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Environnement (animaux)

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Espèces menacées : le marsouin du fleuve Yangtze en danger. La population du marsouin aptère a baissé de 80% en 30 ans Le marsouin aptère est en voie de disparition dans le fleuve Yangtze (Chine). Si rien n’est fait, l’espèce pourrait s’éteindre d’ici les 15 prochaines années. L’Homme est encore à l’origine de cette énième atteinte à la biodiversité. Depuis le début de l’année, les autorités chinoises ont recensé 16 cadavres de marsouins aptères, dont celui d’une femelle enceinte.

Les causes sont multiples, mais comme souvent l’Homme est le principal accusé. Le niveau de l’eau des lacs où ces individus vivaient baisse à cause du réchauffement climatique. D’une façon générale, une technique de pêche pour le moins radicale pourrait aussi expliquer en partie le déclin de l’espèce : depuis les années 1990, les pêcheurs utilisent des décharges électriques qui tuent tout ce qui se trouve dans un rayon de 20 mètres.

La population de marsouins aptères d’eau douce baisse en moyenne de 6,4% par an et en trente ans, elle a perdu 80% de ses individus. Des millions d’oiseaux meurent chaque année à cause des lignes électriques. Des centaines de milliers d'oiseaux meurent chaque année des suites d’une électrocution et des dizaines de millions décèdent après avoir heurté une installation électrique Selon deux rapports des Nations unies présentés la semaine dernière lors d’une conférence sur la faune à Bergen (Norvège), des centaines de milliers d’oiseaux meurent chaque année d’électrocution dans la région Afrique-Eurasie et des dizaines de millions décèdent à la suite d’une collision avec une installation électrique.

Ces chiffres alarmants qui émanent du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) font des lignes à haute tension la principale cause de décès non-naturelle parmi les oiseaux. Les grands migrateurs comme le pélican, la cigogne et le flamant rose sont les premiers concernés et la baisse constante des effectifs pourrait conduire à terme à l’extinction de ces espèces, aussi bien au niveau local qu’à l’échelle régionale. Crédits photos : flickr - Armelle & Eric / Ardèche Drôme Numérique. Espèces menacées. Les phoques sont gravement menacés par la fonte des glaces. Depuis 1979, la superficie des glaces diminue de 6% par décennie, d’où une menace sérieuse pour la survie des phoques Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour les phoques dont l’habitat est de plus en plus dégradé. On l’a évoqué, certains spécimens viennent d’être retrouvés morts en Alaska (Etats-Unis), peut-être à cause des radiations émanant de la centrale de Fukushima (Japon).

Un individu égaré a également été aperçu il y a une dizaine de jours près de Montréal (Canada) (!) , dérivant sur un bloc de glace dans le Saint-Laurent, à plusieurs centaines de kilomètres de son habitat naturel. Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de Duke, en Caroline du Nord (Etats-Unis), la fonte des glaces augmenterait la mortalité des phoques et aurait déjà décimé des générations entières. « Le taux de mortalité que nous observons dans l’est du Canada est dramatique. Depuis 1979, les zones où les phoques élèvent leurs petits auraient perdu 6% de leur surface par décennie. Les ours polaires, une espèce emblématique à protéger.

Le réchauffement climatique pose la question de la survie à long terme des ours polaires. Celui-ci se tient aujourd’hui et demain à l’Institut océanographique de Paris et a vocation à sensibiliser le public sur un animal somme toute assez méconnu. Espèce emblématique de la biodiversité et de son érosion, touché à la fois par le braconnage, les maladies, la pollution et le réchauffement climatique, directement à l’origine de la destruction progressive de son habitat naturel, l’ours polaire pourrait rejoindre la déjà trop longue liste des espèces disparues d’ici quelques décennies aux dires d’une partie du microcosme scientifique.

À moins que le plantigrade ne soit au bout du compte capable de s’adapter aux mutations climatiques, suivant ce qu’ont prophétisé des chercheurs dans une étude publiée en juillet dernier et relayée dans ces colonnes. « Ce qui menace principalement l’ours polaire, c’est son cycle alimentaire qui dépend complètement de la banquise »