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Climat : pour « faire changer les choses », des citoyens secouent les JT. « Je ne me suis jamais sentie aussi utile », se réjouit Claire Morvan. Depuis plus d’un an, avec le collectif de citoyens Pour plus de climat dans les médias, récemment constitué en association, elle traque les journaux télévisés. En ligne de mire, leur traitement de l’actualité climatique. Ces derniers mois, l’association a par exemple épinglé M6 pour avoir illustré une canicule par des vacanciers qui mangent une glace ou s’amusent dans l’eau ; TF1 pour n’avoir quasiment jamais fait le lien entre incendies et réchauffement climatique ou encore France 2 pour avoir « fait la promotion » du gaz de schiste importé en Europe, le tout sur le réseau social Twitter. Autant de choix journalistiques problématiques, alors que la crise climatique se renforce. Venus de toute la France, ces citoyennes et citoyens se sont rencontrés autour des mobilisations pour la loi Climat au printemps 2021. 3 minutes d’antenne pour le Giec La formation des journalistes : un enjeu crucial Soutenir Reporterre.

Les Etats ont-ils l’obligation légale de protéger leurs citoyens du changement climatique? L'avocat d'Urgenda Roger Cox (à gauche en robe noire) après avoir gagné le procès historique sur le climat aux Pays-Bas. Photo d'Urgenda / Chantal Bekker, reproduction autorisée. Cet article de Sophia V. Schweitzer a été initialement publié sur Ensia.com, un magazine qui présente des solutions environnementales concrètes au niveau international. Il est reproduit ici dans le cadre d'un accord de partage de contenus. Le 24 juin 2015, une cour de La Haye a ordonné au gouvernement néerlandais d'agir plus rapidement pour remplir sa mission de protection de ses citoyens contre les effets du changement climatique.

C'est la première fois que la question est légalement déclarée obligation d'Etat, en dépit des arguments selon lesquels la solution au problème climatique global ne dépend pas des efforts isolés d'un pays. La décision s'est appuyée sur différentes branches du droit, et plus particulièrement des droits humains. Des droits humains aux politiques Monter en puissance La voie de l'engagement. «Permettre l’utopie, organiser l’impossible» Ma première vie, par Hugo Chávez - Conversations avec Ignacio Ramonet Monique Vézinet 2015-07-13, Numéro 375 Format imprimable Cet ouvrage publié aux Editions Galilée dans une présentation très soignée peut être vu comme un document de référence pour ceux qui s’intéressent à l’histoire latino-américaine (1), mais aussi comme un récit de vie profondément humain, ou encore comme une mine de réflexions sur la stratégie révolutionnaire, dans le contexte anti-impérialiste de la dernière partie du XXe siècle.

Déjà auteur d’une biographie à deux voix de Fidel Castro, Ignacio Ramonet a travaillé avec le président vénézuélien – rencontré dès 1999 – pendant plusieurs séances de travail échelonnées de 2008 à 2012 et à partir d’une documentation considérable. De fait, il n’y a pas de ces allers-retours entre le présent et le passé dont les biographies sont coutumières mais dont la sincérité peut parfois être mise en doute. Let your voice be heard. « Ayez de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace » Pour réfléchir avant La Rencontre de Reporterre, lundi 6 octobre : L’écologie au cœur de la reconstruction politique Reporterre - Edgar Morin, croyez vous encore à la politique ? Edgar Morin - Cela dépend de ce que vous entendez par là. Je crois en la nécessité d’une pensée politique pour une action politique.

Ce que je vois, c’est que le vide de toute pensée politique dans les représentants de tous les partis de pouvoir ou d’opposition, un vide rempli par le fait d’être à la remorque d’un économisme, qui n’est même pas l’économie stricto sensu, mais une doctrine de l’économie néo-libérale, avec des mots gri-gri, comme croissance, résorber la dette, compétitivité, etc.

