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PAC (politique agricole commune)

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La Politique agricole commune : une réforme pour quoi faire ? - Orientations agricoles. © Droits réservés 40% du budget de l’Union européenne, soit 50 milliards d’euros chaque année (dont 10,4 milliards d’euros perçus par la France en 2008), tels sont les faramineux montants dépensés au titre de la politique agricole commune (PAC).

La Politique agricole commune : une réforme pour quoi faire ? - Orientations agricoles

Créée en 1957, façonnée par une succession de réformes et par les critères de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la PAC est aujourd’hui fortement remise en cause. D’un côté, on critique un système d’aides inéquitables, profitant largement aux industriels, aux très gros exploitants, voire aux banques. Des aides entrainant un dumping sur les prix, qui contribuent à affaiblir les agricultures des pays en développement. De l’autre, certains États européens veulent en finir purement et simplement avec une coûteuse politique agricole dont ils n’ont que faire, et se contenteraient d’une agriculture industrielle low-cost.

Une preuve de ses dérives ? Quand la PAC finance des banques et des industriels Des inégalité persistantes. Comment vivre sans les subventions de la PAC ? L’agriculture européenne reçoit près de 100 milliards d’euros de subsides de Bruxelles et des Etats membres.

Comment vivre sans les subventions de la PAC ?

Des aides qui faussent le marché sans vraiment sauvegarder l’environnement. Depuis longtemps, les citoyens se demandent où vont leurs impôts : chaque année, les Etats membres de l’Union européenne prodiguent 100 milliards d’euros de subsides à leur agriculture, dont 60 milliards sont versés directement par Bruxelles. Que reçoivent-ils en retour ? Des dioxines. Des animaux de batterie. Tout cet argent pour en arriver là ? Partager et gérer ensemble A côté de la maison d’habitation, je trouve une unique étable, dans laquelle sont élevées 44 vaches à lait et au total une centaine de bêtes. Et pourtant, l’exploitation reçoit sa perfusion annuelle. Stephan von Cramon-Taubadel, lui, fait partie des tenants d’une suppression pure et simple du système d’aides. La PAC, un jackpot pour les industriels. Etonnant mais vrai : les plus gros bénéficiaires de la politique agricole commune sont aujourd’hui les géants de l’agroalimentaire.

La PAC, un jackpot pour les industriels

Ou même les entreprises de BTP ! Arids Roma est une dynamique entreprise de BTP catalane qui construit des routes et produit des montagnes de gravier. Pourtant, en 2008, elle a perçu 1,59 million d’euros en subventions agricoles de l’Union européenne. Le programme communautaire d’aide à l’agriculture est le plus généreux du monde : l’an dernier, il a distribué plus de 50 milliards d’euros – et pas seulement aux paysans. C’est au titre de sa contribution au développement rural qu’Arids profite de ses largesses. Ces aides coûtent 110 euros par an à chaque citoyen Finalement, estiment les responsables européens, ces subventions profitent aux paysans locaux, puisque sans elles, les entreprises auraient acheté ailleurs des produits agricoles moins chers. Sans l’UE, pas de Restos du Coeur « L'expérience européenne.