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Précarité menstruelle

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C'est quoi, la précarité menstruelle? L'ACTION COUP DE POING D'IRENE CONTRE LA PRÉCARITÉ MENSTRUELLE. Axelle, SDF, nous parle de la précarité menstruelle. Précarité menstruelle : les protections hygiéniques bientôt gratuites ? La mesure est réclamée depuis longtemps par les associations.

Précarité menstruelle : les protections hygiéniques bientôt gratuites ?

La secrétaire d'Etat chargée de l'Égalité femmes/hommes, Marlène Schiappa, a réuni ce mardi plusieurs ministres, parlementaires, associations et industriels pour mettre en place une stratégie de lutte contre la « précarité menstruelle » et étudier un projet d'expérimentation de la gratuité des protections hygiéniques. Cette mission, lancée à l'occasion de la journée mondiale de l'hygiène menstruelle, a été confiée à la sénatrice Patricia Schillinger (LREM).

Elle doit étudier « les objectifs et modalités » de la mise en place d'un tel dispositif dans plusieurs « lieux collectifs ». L'élue avait présenté en décembre dernier, dans le cadre du projet de loi de finances 2019, un amendement pour la distribution gratuite de protections hygiéniques pour les femmes en situation précaire en milieu scolaire, dans les hôpitaux ou prisons. « Lever le tabou des règles » Newsletter - L'essentiel de l'actu.

Pour en finir avec la précarité menstruelle ! Tribune.

Pour en finir avec la précarité menstruelle !

Pour beaucoup d’entre nous, s’acheter des tampons ou des serviettes hygiéniques semble relever de l’évidence. Pourtant, chaque mois, des millions de femmes sont confrontées à un dilemme : acheter des protections hygiéniques ou y renoncer afin de subvenir à d’autres besoins tout aussi essentiels. Nous sommes en 2019 et une femme (1) sur dix dans le monde subit ce fléau que l’on appelle «précarité menstruelle». Derrière cette expression si lisse se cache une réalité encore largement sous-estimée : chaque mois, des élèves, des étudiantes, des travailleuses précaires, des femmes sans-abri n’ont pas les moyens de «s’offrir» des protections hygiéniques. Serait-ce donc un luxe d’avoir ses règles ? Plus qu’un luxe, c’est une source d’inégalités que nous ne pouvons plus occulter. «Il a fallu que je choisisse: j’achète des protections hygiéniques ou je mange?»

Précarité menstruelle. Les protections hygiéniques désormais gratuites pour les élèves et étudiantes écossaises. Les élèves et étudiantes écossaises ont désormais accès gratuitement aux protections hygiéniques.

Les protections hygiéniques désormais gratuites pour les élèves et étudiantes écossaises

L’Écosse est ainsi la première nation au monde à le faire. "Les protections périodiques seront gratuites pour toutes dans les écoles, les collèges et les universités", avaient alors déclaré Nicola Sturgeon, la Première ministre d'Écosse. Les protections périodiques seront délivrées dès le début de la nouvelle année universitaire en août prochain. Une mesure qui touchera environ 400 000 Écossaises. L'objectif est qu'aucune fille ne rate une journée de cours par manque d'accès aux produits périodiques. Aujourd'hui, dans le monde, 500 millions de femmes et de filles n'ont pas les moyens matériels de gérer dignement leurs règles.

Avec son association Règles Élémentaires, Tara Heuzé veut lutter contre la précarité menstruelle. "Si vous êtes aujourd’hui à la rue ou en situation de précarité et que vous vous rendez dans un centre d’accueil, vous aurez plus de chances de trouver des préservatifs que de trouver des tampons ou des serviettes".

Avec son association Règles Élémentaires, Tara Heuzé veut lutter contre la précarité menstruelle

C’est ce que constate Tara Heuzé qui a créé l’association Règles Élémentaires. Cette dernière collecte des protections hygiéniques pour les femmes dans le besoin. Aujourd’hui en France, 4,7 millions de femmes vivent sous le seuil de pauvreté. Lorsqu’elles sont indisposées, ces femmes utilisent "du papier toilette, des vieux bouts de tissus, des vieux vêtements". Une précarité qui pose problème sur "des questions évidemment d’hygiène et d’infections en tout genre", explique Tara Heuzé. Ainsi, depuis 2015, l’association de la jeune femme a récolté plus de 200 000 tampons, serviettes et cups.

