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La supercherie du "Pacte pour la croissance" Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles. En exclusivité, et grâce au travail de 3 lecteurs du blog (Alban, Lisa et Olivier) que je remercie, voici en exclusivité le fameux rapport Van Rompuy sur le “fédéralisme”. Téléchargez le rapport Van Rompuy en cliquant ici. Au menu : Bonne lecture (c’est rapide et aisé, contrairement au G20) Et à suivre ! Regards européens sur la crise de la zone euro. Ifop/Fiducial pour le Journal du Dimanche - Regards européens sur la crise de la Zone Euro - Juin 20122 Méthodologie Ce document présente les résultats d’une étude réalisée par l’Ifop. Elle respectefidèlement les principes scientifiques et déontologiques de l’enquête par sondage.Les enseignements qu’elle indique reflètent un état de l’opinion à l’instant de sa réalisation et non pas une prédiction. Aucune publication totale ou partielle ne peut être faite sans l’accord exprès del’Ifop. Etude réalisée par l'Ifop pour : Le Journal du Dimanche Echantillons :FranceAllemagneEspagneItalienneEchantillon de personnes, représentatif de lapopulation française âgée de 18 ans et plus.Echantillon de personnes, représentatif de lapopulation allemande âgée de 18 ans et plus.Echantillon de personnes, représentatif de lapopulation espagnole âgée de 18 ans et plus.Echantillon de Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI.

La France face au mur des fédérés. Le commandant Allan, homme lige de l’ignoble Rastapopoulos, lance au capitaine Haddock, dans Coke en stock : «Dors-tu avec la barbe en dessous ou au-dessus des couvertures ?» Le résultat recherché est atteint : le capitaine n’arrive pas à fermer l’œil de la nuit, hanté par cette grave question… La zone euro est confrontée à un dilemme de même nature : le fédéralisme, c’est avant ou après la solidarité financière ? Et de la même façon qu’Haddock, elle ne parvient pas à trancher, comme l’a montré le mini-sommet de Rome qui a eu lieu vendredi après-midi entre les dirigeants allemand, français, italien et espagnol.

Le visage fermé, face à la presse, Angela Merkel, Mario Monti, Mariano Rajoy et François Hollande n’ont pu que constater leur désaccord sur ce point fondamental pour l’avenir de l’euro. Chacun reconnaît volontiers que «ce qui a été fait jusqu’à présent n’a pas été suffisant», pour reprendre la formule du président du Conseil italien. Photo: Reuters. Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles. Suite du billet sur les crédits bancaires aux ménages en zone euro. Nous allons analyser aujourd’hui l’évolution des prêts accordés par le système bancaire au secteur privé (entreprises + ménages) dans la zone euro. Comme les graphiques sont la simple somme des études précédentes sur les crédits aux entreprises et aux ménages, je commenterai peu… Situation globale de la zone euro On observe clairement que la crise de 2008 a nettement ralenti la dynamique des prêts. Aucune reprise n’apparaît. On note ici que non seulement il n’y a pas eu de véritable reprise, mais surtout que nous avons là un évident “double dip” (ou effet en W) voire triple : une nouvelle crise est bien en cours.

Situation détaillée de la zone euro Ce graphe touffu a pour seul rôle de comparer en un coup d’oeil les pays entre eux (nous détaillerons les plus gros un peu plus bas). Dans ce graphique, c’est surtout le cas de l’Espagne qui saute aux yeux, avec une nette décroissance des crédits. Situation de la France. L'Espagne, boudée par les marchés, appelle l'Europe à la "soutenir" Mes Listes Devenez Membre Boursorama Profitez de l'ensemble des services et des avantages destinés aux Membres en quelques secondes. Devenir Membre Brest - 29200. La journée de dupes qui a conduit au dépôt de bilan de Doux. On ne veut renoncer à rien, on fait tout pour qu'il n'y ait pas de dépôt de bilan. " Invité vendredi 1er juin au matin sur BFM-TV à réagir aux difficultés du groupe breton Doux, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, semblait sûr de lui. Le numéro un européen de la volaille, plombé par une dette de 430 millions d'euros, pouvait encore être sauvé, estimait alors le premier ministre.

D'ailleurs, une réunion n'avait-elle pas eu lieu jusqu'à 3 heures du matin, au ministère du redressement productif d'Arnaud Montebourg, pour trouver un arrangement entre la famille Doux, propriétaire de 80 % du volailler, et la banque Barclays, détentrice d'une créance de 140 millions d'euros sur le groupe ? Las ! Charles Doux, on l'apprendra plus tard, avait déposé une déclaration de cessation de paiement de son entreprise dès jeudi soir, à 17 heures, au tribunal de commerce de Quimper. "Charles Doux nous a menés en bateau", s'énerve-t-on dans l'entourage d'un des ministres.

En attendant, la pression monte. Dette : la montagne qui surplombe et vacille. « Il y a une première évaluation, puis une deuxième, une troisième, une quatrième... Il s'agit de la pire façon possible de faire les choses. Tout le monde finit par faire la chose à, faire, mais au plus haut coût ». Qui donc parlait hier des pertes des banques et de la politique des dirigeants européens de manière si sévère ? Le président de la BCE, Mario Draghi, à l'occasion d'une audition devant le Parlement européen. Avec ses collègues du conseil des gouverneurs, il enfonce un même clou, soutenant la création de l'« Union bancaire européenne » proposée par la Commission, avec comme première étape la constitution d'un fonds de garantie des dépôts. Appuyé par le gouverneur de la Banque d'Italie, Ignazio Visco, qui se prépare à monter en première ligne.

Les taux obligataires italiens sont entraînés à la hausse par ceux de l'Espagne, la récession est selon les sources estimée pour cette année de -1,4 à -1,7 % et le taux de chômage officiel a dépassé 10 %. La fausse solution des eurobonds. Au point où le destin de la zone euro, et en fait de l’Union tout entière, se trouve rendu à l’alternative radicale de l’explosion ou du fédéralisme complet, il semble bien que vae victis soit la réponse, malheur aux vaincus, aux demi-habiles et aux faux visionnaires, architectes prétendus d’une grandiose construction politique mais sans la moindre culture politique, ou du moins persuadés que l’ingénierie des pactes fiscaux pouvait leur en tenir lieu.

Il est à craindre en effet que les ouvriers paniqués de la onzième heure ne puissent accomplir ce qui aurait dû être entrepris depuis très longtemps, mais à quoi en fait ils se sont toujours refusés, et que le temps compté d’une crise aigüe ne leur laissera pas accomplir : la construction d’une souveraineté démocratique européenne. Les eurobonds (façon Capitaine Haddock) Mais cette solution en est-elle vraiment une ? Les marchés, le tout et les parties Ne pas perdre la normalisation des « partenaires » par les marchés…