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May 2o12

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Españistan, la bulle immobilière sous-titres français. La crise espagnole en six minutes. Transition écologique : quand la France rurale revendique l'indépendance énergétique - Économie locale. Euro, terminus ? La science économique n’existe pas. Il n’y a que de l’économie politique. Il faut pourtant toujours des événements extrêmes pour dessiller ceux qui feignent de croire, ou pire, croient de bonne foi, que l’administration des choses pourrait remplacer la délibération des hommes. Ça tombe bien, en voilà un qui s’annonce. La perspective d’une sortie de la Grèce de l’euro, puis celle d’une possible décomposition de la monnaie unique par effet de contagion, promettent de rappeler à grand spectacle ce qu’il en coûte d’ignorer la part politique de l’économie. Car il suffirait de figurer l’enchaînement possible des choses sous la forme d’un arbre de décision pour apercevoir que, quoique configuré par des contraintes économiques, chacun de ses points de bifurcation a fondamentalement la nature d’un acte politique de souveraineté.

Némésis politique Sortie, mode d’emploi — Défaut complet sur sa dette souveraine. . — Réarmement de la banque centrale nationale. . — Dévaluation. . — Caveat ! Contagion. Les idées fausses, ça suffit ! ATD Quart Monde vous offre un an d’abonnement à Feuille de Route, le mensuel d’actualités contre la misère. Pour bénéficier de cet abonnement d’un an, cliquez ici Commandez le livre "En finir avec les idées reçues sur les pauvres et la pauvreté" Nous vous invitons à déconstruire des préjugés et des stéréotypes répandus sur la pauvreté et les pauvres, afin que ceux-ci cessent d’être les boucs émissaires des maux de nos sociétés et qu’ils deviennent au contraire des partenaires à part entière dans la construction d’un monde plus juste.

Voici quelques-unes de ces idées reçues. Diffusez-les autour de vous, réagissez, participez au débat. Travail réalisé par ATD Quart Monde et la MRIE, Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion en Rhône-Alpes. 1) Sur la pauvreté en général « Les pauvres coûtent cher à la société » Oui, et plus que l’on ne pense (et ils rapportent aussi !). 2) Sur les minima sociaux « La France distribue des minima sociaux élevés. » Faux. Faux. Faux. Faux. Bien sûr. Faux. Faux. A Bruxelles et à Parme, les dirigeants publics et privés se sucrent. Chez Dexia, tout va bien : certes, des prêts menteurs ont été distribués à des collectivités locales aujourd’hui sur-endettées qui doivent pressurer leurs habitants, y compris les plus pauvres. Mais un vote des actionnaires vient d’exonérer les dirigeants, qui pourront partir avec leurs bonus et échapper à toute poursuite judiciaire.

Du côté de l’Agence européenne de sécurité des aliments, c’est également la fête : sa directrice vient de passer au privé, pour travailler pour le lobby agro-alimentaire, celui qui nous vend des produits trop gras, trop sucrés, trop salés, et qui adore les organismes génétiquement modifiés. Dexia Concernant Dexia, l’information nous est fournie par la RTBF, qui précise : Les administrateurs de Dexia SA sont déchargés de leurs responsabilités pour 2011 avec 82,25% des voix. Pierre Mariani et Jean-Luc Dehaene ont annoncé qu’ils partiront avant fin juin. L’Agence européenne de sécurité des aliments De son côté, Ludovic Lamant pour Mediapart ajoute : JPMorgan : Une baleine dans un verre d'eau.

Moins 9,28% de baisse sur le titre JP Morgan vendredi 11 mai suite à l'annonce d'une «erreur grossière » de trading. La perte devrait se situer, selon Jamie Dimon le Pdg de la banque new-yorkaise, à 2 ou 3 milliards de dollars (un demi Kerviel), la la bourse a eu la main lourde pour marquer sa défiance; la capitalisation de la première banque américaine fond de plus de 14 milliards de dollars soit presque cinq fois plus le pire des scénarios présentés. Comme d'habitude le marché sur-réagit et lundi, à coup sûr, la banque sera dans le peloton de tête des plus fortes hausses à Wall street. Le marché aime brûler aujourd'hui ce qu'il a adoré hier et vice versa. Je n'ai pas pris ma plume pour pleurer sur le sort de JP Morgan. 1- D'abord il y a la rumeur. 2- Alors que d’habitude les directions adorent le "nous ne réagissons jamais à des rumeurs de marché", la banque parle de "tempête dans un verre d'eau". 3- La banque reconnait la perte et charge un lampiste.

