background preloader

Loi d'Amato (blocus -1996)

Facebook Twitter

L'Iran "contournera avec fierté" les sanctions américaines. Le président iranien Hassan Rohani a assuré que son pays allait "contourner avec fierté" les nouvelles sanctions américaines rétablies lundi contre les secteurs pétrolier et financier iraniens. "J'annonce que nous allons contourner avec fierté vos sanctions illégales et injustes car elles vont à l'encontre du droit international", a déclaré le président Rohani dans un discours télévisé. "Nous affrontons un pouvoir d'intimidation", dénonce Rohani. Six mois après s'être retiré de l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, le président américain Donald Trump a rétabli lundi les sanctions plus draconiennes contre les secteurs pétrolier et financier iraniens qui avaient été levées sous Barack Obama.

"Nous sommes en situation de guerre économique et nous affrontons un pouvoir d'intimidation. Un accord jugé "mauvais" par Trump. Les nouvelles sanctions américaines contre l'Iran entrent en vigueur. Les États-Unis rétablissent lundi les sanctions contre les secteurs pétrolier et financier iraniens qui avaient été levées sous Barack Obama. C'est la concrétisation du retrait de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015 annoncé par Donald Trump en mai.

L'Iran, une puissance régionale en déclin, selon Trump. "L'Iran va mal", a relevé le président américain dimanche. "Quand j'ai pris mes fonctions, juste avant, on pensait que l'Iran allait dominer tout le Moyen-Orient, ou allait le faire dans moins de quelques années, très vite. Des sanctions commerciales et financières Une forme de chantage contre les pays qui commercent avec l'Iran.

Plus de 600 individus et entités placés sur liste noire. Le secrétaire au Trésor américain, Steven Mnuchin, a déclaré la semaine dernière que les États-Unis souhaitaient déconnecter l'Iran du circuit bancaire international Swift, ossature du système financier mondial, comme c'était le cas de 2012 à 2016. Plusieurs marchés déjà touchés en Iran. La justice internationale se prononce sur les sanctions américaines contre l'Iran. La Cour de justice internationale (CIJ) se prononce mercredi sur la demande de Téhéran de suspendre les sanctions américaines réimposées par Donald Trump, la République islamique dénonçant de graves conséquences sur son économie.

La Cour, basée à La Haye et plus haute instance judiciaire des Nations unies, rendra son ordonnance lors d'une séance publique. Tensions grandissantes. La décision de la CIJ intervient dans un contexte de tensions grandissantes entre l'Iran et les Etats-Unis, les présidents iranien et américain s'étant affrontés par discours interposés lors de l'Assemblée générale de l'ONU la semaine dernière. Accusant les Etats-Unis d'"étrangler" son économie, l'Iran a entamé une bataille judiciaire devant la CIJ après la réimposition par Donald Trump de sanctions unilatérales sévères contre Téhéran, jusque-là suspendues en vertu de l'accord international sur le nucléaire iranien.

Blocages d'importations des matières premières. Des décisions non contraignantes. L’Union européenne va créer une entité pour commercer avec l’Iran. Le dispositif pourrait agir comme une bourse d’échanges permettant aux entreprises concernées d’échapper aux sanctions de Washington. Les Européens vont créer une entité spécifique pour pouvoir continuer à commercer avec l’Iran, notamment pour l’achat de pétrole, et échapper ainsi aux sanctions américaines, a annoncé, lundi 24 septembre aux Nations unies (ONU) la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Federica Mogherini. « Cela permettra aux compagnies européennes de continuer à commercer avec l’Iran conformément au droit européen et pourrait être ouvert à d’autres partenaires dans le monde », a-t-elle ajouté dans une déclaration lue conjointement avec le ministre des affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif.

Lire aussi : « Tout semblait réussir à la République islamique d’Iran. La voilà sur la défensive » Craintes de représailles américaines Lire aussi : En Iran, l’économie accuse le coup des sanctions américaines. Iran : l'Union Européenne lance une procédure pour bloquer les sanctions américaines. La Commission européenne a lancé vendredi la procédure officielle visant à activer la "loi de blocage", afin de contrecarrer les effets des sanctions américaines pour les entreprises européennes voulant investir en Iran, comme annoncé la veille par son président Jean-Claude Juncker. Cette réglementation européenne avait été créée en 1996 pour contourner l’embargo sur Cuba, mais jamais utilisée car la crise avait été résolue politiquement.

