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Neurosciences

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Histoire des neurosciences et du cerveau. Neurosciences en France - Les Neurosciences ont émergé comme une branche de la biologie et de la médecine, philosophiquement inspirée par le scientisme du XIXe siècle et postulant l'absence de toute cause endogène (auto-générée) du comportement humain. Avec l'évolution des connaissances scientifiques et des méthodes la chimie, la psychologie, l'informatique et la physique ont par la suite amplement contribué aux progrès de cette discipline. Aussi, une branche moderne de la philosophie a eu un impact important sur la façon d'approcher les Neurosciences, notamment, au travers de ce qu'on appelle les sciences cognitives (les Neurosciences Cognitives).

L’approche historique des représentations du cerveau : Nous sommes habitués à considérer comme normal qu'un dégât au niveau du cerveau puisse entraîner des troubles au niveau d'autres parties du corps. Pendant de nombreux millénaires, on croyait communément que l'activité mentale avait son siège au centre du corps humain, dans le cœur . Le cerveau, la mémoire et l'apprentissage. Le cerveau est le poste de commande de tout organisme vivant. Il est au travail sans relâche. Mais rien de ce qui s'y déroule n'est visible à l'oeil nu. En revanche, le cerveau nous transmet de multiples messages. Le cerveau n'est pas sexy, mais il est formidablement plastique. Le cerveau réagit donc fortement à l'environnement de l'individu. Le cerveau est également le siège de nos souvenirs et de notre mémoire.

Thot Cursus explore cette semaine les méandres du cerveau, des intelligences, de la mémoire interne et externe. Illustration : Wikimedia Commons Tous des génies ? Neurosciences et pédagogie. Dans le monde de l'éducation, c'est une innovation : améliorer l'enseignement et l'apprentissage par ce qu'on connaît du fonctionnement du cerveau. Et cela s'appelle la neuropédagogie. Domaine de recherche relativement nouveau qui fait la jonction entre les neurosciences et les sciences de l'éducation, il s'intéresse aux processus biologiques en jeu dans l'apprentissage ainsi que les expériences sociales et émotionnelles. La gymnastique du cerveau D'une manière pratique, les applications de la neuropédagogie mènent vers des évolutions dans la manière d'enseigner et d'apprendre et vise in fine à "stimuler de nouvelles zones du cerveau, à créer de nouvelles connexions pour faciliter les apprentissages".

Dans un reportage de la chaîne Euronews sur le sujet, on se rend bien compte que cela n'a rien de sorcier. Mais la neuropédagogie ne s'arrête pas là. On sait par exemple que le cerveau retient sept fois plus d'informations si on les catégorise. En toile de fond, l'apprentissage Références. Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene. L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler.

L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Cette plasticité, on doit la comprendre comme une remarquable capacité à recycler des circuits présents dès l’origine. Elle est, et c’est un point très important, mobilisable tout au long de la vie. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. Différentes zones du cerveau 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene.