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Viol(ences), harcèlement

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Aldo Naouri : «Mais violez-la, monsieur» L'homme qui répare les femmes | Rima Elkouri | Rima Elkouri. La première fois qu'il a vu dans son cabinet une femme violée, c'était en 1999. Le Dr Mukwege travaillait dans une région montagneuse perdue de l'est de la République démocratique du Congo. Il y était le seul gynécologue.

Il dormait très peu, travaillant presque jour et nuit. Et voilà que cette femme arrive, brisée. Elle avait été violée à 500 mètres de l'hôpital. En 14 ans de pratique dans la région, le Dr Mukwege n'avait jamais rien vu de tel. Le mois suivant, à l'hôpital de Panzi, à Bukavu, dans le Sud-Kivu, le médecin a observé 45 cas semblables. Il y eut un cas. Près de 15 ans plus tard, le Dr Mukwege estime à 500 000 le nombre total de femmes et de filles violées en RDC. J'ai eu la chance de rencontrer le Dr Mukwege à l'occasion du premier Forum mondial des femmes francophones, à Paris, le 20 mars. Son travail admirable lui a déjà valu de nombreux prix internationaux, dont le Prix des droits de l'homme des Nations unies.

Pendant 14 ans, il a travaillé en ce sens. Pas si grave | Polyvalence mon pote. Je crois que le pire dans les violences sexistes, qu’elles soient physiques ou autres, c’est qu’on tente toujours de les minimiser. De te dire qu’ailleurs c’est pire, que tu exagères… C’est d’ailleurs très parlant, puisque comme dit Christine Delphy « Quand une féministe est accusée d’exagérer, c’est qu’elle est sur la bonne voie. » S’agissant du harcèlement de rue par exemple, il m’aura fallu de longues discussions sur Internet, et en particulier sur Twitter, pour mettre le doigt sur ce que ces comportements avaient de terrible et de glaçant sous leurs dehors de drague un peu cheap.

Evidemment, ça m’énervait qu’on me parle mal parce que ma jupe était trop courte, mon pantalon trop moulant, ou t-shirt trop échancré et que de surcroît j’avais l’outrecuidance de ne pas répondre aux sifflements ou invectives supposément flatteuses. Quand j’en parlais avec mes copines, je demandais parfois avec un rire jaune « mais est-ce que ça fonctionne, leur technique de séduction, franchement ? Diane. Contre le viol, des étudiantes indiennes inventent le soutien-gorge électrique. Pour se défendre contre les agressions, tout le monde connaît le taser électrique. Une matraque dans un sac, c'est un peu encombrant et une bombe lacrymogène peut être dangereuse pour les yeux. Trois étudiantes indiennes viennent de mettre au point le premier soutien-gorge électrique pour permettre aux femmes de se défendre elles-mêmes en cas d'agression sexuelle. Le dessous agit comme un taser. Sur une simple pression exercée par la victime, une décharge de plusieurs milliers de volts est envoyée à l'agresseur afin de l'immobiliser.

Le soutien-gorge inventé par trois étudiantes indiennes. Cette invention arrive quelques mois après le décès de Jyoti Singh. Plus récemment, une touriste suisse a également été victime de violences sexuelles par un groupe d'hommes. Les statistiques sur le nombre de femmes violées en Inde font froid dans le dos. > Lire l'article sur Asian Week. Je ne suis pas charmante | Les Dégenreuses. Au vieux pervers qui demande au collègue assis à côté de moi « Mais qui est donc cette charmante demoiselle ? » en parlant de moi. Au jeune pervers qui me lance un « Charmante ! » un dimanche après-midi, en pleine rue, sous les yeux d’une petite famille.

Au pervers trentenaire qui m’interpelle d’un « Charmante la demoiselle ! À tous les inconnus qui se permettent de me balancer leur « charmante » quelle que soit les circonstances, de jour, de nuit, dans la rue, au boulot, quelle que soit ma tenue, quel que soit mon maquillage. Okay ? Surtout que ces commentaires sont généralement lancés de façon à déstabiliser. Comment je connais votre petit manège ?

