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Crise grecque

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International : Toute l'actualité sur Le Monde.fr. Cinq idées vraies et fausses sur la crise grecque. Athènes a accepté vendredi la quasi-totalité des mesures proposées par ses créanciers et promis d’honorer ses dettes. Dimanche soit se tenir un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, qui a pour objet, dans le meilleur des cas, de donner la première impulsion vers un accord. A cette occasion, retour sur les nombreuses idées reçues ayant émaillé les débats sur la crise de la dette grecque. Les Grecs ne travaillent pas assez Celle-ci, on l’a entendue, jusque dans la bouche d’un ancien président de la République : «Le problème c’est qu’on ne travaille pas assez en Grèce», a ainsi expliqué Nicolas Sarkozy au JT de 20 heures de TF1, le 8 juillet. C’est faux, répond le site alterecoplus (affilié au magazine Alternatives économiques) : selon l’enquête trimestrielle menée par Eurostat, en 2014, les travailleurs Grecs faisaient 40,6 heures par semaine en moyenne, soit plus que tous les autres pays de l’Union européenne.

Les Grecs n’ont pas fait assez d’efforts. François Hollande en coach politique. Le point sur le dossier grec à la veille d’un week-end déterminant. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le La Grèce abordait samedi 11 juillet un week-end décisif pour son avenir. Et c’est en plusieurs endroits clés que la crise est peut-être en train de se dénouer.

Le Parlement soutient le programme de réformes d’Alexis Tsipras Les députés grecs se sont prononcés à une large majorité en faveur du programme de réformes soumis jeudi soir par Alexis Tsipras aux créanciers du pays. Sur les 291 députés présents à la Vouli (le Parlement grec) samedi aux alentours de 3 heures, 251 ont soutenu le document du gouvernement, 32 s’y sont opposé et huit se sont abstenus. A l’issue du vote, le premier ministre a estimé disposer d'un « mandat clair » pour négocier avec les créanciers du pays, mais il a enregistré les défections de dix députés de son parti qui se sont abstenus ou, pour deux d'entre eux, ont voté contre le plan d'accord. Lire : Ce que propose Athènes à ses créanciers Les créanciers jugent la proposition des Grecs « positive »

Que risquent les contribuables français en cas de défaut grec ? Le coût supposé de la dette grecque pour notre pays atteindrait 600 à 700 euros par Français… Voici le chiffre anxiogène que l’on peut entendre ou lire ça et là, en cette période de crise grecque aiguë. En réalité, cela ne signifie pas que les contribuables Français vont être mis à contribution pour rembourser chacun ces 600 euros de leur poche. En fait, ces 600 euros représentent une exposition : ils mesurent le risque que la France a pris en prêtant à l’Etat grec. Tâchons d’y voir plus clair. Deux types de dette Il faut tout d’abord comprendre qu’une dette, pour un Etat, n’est pas la même chose qu’une dette contractée par un particulier. Une dette d’Etat ne se rembourse en général jamais totalement : à mesure que des emprunts arrivent à échéance, ils sont remplacés par d’autres, et ainsi de suite.

En pratique, la dette, ce sont des emprunts que l’Etat contracte auprès de divers acteurs, avec un taux d’intérêt plus ou moins élevé selon le risque que le prêteur estime prendre. L’Europe se fixe une « ultime date butoir » pour décider du sort de la Grèce. L’essentiel La Grèce a obtenu un sursis pour présenter un plan de réformes et déposer une demande officielle d'aide au Mécanisme européen de stabilité (MES). En contrepartie, la Grèce devra proposer d'ici jeudi une amélioration des propositions du 30 juin. Un nouveau sommet réunissant les 28 dirigeants de la zone euro se tiendra dimanche. Un scénario détaillé prévoyant une sortie grecque de la zone euro a été préparé, selon le président de la Commission européenne.

Deux jours après le non du référendum grec, l’Europe a décidé de fixer une « date butoir finale » pour résoudre la crise qui touche la Grèce, asphyxiée financièrement. Le président du conseil italien, Matteo Renzi, a annoncé mardi soir tard, à la sortie du dîner des dirigeants de la zone euro, la tenue dimanche 12 juillet d’un nouveau sommet réunissant cette fois les 28 dirigeants européens, et non plus ceux de la zone euro seulement. « J’espère que cela sera notre dernière rencontre sur la Grèce.

Le « Grexit » évoqué. L’Europe se fixe une « ultime date butoir » pour décider du sort de la Grèce. Netanyahu ouvre une porte : « Israël s’engage à aider la Grèce » Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias à Jérusalem lundi, lui promettant d’aider la Grèce alors que sa crise de la dette s’aggrave. Dans un référendum dimanche, une majorité d’électeurs grecs a rejeté les conditions du plan de sauvetage économique difficile fixées par la Banque centrale européenne (BCE) – donnant ainsi un coup de pouce au Premier ministre grec Alexis Tsipras dans ses négociations avec la BCE, mais attisant davantage les craintes que les banques grecques s’effondrent… et entraînent une sortie désordonnée de l’Union européenne.