Des protections hygiéniques gratuites pour les étudiantes lilloises. Précarité menstruelle : une sénatrice demande la gratuité des protections hygiéniques. Pour lutter contre le "fléau" de la précarité menstruelle, Patricia Schillinger veut expérimenter la gratuité des tampons et serviettes hygiéniques pour les femmes sans-abri, les femmes incarcérées et les étudiantes.

Précarité menstruelle : une sénatrice demande la gratuité des protections hygiéniques

"Travailleuses pauvres, femmes sans-abri, écrouées, habitantes de bidonvilles, étudiantes : beaucoup de femmes sont touchées par la précarité menstruelle". La sénatrice LREM Patricia Schillinger recommande d'expérimenter la gratuité des protections périodiques. L’objectif : lutter contre le "fléau" de la précarité menstruelle qui touche les femmes précaires, incarcérées et de nombreuses collégiennes et étudiantes lorsqu'elles ont leurs règles. A lire aussi : Précarité menstruelle : quand avoir ses règles coûte cher 10.000 protections dans la vie d’une femme Cette sénatrice a remis le 17 octobre un rapport à la secrétaire d'Etat en charge de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.

En France, la difficile reconnaissance de la précarité menstruelle. L’Ecosse est devenu, vendredi 24 août, le premier pays à mettre à disposition gratuitement des tampons et des serviettes hygiéniques à ses étudiantes.

En France, la difficile reconnaissance de la précarité menstruelle

Tous les mois à partir de la rentrée, 395 000 jeunes écossaises pourront se procurer, dans leur établissement scolaire, l’essentiel de leurs protections hygiéniques. Une réponse apportée à la « précarité menstruelle », l’expression qui désigne les difficultés économiques de nombreuses femmes à se procurer ces produits de première nécessité. Au Royaume-Uni, une jeune femme sur dix ne pourrait y avoir accès, selon une des rares études disponibles sur le sujet – ce qui les oblige à confectionner elles-mêmes leur protection hygiénique. En France, aucune enquête chiffrée ne permet de saisir l’ampleur de la précarité menstruelle. Peu d’effets après la baisse de la TVA Lire aussi L’Inde supprime la taxe sur les serviettes hygiéniques Faire de la gratuité un principe.

Précarité menstruelle : combien coûtent les règles dans la vie d’une femme ? La ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé le 23 février que des protections hygiéniques seraient disponibles gratuitement dans 1 500 distributeurs installés à la rentrée dans les résidences du Crous et les services de santé étudiantes. Après avoir été longtemps un tabou, relevant de la sphère privée, la question des règles, et de leur coût financier, a pris ces dernières années une tournure politique. Au 1er janvier 2016, la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) avait été baissée à 5,5 % sur les protections périodiques, alors qu’elles étaient jusqu’à présent taxées à 20 %, autant que les produits de luxe.

En 2018, l’Ecosse est allée plus loin en distribuant gratuitement ces produits d’hygiène aux écolières et étudiantes. 500 fois dans une vie La question est loin d’être anecdotique. Combien coûtent les règles pour chacune de ces femmes ? Non à La Précarité Menstruelle. #NonàLaPrécaritéMenstruelle, la nouvelle campagne d’ALWAYS® pour aider les jeunes filles en situation précaire Environ 130 000 jeunes Françaises manquent l’école chaque année car elles n’ont pas les moyens de s’acheter des protections hygiéniques pendant leurs règles.

Non à La Précarité Menstruelle

En France, la précarité fragilise des millions de personnes, qui rencontrent de véritables difficultés pour se loger, se nourrir, se vêtir ou se chauffer. Une étude nationale réalisée par l'IFOP1 pour l’association Dons Solidaires met également en évidence cette situation: 8% des femmes déclarent ne pas toujours disposer de suffisamment de protections hygiéniques par manque d’argent. Ce phénomène est d’autant plus marquant qu’il touche également les jeunes filles. Une enquête2 montre qu’environ 130 000 jeunes filles françaises manquent l’école chaque année car elles n’ont pas accès à des protections hygiéniques pendant leurs règles, par manque de moyens économiques.

A propos de Dons Solidaires.