Je suis rentrée chez moi, le coeur battant, me maudissant d’avoir réagi ainsi, me mettant potentiellement en danger. J'aime : J'aime chargement… Auteur : Red F0xx Étudiante en marketing et communication, aime traîner sur l'interweb mondial, membre de l'Eglise de la Licorne Rose Invisible (Blessed Be Her Holy Hooves). Another post about rape | Fugitivus. By the by, I consistently use that title because I mean for it to operate as a trigger warning. I write a lot about rape, but sometimes I write about other things, and I don’t want anybody taken off-guard transitioning from “help computer” into wtf rape-talk.

Case you were wondering. I was re-reading my five billion goddamn posts about rape and force, and I realized (surprise!) There is a more succinct way for me to express what I was thinking. I tend to go on and on, circling a subject, trying to get out everything in my head that possibly relates to it, and then sometimes find I didn’t really address the subject at all. If women are raised being told by parents, teachers, media, peers, and all surrounding social strata that: If we teach women that there are only certain ways they may acceptably behave, we should not be surprised when they behave in those ways. And we should not be surprised when they behave these ways during attempted or completed rapes. You could follow the rules. Irlande – Enfin des excuses aux femmes internées dans les couvents de la Madeleine.

Le Premier ministre irlandais, Enda Kenny, a présenté le mardi 5 février dernier ses excuses à toutes les femmes enfermées dans les couvents de la Madeleine jusqu’en 1996. Filles mères ou jugées « immorales » dans un pays profondément catholique, près de 30 000 femmes auraient été exploitées au 20 e siècle dans ces laveries religieuses.

Pendant plus de 150 ans, des femmes ont travaillé six jours par semaine sans jamais percevoir aucun salaire dans les blanchisseries commerciales gérées par quatre ordres religieux qui ont fonctionné selon les mots du Premier ministre dans une « Irlande sévère et intransigeante » . Elles y ont subi une pression psychologique importante, des punitions corporelles parfois. Qui était ces femmes ? Des jeunes filles tombées enceintes hors-mariage – y compris des victimes de viol – placées dans ces institutions par leur famille qui, en les faisant disparaître, pensaient échapper à la honte et au déshonneur. Combien de temps ces femmes restaient enfermées ?

Parti Pirate, Twitter, secoue ta bite. L’autre jour, une utilisatrice de Twitter rencontre un exhibitionniste dans un arrêt de bus, dans une rue mal éclairée. Elle a peur, et confie cette peur à Twitter, comme elle aurait confié qu’elle venait d’uriner ou de rempoter son ficus. Naturellement. Sans penser qu’on puisse lui faire le procès de cette rencontre pénible avec un pénis lâché dans la nature. Car non contente d’avoir à supporter la vision de ce membre gluant secoué dans l’espace public, elle doit maintenant se justifier.

Bien bien bien. Pourquoi les femmes sont elles seules à parler de viol et d’agression sexuelle ? Cher Parti Pirate, je te demande de faire des excuses publiques. Combien de fois 4 ans. [ Trigger warning ] Tu seras violée meuf. | Le Cerebro. D’abord, il y a eu les coups et les humiliations. Ça a duré longtemps, ce fut très long. Il y a eu les tribunaux et la première fois : la peur de mourir après l’étranglement. Les étoiles qui dansent et le ciel qui devient jaune. Il a fallut plusieurs années pour que je me révolte. Il me disait qu’il allait me frapper, je me révoltais et lui rétorquais de le faire. La violence a été mon lot quotidien pendant 10 ans. En tant que féministe, on parle beaucoup du viol, du harcèlement, des agressions.

Ce soir là, je devais partir en voyage scolaire. Tu vas crever. Tu vas crever parce que même si on se remet d’un viol, tu en as marre. Alors, je suis en colère. Et moi, je voudrais juste faire exploser cette bulle sourde de colère et de « pourquoi ? On m'a volé la ville. SUEDE. "Enfermez la pute dans un asile et jetez la clé" [Attention, la vidéo contient un langage pouvant choquer.