Netanyahou a félicité Kotzias pour avoir mené à bien sa visite en Israël en dépit de l’aggravation de la crise à son retour à la maison. « Vous venez ici à un moment critique pour la Grèce, et j’apprécie le fait que vous ayez gardé cette visite malgré les événements plutôt spectaculaires dans votre pays », a déclaré M. Netanyahu. C’est une éventualité à prévoir. L'Europe prête à dire «non» à la Grèce.

VIDÉO - Après le «non» grec au référendum de dimanche, le sommet européen de mardi pourrait acter la sortie d'Athènes de la monnaie unique. La victoire du non a un prix et il s'annonce élevé pour onze millions de Grecs. Malgré les ultimes réticences de la France, les pays de l'euro vont présenter la facture à Alexis Tsipras, sous la forme d'un choix politiquement impossible: soit il souscrit au plan de rigueur que le référendum vient précisément de rejeter à plus de 60 %, soit la porte est grande ouverte vers le chaos et la sortie de la monnaie commune.

En prélude aux heures dramatiques du sommet de l'Euro ce mardi soir, l'atmosphère a brutalement basculé. À Bruxelles, les «durs» sont à la manœuvre, les «conciliants» en retrait. Le commissaire Pierre Moscovici, très porté aux micros jusqu'à dimanche, semble désormais s'astreindre au silence. Le Grexit - sortie, congé ou quarantaine - entre désormais dans tous les scénarios.

Reprendre le bras de fer avec le chef de Syriza? Grèce, immigration, Brexit : les dirigeants européens sur tous les fronts. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jean-Baptiste Chastand (Bruxelles, envoyé spécial) Rarement un Conseil européen aura été aussi attendu et incertain. Jeudi 25 et vendredi 26 juin, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) se retrouvent à Bruxelles pour discuter officiellement d’immigration, du référendum promis par David Cameron pour maintenir, ou non, son pays dans l’Union européenne, de l’avenir de la zone euro, de défense et du numérique.

Mais il est quasiment certain que l’actualité grecque va également s’inviter à la table des dirigeants européens, faute d’accord à ce stade entre Alexis Tsipras et ses créanciers. Tour d’horizon d’un conseil explosif. La bataille des migrants La discussion doit être abordée en ouverture du conseil, à 16 heures, jeudi, et elle pourrait durer jusque tard dans la soirée. Lire aussi : L’Europe se déchire sur le sort des migrants Premiers tours de table sur le Brexit Lire aussi : David Cameron contre le reste de l’Europe.

Hollande, médiateur isolé sur le dossier grec. La situation en Grèce va être « le sujet d’urgence de la semaine », explique l’Elysée, avec l’organisation dimanche 5 juillet du référendum sur le plan d’aide européen. Si François Hollande ne s’est pas entretenu durant le week-end avec le premier ministre grec, Alexis Tsipras, le chef de l’Etat a surveillé de près le risque d’un « Grexit » et la sortie du pays de la zone euro. Une réunion de travail s’est tenue dimanche en fin de journée à l’Elysée, avant un conseil restreint extraordinaire lundi 29 juin au matin. Lire aussi : Pour Juncker, « un non des Grecs au référendum serait un non à l’Europe » A l’issue de cette réunion, M.

. « C’est le moindre des droits d’un Etat souverain que de consulter ses concitoyens », explique l’Elysée. « Quand on convoque le peuple, quand on lui demande d’exercer son choix souverain, ça ne se critique pas », a appuyé Manuel Valls dimanche matin. Paris ne cache pas son amertume à l’encontre de M. . « Les yeux grands ouverts » M. Crise grecque : l’Eurogroupe passe au « plan B » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) Symbole terrible : l’Eurogroupe de la dernière chance, qui se déroulait samedi 27 juin à Bruxelles, a fait une suspension de séance en fin d’après-midi.

Il était censé valider un accord « réformes contre argent frais », absolument nécessaire pour éviter le défaut de l’Etat grec. Son président, le ministre des finances des Pays-Bas, Jeroen Dijsselbloem, est descendu en salle de presse, et, grave, a annoncé que les négociations avec le gouvernement grec avaient été rompues, malgré l’offre « complète » et la volonté des créanciers de la Grèce. Il a également annoncé que les ministres des finances allaient reprendre leur conversation, pour parler du « plan B »… mais sans leur collègue grec, Yanis Varoufakis. Comme si là, en quelques instants, la Grèce avait, avec l’annonce surprise du référendum de la veille par Tsipras, déjà signé sa sortie de la zone euro. Préserver le système bancaire de la faillite Asphyxie. La leçon de Dominique Strauss-Kahn sur la crise grecque.