Bruxelles espère pouvoir l’adapter d’ici le 6 août, lorsque les premières sanctions décidées par les États-Unis prendront effet, explique la Commission dans un communiqué. "La levée des sanctions est une part essentielle de l’accord" "Nous devons maintenant agir", avait justifié Juncker jeudi à l’issue d’un sommet européen à Sofia, où il a reçu le soutien "unanime" des chefs d’État et de gouvernement de l’UE.

Après le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA), les Européens se sont engagés pour le poursuivre. Fin de l’accord avec l’Iran : des contrats de plusieurs milliards s’envolent. La décision de Donald Trump de rétablir les sanctions contre l’Iran concerne les entreprises américaines mais aussi celles en Europe qui avaient recommencé à commercer avec Téhéran. Outre les avionneurs américains Boeing et européen Airbus, le conglomérat industriel General Electric, les constructeurs automobiles allemands Volkswagen et franco-japonais Renault-Nissan pourraient être touchés par la décision des Etats-Unis de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien, alors que les responsables américains ont insisté pour que les entreprises européennes se conforment aussi au rétablissement des sanctions.

Le conseiller à la sécurité nationale John Bolton a indiqué que le rétablissement des sanctions américaines est effectif « immédiatement » pour les nouveaux contrats et que les entreprises déjà engagées en Iran auront quelques mois pour en « sortir ». Selon le Trésor américain, le délai va de 90 à 180 jours. Boeing et Airbus perdent des milliards Usines aux Etats-Unis. Entreprises françaises en Iran : «Les Américains se comportent comme des saligauds !» - Le Parisien. FAIT DU JOUR. Un patron d'une grande entreprise française raconte les pressions exercées par le lobby anti-iranien à Washington. Dans le petit mondedu renseignement, United Against Nuclear Iran (UANI) clignote rouge sur les radars depuis déjà un certain temps. Personne pour avaler le discours lénifiant des responsables : « Il n'y a que les Bisounours de Bercy qui vivent dans un monde où l'économie est pure et parfaite, raille un spécialiste de l'intelligence économique.

La réalité, c'est que l'économie peut être agressive et sale, comme ici... » Officiellement, UANI n'entretient aucun lien avec l'appareil d'Etat et est financée par des donateurs. « Officieusement, elle perçoit des financements opaques des services américains, certifie ce haut fonctionnaire. Elle a des liens avec le département d'Etat -- est-ce qu'elle porte des agents sous couverture ? -- en tout cas il est évident qu'elle participe à une forme de diplomatie américaine... » Menaces de boycott DOCUMENT. L'Iran promet de répondre à la prolongation des sanctions américaines. L'Iran promet de répondre à la prolongation des sanctions américaines Téhéran - L'Iran a promis vendredi qu'il répondrait à la décision du Congrès américain de prolonger pour 10 ans des sanctions à son encontre, jugeant qu'elle était contraire à l'accord sur le nucléaire.

Comme cela a déjà été dit à plusieurs reprises par les responsables iraniens, le récent projet de loi voté par la Chambre des représentants et le Sénat pour renouveler les sanctions contre l'Iran va à l'encontre du JCPOA (acronyme en anglais de l'accord historique signé en juillet 2015 avec six grandes puissances, ndlr), a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bahram Ghasemi. L'Iran a prouvé qu'il respecte ses engagements internationaux, mais il a aussi des réponses adéquates pour toutes les situations, a-t-il prévenu. Le Sénat américain a voté à 99 voix pour, zéro contre, afin de prolonger des sanctions qui ne sont pas liées à l'accord sur le nucléaire iranien adopté mi-2015. Quand les Etats-Unis font payer leur puissance. L'affaire BNP montre comment Washington estime pouvoir légifèrer pour le monde entier au mépris du droit international, affirme Guillaume Devin, professeur de science politique.

Le Monde.fr | 08.07.2014 à 15h02 | Par Guillaume Devin (professeur de science politique, Science Po Paris) La politique unilatérale de sanctions économiques des États-Unis à l'égard d'un nombre grandissant de pays est déjà une pratique très regrettable. Le seul cadre légitime devrait être celui de l'Organisation des Nations Unies, et plus particulièrement, celui du Conseil de sécurité de l'ONU qui est, seul, habilité à prendre de telles sanctions au titre de l'article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies. En 2013, il existait treize régimes de sanctions mis en place par le Conseil de Sécurité : Al-Qaïda, Corée du Nord, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissao, Irak, Iran, Liban, Libéria, Libye, RDC, Somalie (y compris Erythrée et piraterie), Soudan et Talibans.

Les États-Unis ne s'en contentent pas.