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February 2o12

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ÉTATS-UNIS • Bill McKibben, héros écolo malgré lui. Ce journaliste et essayiste a longtemps fait profil bas. Jusqu’à ce que son militantisme fasse dérailler le projet d’oléoduc géant Keystone XL, censé transporter le pétrole issu des sables bitumineux de l’Alberta jusqu’au golfe du Mexique. Le 6 novembre 2011, Bill McKibben est arrivé à Washington pour manifester contre l’oléoduc Keystone XL, devant permettre d’acheminer du pétrole sur plus de 2 700 kilomètres, depuis la province de l’Alberta, au Canada, jusqu’aux raffineries du golfe du Mexique. L’écologiste faisait partie des 1 252 personnes arrêtées devant la Maison-Blanche en août et en septembre 2011, lors de manifestations contre ce même oléoduc. Il a même passé deux nuits en prison. Mais le 6 novembre, il était de retour avec des milliers de personnes et une idée audacieuse. “On ne peut pas occuper la Maison-Blanche, a-t-il expliqué aux manifestants présents, mais on peut l’encercler.”

Son obsession : rester simple Une chose est sûre, l’air du temps joue pour lui. La BCE n'accepte plus de titres grecs en garantie, Actualités. What price the new democracy? Goldman Sachs conquers Europe - Business Analysis & Features - Business. This is the most remarkable thing of all: a giant leap forward for, or perhaps even the successful culmination of, the Goldman Sachs Project. It is not just Mr Monti. The European Central Bank, another crucial player in the sovereign debt drama, is under ex-Goldman management, and the investment bank's alumni hold sway in the corridors of power in almost every European nation, as they have done in the US throughout the financial crisis.

Until Wednesday, the International Monetary Fund's European division was also run by a Goldman man, Antonio Borges, who just resigned for personal reasons. Even before the upheaval in Italy, there was no sign of Goldman Sachs living down its nickname as "the Vampire Squid", and now that its tentacles reach to the top of the eurozone, sceptical voices are raising questions over its influence.

This is The Goldman Sachs Project. With these connections, it was natural for Goldman to invite him to join its board of international advisers. Banking's SWIFT says ready to block Iran transactions. Dette publique, la conjuration des bonnes idées, par Laurent Cordonnier. En s’accordant, lors du sommet européen du 9 décembre 2011, sur un nouveau pacte budgétaire intergouvernemental, les chefs d’Etat européens ne se sont pas seulement entendus sur une condamnation des peuples de l’Union aux fers et aux chaînes de la rigueur perpétuelle, ils ont aussi pactisé sur le renoncement à deux idées qui faisaient leur chemin : faire payer les banques, comme l’avait défendu l’Allemagne pour traiter du cas de la Grèce, et encourager la Banque centrale européenne (BCE) à racheter les titres de dette des pays attaqués, comme le souhaitait la France.

Donnant-donnant : il fut convenu de ne plus embêter son voisin avec une idée qui le dérangeait. Sans doute aussi qu’en fermant à clé les issues de secours, les uns et les autres pensaient apaiser les flammes de l’incendie. Les issues se rouvriront certainement sous le souffle de l’explosion. Le plus étonnant est plutôt le refus obstiné d’envisager un rachat substantiel des titres de dettes publiques par la BCE. La Théorie Monétaire Moderne, une pensée économique alternative, enquête du Washington Post. La Théorie Monétaire Moderne, une pensée économique alternative, enquête du Washington Post Air du temps. Le très conservateur Washington Post consacre un long article à la Théorie Monétaire Moderne, l’une des branches héritières du post-keynésisme, dont le représentant le plus éminent est James Galbraith, fils de l’un des économistes les plus réputés en son temps, mais surtout homme respecté par ses pairs, par ailleurs régulièrement consulté par les élus et les responsables américains.

Que l’on ne s’attende pas ici à un examen en profondeur de la MMT, ainsi qu’on la désigne communément par son acronyme anglo-saxon. Le journalisme actuel a ses règles, mêlant superficialité, bienséance et conformité - et tiendrait sans doute à égale distance tenants de Copernic et de Ptolémée. Par Dylan Matthews, Washington Post, 19 février 2012 James K. Mais si Galbraith s’est distingué lors de cette conférence, ce fut à cause du caractère décalé de son message. Racines keynésiennes Une théorie qui divise. Pourquoi le « mécanisme européen de stabilité » est une aberration - Crise financière. Après l’Assemblée nationale le 21 février, le Sénat se prononcera à son tour sur le « Mécanisme européen de stabilité » (MES) le 28 février. Voulu par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, ce complexe traité instaure une sorte de FMI européen. Il aura « pour but de mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité (…), un soutien à la stabilité à ses membres qui connaissent ou risquent de connaître de graves problèmes de financement ».