La dette ou la vie ! D’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général ? Peut-on alléger le fardeau de la dette sans appauvrir les peuples ? En France le service de la dette est le premier budget de l’État, avant celui de l’Éducation Nationale. La dette qui écrase le tiers monde depuis des années arrive au Nord. A Liège, le CADTM propose des alternatives et milite pour un audit citoyen de la dette publique. Avec Éric Toussaint. Nouvelle version d’un reportage d’Antoine Chao et de Daniel Mermet. Programmation musicale : Anergy Afrobeat : "La dette africaine" Yves Robert : "Interêt à rester" Site internet du CADTM : www.cadtm.org Bibliographie : "Les dettes illégitimes - Quand les banques font main basse sur les politiques publiques", de François Chesnais (Raisons d’agir, 2011). "La dette ou la vie", de Eric Toussaint et Damien Millet (Aden, 2011). "Le piège de la dette publique", ATTAC (Les liens qui libèrent, 2011).

"La finance imaginaire", de Geoffrey Geuens (Aden, 2011). Après son refus de payer sa dette, l’Islande fera le triple de la croissance de l’UE en 2012. 23 janvier 2012 Posté par benji sous Argent et politique 12 commentaires Je ne cesserai jamais de répéter que l’Islande est LE pays à prendre en exemple,même s’il est complètement ignoré des médias, s’il est loin ou quelle qu’en soit la raison pour ne pas en parler, c’est le pays à suivre!

Payer pour les banques? Même pas en rêve, là bas ils ont été emprisonnés! Sauver les banques? Elles ont été nationalisées. Islande a terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et selon les prévisions de la Commission européenne, elle va faire le triple du taux de croissance attendu pour l’UE en 2012 (La croissance de l’UE est prévue à 0,5% en 2012 contre 1,5% en Islande). Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing furent les banques nationalisées en 2008 pour éviter leur faillite et qui furent placées sous contrôle démocratique, plutôt que de profiter d’injections inconditionnelles de capitaux publics, comme en Espagne ou dans les autres pays européens.

. * Journaliste. LEAD 1-L'Espagne se prépare à sauver Bankia, qui change de président. * Un plan de renflouement de Bankia imminent * Le président de la banque a démissionné * Bankia pourrait recevoir jusqu'à 10 milliards d'euros * Madrid doit dévoiler vendredi un projet de "bad bank" * L'argent public mobilisé en dernier ressort, dit Rajoy (actualisé avec précisions, départ de Rodrigo Rato) par Julien Toyer et Jesús Aguado MADRID, 7 mai (Reuters) - Rodrigo Rato a démissionné lundi de la présidence de la banque espagnole en difficulté Bankia , un départ qui ouvre la voie à un renflouement dont Madrid espère qu'il rassurera les investisseurs internationaux quant à la stabilité financière du pays. Parallèlement, le président du gouvernement, Mariano Rajoy, a ouvert la porte à un recours à l'argent public pour aider le secteur bancaire espagnol, une hypothèse qu'il rejetait jusqu'à présent. L'aide apportée à Bankia prévoit une recapitalisation sur fonds publics de 7 à 10 milliards d'euros, a-t-on appris de deux sources proches du dossier. © Thomson Reuters 2014 Tous droits réservés.

Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués - Rapport annuel 2011. Le scandale financier du siècle - Banque et finance. "Libor" : l'acronyme ne vous dit peut-être pas grand-chose. Derrière ces cinq lettres se cache pourtant l'un des plus grands scandales financiers présumés de l'histoire. Plusieurs grandes banques internationales sont soupçonnées d'avoir manipulé le London Interbank Offered Rate (Libor en abrégé) afin de camoufler leurs difficultés de financement lors de la crise financière. Parmi elles, que des grands noms de la finance mondiale : Bank of America, Barclays, Citibank, Crédit Suisse, Deutsche Bank, HSBC, JP Morgan, Royal Bank of Scotland, UBS...

L'enjeu est colossal. Le Libor est étroitement lié au fonctionnement de l'un des plus grands marchés monétaires du monde : le marché interbancaire (celui où les banques se prêtent entre elles), dont la taille est estimée à 90.000 milliards de dollars. "Trafiquer" le niveau réel du Libor peut avoir des conséquences considérables sur les coûts de financement des entreprises et des particuliers. Sébastien Buron. De l’argent il y en a. Avant tout, il faut réduire "la dette". Les moyens ? Règle d’or, rigueur budgétaire, plan de stabilité... C’est-à-dire réduction des budgets santé, éducation, retraite, c’est-à-dire "assouplissement" du code du travail, c’est-à-dire menace sur la sécurité sociale... Pourtant, chaque année, à cause des paradis fiscaux, l’Etat perd 30 milliards d’euros, deux fois le déficit de la sécurité sociale. Selon Antoine Peillon, l’évasion fiscale est responsable des 600 milliards qui manquent à la France.