Donc, je vois une situation très dommageable, très grave, très menaçante, mais je pense à la nécessité d’une reconstruction d’une pensée politique, qui est un préalable. Vous avez eu un entretien avec Alain Caillé, qui promeut le convivialisme. Alors, il faut rassembler. C’est ce qu’ils devraient faire. Il serait évitable. Nous pouvons vivre libres. Dans son ouvrage, Comme si nous étions déjà libres, l’anthropologue David Graeber s’appuie sur le mouvement Occupy pour rafraichir la pensée de la démocratie et de la liberté. « Il ne s’agit pas de construire une société à partir de zéro, mais de la construire à partir de la société existante, en y élargissant les zones de liberté, jusqu’à ce que la liberté serve de principe d’organisation absolu ». Pour réfléchir avant La Rencontre de Reporterre, lundi 6 octobre : L’écologie au cœur de la reconstruction politique En 2011, un vent révolutionnaire a soufflé sur les Etats-Unis.

Dans l’antre du capitalisme mondialisé, des milliers de personnes ont occupé plusieurs centaines de places publiques, de Wall Street à Phoenix en passant par Cincinnati. Le mouvement, baptisé Occupy, ne réclamait pas une hausse des salaires, de meilleures retraites ou une meilleure prise en charge des soins médicaux. C’est le fonctionnement même de notre système économique et politique qui était remis en cause. Edgar Morin : « Il n’y a pas de solution, mais il y a une voie. Edgar Morin, comment va notre monde ?

Il va de mal en pis. Les processus qui nous poussent vers des catastrophes – dont on ne peut prévoir ni la date ni l’ampleur, mais qui seront certainement interdépendantes – continuent. Je pense à la dégradation globale de la biosphère. Les Etats ne sont pas prêts à quitter à la fois ce qui constitue leur égoïsme et leurs intérêts légitimes. Votre constat est très sombre… Je ne vois pas, sinon dans l’inespéré, la lueur de l’espoir. Lesquelles ? Nous en voyons les premiers symptômes avec l’émergence de ceux que l’on appelle sottement les « populistes » car on n’a pas trouvé le mot pour les qualifier. Le recroquevillement a même été plus loin… Les familles – elles-mêmes en crise depuis des années avec la fin de la grande famille, le fait que les vieux sont éjectés dans des asiles, que les couples se séparent – sont allées chercher de nouveaux fantasmes.

Ce que vous appelez notre « somnambulisme » gagne donc du terrain. Nous sommes devenus aveugles. Oui. Une semence n'est pas une graine - Changeons d'agriculture. Alors que les semences sont au cœur de toute agriculture (elles constituent, avec l'eau et la terre, l'une des trois conditions premières pour engager une culture), elles sont souvent négligées dans les politiques publiques, et laissées aux mains de logiques commerciales hélas bien éloignées du bien commun.

Même certaines initiatives apparemment vertueuses, comme celle de l'association Avaaz qui avait lancé une grande levée de fonds pour créer une « banque de semences » mondiale accessible par internet, peuvent être extrêmement perverses et très éloignées d'une agriculture réellement autonome et écologique. Je reviendrai dans un prochain billet sur le danger de ce type de projet, qui nécessite au préalable quelques bases agronomiques en matière de semences.

Les personnes qui veulent des informations immédiates sur ce sujet peuvent lire le communiqué du Réseau Semences Paysannes. Une plante co-évolue avec son milieu et les humains Femme bangladeshi dans une seed-house - Photo J. Etienne Chouard. — Partie III. — Conférence de Lyon, mars 2012. Thierry Sallantin - Ethnologue. « Le terrain judiciaire peut être celui d'une saine révolte citoyenne. Des magistrats qui ordonnent à un pays de réduire ses émissions de 25% d’ici à 2020, par rapport à 1990. Un tribunal qui reconnaît « le devoir de protection de l’environnement » d’un Etat. 900 citoyens qui, considérant qu’une hausse de température de plus de 2°C constituerait « une violation des droits humains », portent plainte pour dénoncer l’inaction de leur gouvernement et obtiennent gain de cause. Le scénario inédit qui vient de s’achever ce mercredi 24 juin au tribunal de la Haye (Pays-Bas) montre que le terrain judiciaire peut être propice au combat pour la justice climatique.

