financière dans le monde, par Philippe Rekacewicz (Le Monde diplomatique, avril 2000) Le "shadow banking" menace-t-il l’économie mondiale ? Entre 60.000 et 75.000 milliards de dollars.

Le "shadow banking" menace-t-il l’économie mondiale ?

Voilà ce que pèse au niveau mondial le "shadow banking" ou "finance de l’ombre" selon plusieurs instances financières internationales. En un an, ce secteur bancaire parallèle a progressé de 7% et représente près de 120% du PIB des grandes économies de la planète, selon le Conseil de stabilité financière (FSB). En Chine, où la Banque centrale du pays (PBOC) vient de publier des données annuelles, le "shadow banking" représente même la moitié de la richesse nationale. Et ce vendredi 13 janvier, le vice-président de la Banque centrale européenne, Vitor Constancio, s'est inquiété de la très forte croissance de ce système bancaire parallèle.

Selon une étude récente de la BCE, l'ensemble des actifs gérés par ce pan de la finance en zone euro est passé de 19 milliards d'euros fin 2013 à 23 milliards mi-2014.

Les mafias, une autre planète financière

Cybercriminalité. Le nouveau capitalisme criminel. Le capitalisme a toujours eu sa part d'ombre et d'illégalismes.

Le nouveau capitalisme criminel

Mais du fait de la domination de la finance, notre capitalisme contemporain offre un caractère criminogène inédit. Telle est la thèse de ce livre. Il s'ouvre sur un chapitre bienvenu renvoyant dos à dos économistes et criminologues, dont les cloisonnements disciplinaires les empêchent de traiter le sujet. Jean-François Gayraud fait partie de ces quelques passeurs qui tentent de bâtir les ponts nécessaires entre ces disciplines.

La suite tient un peu du patchwork, mais dans une écriture toujours limpide. Conclusion : "La finance contemporaine fonctionne à partir d'un nouveau business model implicite : se servir. " Et aucun des garde-fous traditionnels ne joue son rôle : la régulation est insuffisante, la répression des financiers quasi nulle et même les enjeux de réputation ne jouent plus. MARC ROCHE - Le capitalisme hors la loi. Après son livre très remarqué La banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde paru en 2010, Marc Roche, correspondant à Londres pour le journal Le Monde, a sorti en septembre dernier un second ouvrage consacré à la crise.

MARC ROCHE - Le capitalisme hors la loi

Avec Le Capitalisme hors la loi, paru chez les éditions Albin Michel, le journaliste financier belge, spécialiste de la City, présente les dérives d'un système qui a échappé à tout contrôle Lepetitjournal.com : Quelles sont les principales dérives du système financier ? Marc Roche : Comme je l'explique dans mon livre, les principales dérives ne sont pas là où l'on croit. On voit les banques comme un ensemble compact mais en fait il y a deux sphères. Une première, réglementée, dans laquelle on trouve les banque de détails, les marchés d'actions, les marchés de devises. Comment se fait-il que rien n'ai changé depuis la crise de 2008 ?

Richard POULIN, Quinze thèses sur le capitalisme et le système prostitutionnel mondial. ÉDITORIAL. Prostitution, la mondialisation incarnée. TOC12_fs_general_FR_HIRES.pdf. Une autre mondialisation : les mutations du blanchiment contemporain.

Barons voleurs

Argent sale, le poison de la finance.