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Frederic Lordon « Etat de décrépitude de la zone euro » Ma Mondialisation - Entretien Lordon.flv. Frederic Lordon. Frédéric Lordon. Conspirationnisme : la paille et la poutre. Le peuple est bête et méchant, le peuple est obtus. Au mieux il pense mal, le plus souvent il délire.

Son délire le plus caractéristique a un nom : conspirationnisme. Le conspirationnisme est une malédiction. Pardon : c’est une bénédiction. C’est la bénédiction des élites qui ne manquent pas une occasion de renvoyer le peuple à son enfer intellectuel, à son irrémédiable minorité. Pour une pensée non complotiste des complots (quand ils existent) Il faudrait sans doute commencer par dire des complots eux-mêmes qu’ils requièrent d’éviter deux écueils symétriques, aussi faux l’un que l’autre : 1) en voir partout ; 2) n’en voir nulle part. Sans doute ne livre-t-il pas à lui seul l’intégralité de l’analyse qu’appelle la crise financière, et c’est peut-être là l’une des faiblesses notoires du conspirationnisme, même quand il pointe des faits avérés : son monoïdéisme, la chose unique qui va tout expliquer, l’idée exclusive qui rend compte intégralement, la réunion cachée qui a décidé de tout.

Frederic Lordon - Economie Mondiale. Lordon. Lordon : « Le soulèvement ou la table rase par l'effondrement » Le 15 janvier 2011, Frédéric Lordon, économiste hors sérail microcosmique, était invité à une conférence organisée par Attac et Mediapart sur le thème : « Quel remède à la crise démocratique européenne ? » Frédéric Lordon décida de répondre à cette question « sans circonvolutions inutiles ». « Ma réponse, c’est : le soulèvement ou bien la table rase par l’effondrement financier. » La “démocratie” des marchés La démocratie représentative n’existe plus, pose Frédéric Lordon en citant le cas du référendum de 2005 et en pointant les pions Papademos et Monti avancés sans scrupules par la troïka financière (BCE, Commission européenne, FMI) au mépris de toute souveraineté populaire.

La loi des marchés (ces « tiers inclus au contrat social ») règne en maître. Citant la récente dégradation de la France, Frédéric Lordon relativise l’importance d’agences de notation parfaitement « périphériques ». S’attaquer à la structure d’ensemble La reconstruction, mais avec qui ? L'économiste Frédéric Lordon soutient l'occupation de la Défense. Frédéric Lordon | Travaux. Faut-il sauver les banques, et à quel prix ? - Frédéric Lordon. Le commencement de la fin. Pareilles aux images aériennes du front de tsunami avançant inexorablement vers une côte japonaise dont le sort est scellé, le déploiement de la crise financière depuis trois ans donne une impression d’irrésistible fatalité, avec en prime cette sorte d’incrédulité un peu stupide de dirigeants qui croient encore pouvoir tout sauver quand tout est déjà compromis.

Un choc de la magnitude de la crise dite « des subprime », crise dont on ne redira jamais assez qu’elle a été celle de la finance privée, était voué à produire, via le canal du crédit, une récession dont les conséquences sur les finances publiques s’annonçaient désastreuses. Plus encore impliquées dans la détention de titres souverains qu’elles ne l’ont été dans les titres privés hypothécaires, un choc massif dans l’un puis l’autre compartiment menace de mettre à bas tout le système des institutions financières.

Quand les agences font de la politique Les Etats-Unis à leur tour dans la lessiveuse Le chaos cognitif de la finance.