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Écologie

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Entretien avec Dominique Bourg : Démocratie, le défi écologique. Démocratie participative et démocratie délibérative sont les deux pistes à explorer pour enrichir la démocratie représentative et se donner les moyens de répondre aux enjeux environnementaux qui se présentent à nous.

Entretien avec Dominique Bourg : Démocratie, le défi écologique

Il est vrai qu’il existe une certaine incompatibilité entre l’écologie et nos démocraties représentatives telles qu’elles fonctionnent aujourd’hui. J’y vois deux raisons. D’une part, le mécanisme même de la représentation : nos élus doivent régulièrement rendre des comptes aux électeurs, élevés en juges ultimes de leur action. Comprendre Copenhague : la bibliographie. Copenhague : un défi économique ? Comment sortir de l’impasse écologique ?

Copenhague : un défi économique ?

Pour Roger Guesnerie, professeur au Collège de France, l’analyse économique peut aider à formuler des objectifs de long terme. Climat: vers un "accord politique" à Copenhague, entre. Cinq raisons pour l'échec du sommet de Copenhague. Les chefs d’Etat intervenant au somment de Copenhague (Reuters) L’échec du sommet de Copenhague est ressenti d’autant plus fortement que l’optimisme prévalait avant la conférence, débutée le 15 décembre.

Cinq raisons pour l'échec du sommet de Copenhague

Cependant, il est apparu assez vite qu’un accord contraignant serait difficile à trouver. Plusieurs facteurs expliquent l’échec de la conférence, qui a péniblement accouché d’une déclaration politique non contraignante. L’affrontement entre pays émergents et pays occidentaux L’affrontement entre les Etats-Unis et la Chine a dominé les échanges, régulièrement suspendus. Tribune : les contradictions de Copenhague, par Johan Hari      Johann Hari dresse un catalogue des contradictions qu’il décèle dans les positions défendues à Copenhague. Les Etats acceptent sans barguigner de se soumettre aux sanctions de l’OMC, note-t-il, mais l’idée d’une instance de contrôle des émissions a été largement repoussée.

Le copyright d’une marque serait-il plus important que le climat ? Comment les Etats peuvent-ils affirmer vouloir limiter les émissions et dans le même temps rechercher frénétiquement de nouveaux carburants fossiles ? Comment ne pas tenir compte de la « dette environnementale » des pays développés qui sont responsables de 70% du CO2 présent dans l’atmosphère ? --- Les mesures de taxation et de marchés d’émissions, qui sont présentées comme la clé de voûte des politiques de transition énergétiques, n’ont fait l’objet d’aucun débat, que ce soit sur leur pertinence ou sur les considérations de justice sociale, le plus souvent absentes. Par Johann Hari, The Independent, 19 décembre 2009. "Bon débarras Copenhague" - Le sommet de Copenhague. Ce bruit, que vous entendrez tout au long de l’année 2010, c’est celui d’une canette vide qu’on envoie valser d’un coup de pied plus loin dans la rue.

"Bon débarras Copenhague" - Le sommet de Copenhague

Suite à l’échec des négociations internationales à Copenhague en vue de la signature d’un traité contraignant sur la réduction des gaz à effet de serre, on va vous rabâcher que le monde dispose en 2010 de deux bonnes occasions de réussir là où Copenhague a échoué. N’en croyez pas un mot. Copenhague: l'échec de la méthode intergouvernementale - Co. L’échec du sommet de Copenhague est aussi celui de l’ONU et de son modèle intergouvernemental fondé sur l’unanimité et le consensus des Etats.

Copenhague: l'échec de la méthode intergouvernementale - Co

Il rappelle à ceux qui veulent l’oublier à quel point la « bonne volonté » ne suffit pas pour parvenir à des accords ambitieux entre les États : il faut surtout des institutions qui permettent de forcer la décision, comme l’avaient bien compris les pères fondateurs de l’Union européenne. Le « presque désaccord » de Copenhague tranche avec l’ambitieux paquet « énergie-climat » adopté par l’Union européenne, il y a un an, en décembre 2008.

Copenhague: l'échec de la méthode intergouvernementale - Couliss. Urgences climatiques: de nouvelles alliances... pour ne rien fai. Le sommet de Copenhague était annoncé comme un tournant planétaire, un de ces rares moments historiques où l'opinion publique mondiale peut assister en direct aux décisions prises par ses dirigeants en majesté dans l'amorce d'une gouvernance mondiale.