Mais si les enquêtes n’aboutissent pas, c’est que l’Etat protège les fraudeurs. Pourquoi ? Entretien Daniel Mermet. Programmation musicale : DUVAL MC : "Rentier" Odieu : "Gloire à ma banque" Marty : "L’impôt sur les feignants" Le parapluie fiscal bien caché de BNP Paribas. Il y a l’image et il y a les pratiques. Face à l’opinion, BNP Paribas proclame qu’elle est irréprochable en matière de paradis fiscaux, ayant fermé ses filiales à Panama et aux Bahamas. Mais en interne, ses équipes encouragent sans complexe l’évasion fiscale pour leurs clients. La preuve avec un produit au nom prédestiné, la Sicav Luxumbrella, vendue depuis 2005 à la clientèle haut de gamme en Suisse ou à Monaco, et dont l’existence avait été révélée en 2010 par Marianne.

Ce sujet gêne au plus haut point le président de BNP Paribas, Baudoin Prot. Interrogé le 17 avril par les sénateurs (lire page ci-contre), il a déclaré que «Luxumbrella n’a pas d’autre objet que de mutualiser la gestion sous mandat pour mutualiser le coût des transactions et des arbitrages facturés par ces gestions collectives». Fraude. Grâce à un tour de passe-passe, BNP Paribas réussit à refourguer cette Sicav à ses clients européens hors du Luxembourg. Défense. Nicolas CORI. De l’argent il y en a (II. Cher Exile, il est peut-être plus facile de réussir dans un pays "sous-développé", à condition de ne pas en être issu ou d’y naître dans une frange privilégiée de la population.

En effet il est autrement très difficile d’avoir accès à l’éducation et aux soins si ces derniers sont privés. Les services privés sont peut-être supérieurs, pour quel pourcentage de la population ? Les pays du monde que vous avez cités représentent 7 des quelques 194 pays du monde. Mais en terme de superficie et de population il est intéressant de faire le calcul : Monaco, Andorre, Grand Cayman, Cayman Brac, Little Cayman,BVI, Dominica, singapore, Hong Kong font respectivement 2,02 468, 197, 36 , 26, 153, 754, 699, 1104 km carrés (la somme fait 3439.02 km carrés). Les nombres sont tirés de wikipédia. Pour la BCE, croissance et discipline budgétaire ne sont pas incompatibles. Draghi: "l'incertitude prédomine" l'économie en zone euro. Tribune de Michel Rousseau, président de la Fondation Concorde, sur la fiscalité.

EurofinsScientific, leader mondial dans les services bioanalytiques ; Sword Group, fournisseur de services informatiques et de logiciels ; Storengy, filiale stockage gaz de GDF-Suez. Ces trois sociétés viennent d'annoncer leur intention de délocaliser leur siège social au Luxembourg. Ces délocalisations, qui ne se limitent pas à quelques dirigeants, sont désastreuses pour notre économie. Quels que soient nos emplois, nous en sommes tous affectés.

Nos entrepreneurs, qui espéraient un choc de compétitivité, anticipent désormais un choc fiscal de 29 milliards d'euros pénalisant autant les entreprises (réduction des exonérations de charges salariales, hausse des cotisations retraites, hausse de la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE)) que les investisseurs qui risquent de supporter des taux de prélèvements confiscatoires. Plus que jamais, notre fiscalité constitue une machine infernale à exporter les capitaux, les entreprises et les emplois. UBS divise son bénéfice net par deux. La première banque suisse, UBS, a subi au premier trimestre un recul de son bénéfice net en raison d'éléments exceptionnels et se montre prudente quant aux perspectives de cette année, a-t-elle annoncé, mercredi 2 mai. Le profit net a plongé de 54 %, à 827 millions de francs suisses (688,2 millions d'euros), entre janvier et mars, a précisé l'établissement zurichois dans un communiqué.

Ce résultat est largement inférieur aux attentes des analystes interrogés par l'agence financière AWP, qui tablaient en moyenne sur 1,1 milliard de francs suisses sur la période. UBS a notamment souffert de plusieurs éléments exceptionnels qui sont venus grever son résultat, notamment une charge sur sa dette de 1,2 milliard de francs suisses. "Il s'agit (...) d'un résultat de haute qualité, qui a été réalisé en prenant moins de risques et en mettant en œuvre notre stratégie", a estimé le directeur général Sergio Ermotti, cité dans le communiqué.