Corinne Lepage, ex-député européenne et avocate spécialisée dans le droit de l’environnement voit dans la victoire de l’ONG néerlandaise Urgenda, à l’initiative de cette action, le catalyseur d’une mobilisation d’ampleur. Les combats environnementaux doivent-ils se déplacer dans les tribunaux ? Corinne Lepage : Ce serait très bien. Chez nous ça ne sera pas tout à fait une class action. Il y a deux options. Envie d’agir efficacement contre le changement climatique? Inspirez-vous du passé. Marche pour le climat en 2014 dans la ville de New York. Photo de South Bend Voice sur Flickr. CC BY-SA 2.0 Cet article de Peter Dykstra a été publié initialement le 6 mai 2015 sur Ensia.com, un magazine qui présente des solutions environnementales concrètes au niveau international. Il est reproduit ici dans le cadre d'un accord de partage de contenus. Nous connaissons tous le scénario: des militants passionnés et déterminés tentent de s'attaquer au pouvoir et aux masses d'argent brassées, à une idéologie bornée et à la paralysie bureaucratique pour inverser le cours du problème le plus important jamais rencontré.

Nous pourrions parler du changement climatique. Mais nous pourrions également évoquer l'abolition de l'esclavage, le mariage pour tous ou un nombre incalculable de luttes politiques dans l'histoire des Etats-Unis. Abolition de l'esclavage : le ‘Bien’ et la ‘Distance’ Nul mouvement ne peut autant prétendre donner des leçons de morale que celui des abolitionnistes. Immigration : et si on déverrouillait les têtes ? En Irlande aussi, le réveil de la gauche anti-austérité fait trembler le pouvoir en place.

Le parti de gauche anti-austérité Sinn Féin est devenu incontournable depuis les élections européennes. En parallèle, un nouveau mouvement social, Right2Water, issu des luttes contre la taxation de l’eau et la privatisation déguisée de ce bien commun, mobilise massivement. Et formule désormais des propositions pour améliorer le système de santé et d’éducation, pour diminuer le pouvoir de la finance et relancer de véritables politiques économiques d’intérêt général. Après la Grèce avec Syriza et l’Espagne avec Podemos, l’Irlande sera-t-elle le 3ème pays d’Europe où une gauche de transformation et anti-austérité est en mesure d’accéder au pouvoir ? Depuis la crise financière et immobilière de 2008, le gouvernement irlandais a appliqué tous les remèdes préconisés par ses nouveaux créanciers.

Si officiellement la cure fonctionne, la réalité s’avère moins réjouissante. La population, de son côté, subit de plein fouet le démantèlement de ses services publics et les expulsions immobilières. Naomi Klein aux indignés de Wall Street. Naomi Klein, journaliste canadienne et auteur de La Stratégie du choc, était invitée à s’exprimer par le mouvement Occupy Wall Street, à New York. J’ai été honorée d’être invitée à parler [le 29 septembre] devant les manifestants d’Occupons Wall Street. La sonorisation ayant été (honteusement) interdite, tout ce que je disais devait être répété par des centaines de personnes, pour que tous entendent (un système de « microphone humain »). Ce que j’ai dit sur la place de la Liberté a donc été très court. Voici la version longue de ce discours [publiée initialement en anglais dans Occupy Wall Street Journal].

Je vous aime. Et je ne dis pas cela pour que des centaines d’entre vous me répondent en criant « je vous aime ». Hier, un des orateurs du rassemblement syndical a déclaré : « Nous nous sommes trouvés. » Ce sentiment saisit bien la beauté de ce qui se crée ici. S’il y a une chose que je sais, c’est que les 1 % [les plus riches] aiment les crises. Ce slogan est né en Italie en 2008. « Le Coran est un texte à repenser » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Waleed Al-Husseini (Fondateur du Conseil des ex-musulmans de France) En analysant les derniers événements qui ont endeuillé la France, il est aisé de comprendre que ceux qui ont attaqué Charlie Hebdo sont idéologiquement liés à ceux qui m’ont emprisonné et torturé pour outrage à la religion en Cisjordanie, à ceux qui ont condamné Raëf Badawi en Arabie saoudite et à ceux qui ont condamné à la peine capitale Mohamed Al-Cheïk en Mauritanie.

Les tueurs des attentats du 7 au 9 janvier à Paris ont puisé leur idéologie radicale à la même source qui nourrit mes tortionnaires et tous les autres oppresseurs de la libre-pensée. Tous confisquent la liberté, combattent la libre-pensée, interdisent la liberté d’expression. Ils veulent briser nos stylos, plus percutants que leurs armes. Ils veulent soumettre l’humanité et ramener les hommes et les femmes à l’état de brebis dociles. Une kyrielle de fatwas.