En clair, le MES devrait être en mesure d’avancer des fonds aux États de la zone euro qui rencontreraient des difficultés pour emprunter directement auprès des marchés financiers. Les 17 États membres l’ont signé le 2 février. Le MES en tant que tel n’est pas un traité, mais une société financière, basée au Luxembourg, dont les actionnaires sont les 17 États de la zone euro. Un mécanisme fragilisé par la pression des marchés Une dépendance totale à l’égard des agences de notation La généralisation de la potion grecque. Spéculation : l'Espagne a déjà remboursé trois fois sa dette ! - Crise financière. En dix ans, l’Espagne a remboursé 1 020 milliards d’euros de dette, taux d’intérêt compris. Soit trois fois le montant de ce que l’État avait emprunté en 2000. Un énorme transfert des richesses ponctionnées sur la population et les services publics au bénéfice de riches créanciers.

Comme en Grèce ou au Portugal… La dette de l’État espagnol est le point de mire de toute l’Europe, du fait que les marchés financiers (banques d’investissement, fonds vautours et assurances) continuent à spéculer sur cette dette avec un seul objectif : amasser de juteux bénéfices. Et cela provoque l’appauvrissement de la population dans son ensemble, car toute cette spéculation conduit à une augmentation progressive des intérêts à payer, réduisant à leur tour d’autres dépenses de l’État : éducation, prestations de retraite, vieillesse et chômage, justice, santé ou services sociaux. Effet boule de neige Nécessité d’un audit de la dette Photo : Photo : Dan Simpson. Pertes records en vue pour Dexia. Europe / MES : super règle d'or imposée en douce ? Le MES vous connaissez ? Et si on vous dit qu’il va succéder au FESF? Non plus? C’est normal, sa mise en œuvre passe totalement inaperçue.

Le MES, autrement dit le mécanisme européen de stabilité, va pourtant être soumis au vote de l’Assemblée nationale le 21 février après avoir été voté, le 2 février, par l’ensemble de la zone euro. Le MES devait être opérationnel en juillet 2013 avant de voir sa date effective avancée d’une année. Déjà, en avril 2011, Paolo Manasse, professeur d'économie à l'université de Bologne, doutait de ce nouvel outil sur le site Telos: "la conception du Mécanisme européen de stabilité présente de graves lacunes. Enfin, et c’est la raison de la colère du Parti de gauche, la ratification de ce mécanisme et des nouveaux traités se fait sans aucune consultation des peuples. Abonnez-vous ! Grèce : désastre humanitaire et responsabilité des créanciers, par Gaël Giraud. « Ceux qui ont prêté de l’argent à la Grèce ignoraient-ils vraiment que la Grèce n’a aucune ressource industrielle, ou presque. Que la Grèce, c’est un peu de tourisme et du commerce maritime.

Que le sport national en Grèce, c’est la fraude fiscale, et que l’Etat grec est une grande ploutocratie corrompue ? » questionne Gaël Giraud, économiste chercheur au CNRS, qui rappelle la situation humanitaire terrible d’un pays assommé par la récession et les plans d’austérité, et où le désespoir s’est installé à tel point que « de jeunes grecs aujourd’hui au chômage, qui n’ont plus aucune ressource, puisqu’il n’y a pas de RMI, pas de RSA, ni d’allocation de chômage en Grèce, s’inoculent le virus du Sida pour pouvoir bénéficier des allocations destinées au séropositifs. » Gaël Giraud, intervention au colloque Gouvernance & Responsabilité du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement, décembre 2011 - extrait Voyez où nous en sommes en Grèce. Ils le savaient très bien.

Genève chérit ses multinationales. Prêt à jeter - Obsolescence Programmée. Capital SDF : les banques suisses n’ont plus de coffres disponibles - les hôtels proches de la frontière italienne louent les leurs (Golem XIV) A court de trésorerie, les entreprises grecques ne paient plus la TVA - à quand les monaies de substitution ? (FT Alphaville) A court de trésorerie, les entreprises grecques ne paient plus la TVA - à quand les monaies de substitution ? (FT Alphaville) There was more evidence this week about the scale of the Greek economy’s cash crunch. VAT receipts have plunged on the year, Kathmerini reported : Finance Ministry officials attribute the slump in VAT receipt figures to the major cash flow problems that enterprises are facing. That might not be the whole story.