Urgences climatiques: de nouvelles alliances... pour ne rien fai

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, ne déclarait-il pas au journal danois Berlingske Tidende, à la veille de l'ouverture du sommet : «Nous trouverons un accord - et, je crois, l'accord sera signé par tous les pays membres de l'Onu, ce qui sera historique. (...) Tous les chefs d'Etat et de gouvernement ont le même objectif : empêcher le réchauffement climatique». Or, l'emphase des discours ne peut masquer le dramatique fiasco de ce sommet.

Si Kyoto en 1997 amorçait un complexe processus de prise de conscience des enjeux planétaires et des conséquences qui en découlent sur le plan du fonctionnement de l'économie, Copenhague marque une incontestable régression. Comprendre Copenhague : la bibliographie. Copenhague : tristes critiques. Hervé Brédif et Martine Tabeaud a Après avoir suscité les plus grandes espérances, le Sommet de Copenhague a fait l’objet ces dernières semaines de très acerbes critiques.

Copenhague : tristes critiques

Mille fois énoncé, le réquisitoire peut se résumer ainsi : « La communauté scientifique nous dit que la situation est grave, que le temps est compté, et, alors qu’on sait ce qu’il faut faire, les plus hauts dirigeants politiques n’ont pas su dépasser les égoïsmes nationaux pour trouver l’accord global, seul à même de sauver la planète ».

L’analyse s’avère tellement implacable, elle est si unanimement partagée, qu’elle autorise d’étonnantes prises de position : la société civile ne peut plus compter que sur elle-même, clament certains ; le politique ne représente jamais que les intérêts à court terme des humains, aussi revient-il aux savants ou à quelque académie de sages de défendre la cause de la Terre, professent d’autres. Et si le raisonnement reposait en fait sur des prémisses largement erronées ? Sauver la Terre ? Nous ne sommes plus au Moyen Age, par Jacques Le Goff - LeMonde. Historien du Moyen Age, j'ai consacré l'essentiel de mes recherches et de mes publications à restaurer l'image d'époque des ténèbres que la Renaissance puis l'époque des Lumières avaient donnée à cette période de notre histoire.

Nous ne sommes plus au Moyen Age, par Jacques Le Goff - LeMonde.

Le Moyen Age m'est apparu comme une époque créative et innovante qui, de la croissance agricole à Dante, en passant par les universités et les cathédrales, avait été un grand moment de la construction de notre civilisation européenne. Je n'ai pas caché qu'il présentait des manifestations d'irrationalisme tout à fait dépassées comme la peur du Diable, la peur de l'Antéchrist, ou la peur de la fin du monde. Or je crois voir et entendre dans la plupart des médias une renaissance de ces côtés arriérés que je croyais disparus.

L'écologie, la peur du réchauffement climatique engendrent des propos producteurs de transes et de cauchemars. Comment peut-on réduire à l'écologie le programme économique, social et politique que doit présenter tout parti en démocratie ? Pour une démocratie écologique. Photo : Puits près de Khudiala, Rajasthan, Inde © Film “HOME” – une coproduction ELZEVIR FILMS / EUROPACORP Nous partirons d’une hypothèse acquise pour les environnementalistes, mais dont la réception est mitigée dès qu’on sort d’un cercle restreint, soit pour des raisons d’ignorance, soit au nom d’une autre posture.

Pour une démocratie écologique

Quelle que puisse être l’issue de la crise financière et économique actuelle, le monde où nous entrons sera profondément différent de celui que nous quittons. L’expression « inversion des raretés », parfois évoquée, caractérise assez bien le monde qui vient. À une population mondiale massive, quasiment 7 milliards et 9 au milieu du siècle, dotée d’un pouvoir d’achat et de capacités technologiques croissants, s’opposera une planète exsangue.

 Nouveau manifeste. Nathalie Blanc Le numéro 30 de Labyrinthe, revue de recherche et d’expérimentation dans le domaine des savoirs littéraires, philosophiques et sociaux, se donne comme projet une écologie politique.

 Nouveau manifeste.

Son dossier coordonné et introduit par Charles Ruelle et Fréderic Neyrat s’intitule « Ecologie = X.