Merci à Johan Tollgerdt pour la traduction] Elles vivent en Suède et sont journalistes, auteures, blogueuses. Sur fond noir, face caméra, elles lisent des textes, l’air grave. Et pour cause, le contenu est à l’avenant : "Il faut qu’on t’ouvre la chatte avec une batte de base-ball", "je vais t’assassiner quand tu t’y attends le moins", "je vais faire cuire tes seins dans du beurre", entend-on notamment. Ces textes, elles n’ont pas eu à les chercher très loin : il leur a suffi de piocher dans leur boîte mail.

La vidéo, postée sur YouTube le 6 février 2013 et visionnée plus de 300.000 fois, a été intitulée "Män som näthatar kvinnor" ; ce qu’on pourrait traduire par "Les hommes qui 'net-détestent' les femmes". Elle a connu un très grand retentissement en Suède, notamment sur Twitter avec le mot-clé #näthat (littéralement, haine sur le net). "Enfermez la pute dans un asile et jetez la clé" Or le malaise semble plus profond. États-Unis : l'IVG après un viol, bientôt un délit ? Tanx_xx: <3 RT @DWoundedknee: Les... Harcèlement de rue: comment aborder le problème sans tomber dans le racisme? Le harcèlement-marathon que subissent les femmes au quotidien est le résultat parfait d'une société sexiste, où «l'autre» sert d'origine du mal bien pratique. L’équation un film + un hashtag = une prise de conscience a encore frappé ces jours-ci sur Twitter.

Le film: Femme de la rue, d’une étudiante bruxelloise, Sofie Peeters. En caméra cachée, elle se promène simplement dans les rues de Bruxelles et fait entendre (enfin?) Les commentaires que certains hommes portent sur elle, en tant que femme, en tant qu’objet. La réaction immédiate sur Twitter a donc été la création d’un hashtag, #harcèlementderue, ayant pour but de libérer la parole des femmes qui subissent, quotidiennement, ces pressions de la part d’inconnus à peine croisés dans la rue. De là ont découlé un certain nombre de remarques et questions qui m’ont donné envie de réagir, plus d’un an après mon précédent article sur le même sujet. Parler de harcèlement «de rue» porte la première question de la rue. Un harcèlement marathon. Machisme ordinaire : non, le harcèlement de rue n'est pas de la drague. Femme marchant dans une rue de Paris (ANW.FR/FLICKR/CC) La diffusion du document de Sofie Peeters "Femme de la rue" met en évidence une superposition de réalités illustrée par de très intéressantes réactions, notamment en ligne.

Cette superposition pourrait se résumer en quatre points : 1. Le harcèlement de rue est une réalité quotidienne pour beaucoup de femmes. 2. Le harcèlement de rue est banalisé : les femmes en souffrent, mais cette souffrance n'est pas considérée comme légitime par la société, qui entérine et normalise le comportement des harceleurs en le minimisant et en le faisant passer pour un hommage ou pour de la drague. 3. 4. #harcelementderue : les mots pour le dire, la négation en prime Deux tweets ont notamment suscité de vives réactions sur Twitter : Capture d'écran Twitter (source ici et là) Alors elles ont parlé et parlent encore, et ce qu'elles disent est édifiant.

Amener les gens à admettre ce harcèlement n'est donc pas facile : Capture d'écran Twitter (source ici et là) 1. Harcèlement de rue : sur le Web, les femmes partagent leurs expériences. « Chienne » – Le machisme ordinaire filmé en caméra cachée. "Salope", "chienne", "je t'emmène à l'hôtel", "belles petites fesses"... autant de commentaires récoltés par Sofie Peeters au gré de ses trajets dans les rues de Bruxelles. Ulcérée par ces réflexions quotidiennes, cette jeune Belge, étudiante en dernière année de cinéma, a décidé de filmer ce machisme ordinaire pour son projet de fin d'étude.

La jeune femme s'est promenée dans les rues de la capitale belge, munie d'une caméra cachée, et compile le résultat dans un film intitulé Femmes de la rue. La projection jeudi dans un cinéma de Bruxelles de ce témoignage direct a provoqué un vaste débat national sur la question du harcèlement des femmes.

