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Asie du sud-est. Moscovici : une "confrontation" avec l'Allemagne est "contre-productive" Dans la presse spécialisée, l'histoire militaire est en plein renouveau. Bernard Bajolet nommé à la tête de la DGSE. Un sixième soldat français tué au Mali. Le président de la République a annoncé, lundi 29 avril au soir, la mort d'un soldat français dans l'extrême nord du Mali. Le ministère de la défense a annoncé qu'il s'agissait de Stéphane Duval, caporal-chef du premier régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Bayonne. C'est le sixième soldat français tué dans le cadre de l'opération "Serval" lancée le 11 janvier au Mali.

François Hollande a salué "avec émotion la détermination et le courage des forces françaises engagées au Mali aux côtés des forces maliennes et africaines. " Selon le ministère de la défense, l'incident est intervenu "lors d'une opération de reconnaissance et de fouille conduite (...) entre Tin Zaouaten et Boughessa". Lundi, les forces de sécurité maliennes ont arrêté une dizaine de personnes soupçonnées de préparer un attentat dans la capitale, Bamako, pour le compte du Mouvement de l'unicité et de djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Lire aussi : Mali, victoire ou enlisement ?

L'Institut

Louvois : vifs échanges à la commission de la défense (actualisé) Défense : peut-on se financer en vendant les bijoux de famille ? Livre blanc : difficile de faire mieux... les choses étant ce qu'elles sont ! Livre blanc sur la Défense. Pourquoi il ne faut (presque) rien attendre du Livre blanc... Fillon - Europe de la Défense. Livre blanc de la défense : l'armée devrait perdre 24 000 postes. L’armée confrontée à une nouvelle baisse de ses moyens.

Le Monde - Défense : la France prépare les guerres de demain avec des ambitions réduites. "L'armée échappe au pire" - sur France Info. Défense : 34.000 postes supprimés d'ici à la fin 2019. La défense va perdre 20.000 postes. Le procès en "germanophobie" : un vieux match gauche-droite. «Confrontation» avec Merkel : Bartolone persiste et signe. Le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), a maintenu dimanche ses déclarations contre la politique de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui ont continué à susciter la polémique dans la majorité, et la réprobation musclée de l’opposition. Samedi le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait dû intervenir pour tenter de calmer le jeu après la parution d’un projet de texte du PS virulent contre Merkel, «chancelière de l’austérité». Il avait rappelé «l’indispensable» amitié franco-allemande et la nécessité d’«un dialogue intense et sincère», entre les deux pays mais cela n’a pas empêché le débat de se poursuivre.

Côté gouvernement, les ministres Manuel Valls (Intérieur) et Michel Sapin (Travail) ont vivement critiqué dimanche l’usage du terme «confrontation» par le président de l’Assemblée pour décrire la relation actuelle entre Paris et Berlin. Couple franco-allemand : "tweet débat" et tentative d'apaisement. Peut-on critiquer l'Allemagne ? Les relations franco-allemandes sont au coeur des éditoriaux lundi.

Les déclarations socialistes sont jugées «irresponsables» par certains tandis que d’autres estiment que le débat sur l’austérité est légitime alors que crise et chômage ne cessent de s’amplifier. «Il y a des lignes à ne pas franchir», s’étrangle Nicolas Barré dans les Echos. «Faute de parole élyséenne, il a fallu que ce soit Jean-Marc Ayrault qui… calme la logorrhée anti-Merkel, voire anti-allemande qui commençait à prospérer au sein d’un Parti socialiste livré à lui-même.» Le Figaro ne se prive pas non plus de tirer à boulets rouges sur les socialistes, traités «d’apprentis sorciers».

«Rien n’est plus irresponsable que de faire d’Angela Merkel et de la politique européenne de l’Allemagne le bouc émissaire des difficultés qui s’accumulent sur notre pays», assène Pierre Rousselin. Même analyse dans Libération. "L'amitié franco-allemande ne doit pas empêcher le débat sur l'austérité" LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Nicolas Chapuis Le Parti socialiste doit entériner, mardi 30 avril, le texte qui servira de feuille de route lors de sa convention sur la politique européenne, le 16 juin. Le document, notamment préparé par Jean-Christophe Cambadélis, vice-président du Parti socialiste européen, critique l'Europe de droite et a suscité le débat sur la politique de l'Allemagne.

Mais il ne satisfait pas Emmanuel Maurel, vice-président du conseil régional d'Ile-de-France et issu de l'aile gauche du PS, qui va présenter sa propre résolution. Pourquoi proposez-vous un texte qui vient concurrencer celui de la direction du parti ? Nous avons la volonté de pointer un certain nombre de désaccords sur la politique européenne et nous voulons qu'ils soient arbitrés par les militants. Sur quels points n'êtes-vous pas d'accord avec le courant majoritaire du parti ? Nous voulons que quatre propositions figurent dans notre résolution. Il faut arrêter d'être hypocrite. L’austérité sans solidarité conduit droit au mur. La cacophonie qui a déjà été à l’origine de nombreuses incompréhensions face à la politique économique de l’Europe vient d’atteindre un paroxysme qui mérite qu’on prenne le temps de se demander si cette guerre de mots dépasse la démagogie politique et risque d’atteindre la substance même de l’économie européenne.

Trois positions contradictoires. Prenons les trois dimensions de ces derniers jours : · L’attaque française contre l’Allemagne : La fronde des socialistes français renforce l'hostilité des Européens du Sud au "diktat de l'austérité" imposé par Berlin, comme la décrit le courrier international. · L’Allemagne face à la France : la France n'est pas au niveau de son partenaire allemand. Et comme dans tout couple tentant de se retrouver, le partenaire le plus sûr de lui ne peut pas toujours porter son partenaire, écrit Le Monde. · L’Italie entre dans la danse avec la déclaration du nouveau Premier Ministre : L'Italie se meurt à cause de la seule austérité. Le cheval est fou. Le Monde.fr : Abonnez-vous au Monde.fr. Habermas : « L’Allemagne tient dans ses mains la clé du destin européen » Jürgen Habermas à Paris, en décembre 2002 (SELDERS/SIPA) Le grand philosophe allemand Jürgen Habermas, 83 ans, commente assez rarement l’actualité.

Vendredi, pourtant, il a donné une conférence à l’université de Louvain, en Belgique, devant 1 000 personnes, pour mettre en garde son propre pays : la démocratie libérale en Allemagne n’est pas un acquis, le rôle dominant qu’elle a pris dans le pilotage de la crise de la dette pourrait, si elle n’y prenait garde, tourner au désastre. Selon lui, les dirigeants européens sont piégés dans un dilemme : ils veulent d’un côté préserver l’euro, et la seule façon d’y parvenir est de le faire de façon technocratique, discrète, sans y mêler le peuple devenu eurosceptique ; ils doivent de l’autre côté avancer pour aboutir à une meilleure intégration politique, seule façon pour que la zone euro fonctionne correctement.

Pour une démocratie supranationale Le philosophe prône la création d’une démocratie supranationale. Les dangers du statut semi-hégémonique. "Le cadre juridique du renseignement doit évoluer" Budget de la défense. La question allemande.