"Si tu donnes envie, c'est normal, non ? ", lui chuchote l'un des jeunes hommes. Le film a également provoqué la polémique, car certains y ont vu un aspect raciste. La réalisatrice du film, Sofie Peeters, n'attendra pas cette loi. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité. Tribulations goudouiennes d'une (ex)Carabine » Et mes mains tremblaient… Dimanche matin, je me suis faite peur. Samedi soir, étant à un baby-sitting, je n’ai pas pu me rendre à l’Apéro des Losers, mais je suis rentrée malgré tout avec la personne chère à mon cœur.

Elle habite dans une banlieue parisienne réputée moyennement bien fréquentée mais, bien qu’étant parano, jamais je n’ai eu de soucis, même seule et assez tard le soir. Dimanche, vers une heure du matin, nous rentrons donc toutes les deux. Elle en robe, les jambes nues, moi en jean, toutes les deux avec un manteau assez long. Sa maison est environ à dix-douze minutes de marche rapide de la gare. Il s’avère que les deux filles devant nous marchent très vite, et au bout de quelques minutes elles nous ont bien distancées – elles devaient avoir un peu peur elles aussi.

Sa maison possède une entrée principale, et une petite entrée derrière, dans une rue perpendiculaire, dans une petite cour avec une grille. L’action se passe en une poignée de secondes. J’avais peur. Non c'est non. (manuel d'autodéfense) Lyber Zones Irene Zeilinger Petit manuel d’autodéfense à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire. Pour Anne, car c’est elle que je voudrais avoir à mes côtés si je dois affronter un danger.

Permettez-moi de me présenter : je suis formatrice d’autodéfense pour femmes depuis maintenant près de quinze ans. J’ai travaillé avec de très nombreux groupes de femmes et de filles un peu partout en Europe et en Amérique latine. Comme beaucoup de femmes, j’ai conscience du risque d’être un jour confrontée à la violence. Plutôt que rester démunie, j’ai voulu chercher les meilleurs moyens de me protéger et, si nécessaire, de me défendre. Si je me suis mise à écrire, c’est parce que je ne trouvais pas en librairie de manuel d’autodéfense à recommander aux femmes qui suivent mes cours, à mes amies ou aux femmes de ma famille.

Mais ce n’est pas seulement la pénurie de bons livres en autodéfense qui m’a motivée à coucher mes expériences sur le papier. Bon ! “If it’s a legitimate rape …” Let’s stop you there. Why Rape Jokes are never OK. By Shaker Time-Machine, a feminist, fat acceptance advocate, ginormous Doctor Who fan, film student, and terribly busy intern living in LA and trying feverishly to graduate. [Trigger warning for rape culture and discussions of rape jokes. This post originally appeared in similar form as a comment at Shakesville.] Following is a primer for men who are interested in learning more about the practical effects of rape humor. Most of the information in this piece is, as always, generally applicable, but this has been written to be most accessible for men in keeping with the objective of the series. Additionally, this post in particular is addressed to men, not because women don't rape and women don't make/laugh at rape jokes and not because men can't be raped, but because, by nature of the existing gender disparity, men are in a unique position to be taken seriously when they raise objections to casual language and humor regarding rape.

I get it—you're a decent guy. Rapists do. They really do. «75.000 viols par an»: comment sait-on combien de femmes sont victimes de viol en France? Le viol d'une journaliste, tabou sur France télévisions ? Le viol, ce jeu. Viols en réunion : pourquoi la parole des victimes est toujours mise en doute. Verdict de Créteil : permis de violer ? La rue, fief des mâles. Le viol, une histoire de domination et non de pulsion sexuelle - Enquête. Mythes autour du viol. Partie 5 : Les mythes sur le viol dans les médias. Mythes autour du viol. Partie 4 : Les mythes sur le viol augmentent la propension au viol. En 2011, les violences conjugales ont fait 146 victimes - Vimperator. Naomi Wolf : J'accuse.

Je veux comprendre... la culture du viol. Street Harassment | Political Cartoon.