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Agriculture et climat se réconcilient : en 2050, l’utopie ! 5h30.

Agriculture et climat se réconcilient : en 2050, l’utopie !

Le réveil sonne. Laurence ouvre un œil, lit la date sur le cadran : lundi 4 avril 2050. Entretien avec Pablo Servigne & Raphaël Stevens, auteurs du livre « Comment tout peut s’effondrer » (à paraître le 9 avril 2015) Sommaire Pablo Servigne, Raphaël Stevens, le titre de votre livre « Comment tout peut s’effondrer » pourrait sembler bien catastrophiste sinon provocateur ?

Entretien avec Pablo Servigne & Raphaël Stevens, auteurs du livre « Comment tout peut s’effondrer » (à paraître le 9 avril 2015)

Oui, il est catastrophiste, mais pas provocateur. Notre posture est d’avoir analysé le plus consciencieusement possible les publications scientifiques de ces dernières années, de les exposer très clairement. Nous avons malheureusement constaté que les catastrophes étaient déjà bien là, et avec elles la possibilité d’un effondrement global. Faites la cuisine, pas la croissance ! Le refrain est bien connu désormais.

Faites la cuisine, pas la croissance !

Il est entonné chaque matin par des chroniqueurs radiophoniques convertis à la religion néolibérale, il est récité inlassablement par nombre de responsables et d’élus politiques désireux de maintenir en éveil leur électorat, il est inscrit en lettres d’or par les technocrates bruxellois au cœur du projet de traité transatlantique de libre échange, dit TAFTA : « La croissance crée des emplois. » Vérité semble-t-il indiscutable à laquelle tout le monde finit par adhérer et dont les experts en économie, ou désignés comme tels, s’emparent avec délectation.

Un dogme bien fragile Ces prophètes autoproclamés de la sainte parole économique ne sont jamais ébranlés, dans leur croyance, par le doute le plus léger. Or, les manuels d’économie à disposition des lycéens et des étudiants l’attestent, le lien sacré croissance – emploi n’est vérifiable qu’en certaines circonstances, lorsque la progression de la productivité est plus lente que celle de la production. Des citoyens protègent la qualité de l'eau potable grâce à l'agriculture bio. Soutenir une agriculture respectueuse de l’environnement et protéger l’eau.

Des citoyens protègent la qualité de l'eau potable grâce à l'agriculture bio

A Agy, dans le Calvados, la fondation Terre de liens, aidée par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, a acquis 4,4 hectares. Ces terres seront louées à un éleveur bio, qui n’utilise ni pesticides ni engrais chimiques, ce qui protègera des pollutions les réserves d’eau potable. Une action parmi d’autres de l’association Terre de Liens qui propose aux citoyens de défendre la terre comme un bien commun. Et de favoriser aussi une autre agriculture, génératrice d’emplois, d’autonomie alimentaire et de liens sociaux. Terre de Liens explique ici son initiative.

Que sont les villes en «transition»? Bientôt des bio-bitumes sur les routes? Bio-bitumes : des routes vertes à base de micro-algues ?

Bientôt des bio-bitumes sur les routes?

Les micro-algues constituent une source très prometteuse d'alternative au pétrole et ceci, sans concurrencer l'industrie alimentaire.Pour la première fois, elles ont été utilisées pour faire... du bitume ! Des chercheurs des laboratoires Chimie et interdisciplinarité : synthèse analyse modélisation (CNRS/Université de Nantes), Génie des procédés ? Environnement ? Agroalimentaire (CNRS/Université de Nantes/ONIRIS/Ecole des Mines de Nantes), Matériaux pour infrastructures de transports (Ifsttar), Conditions extrêmes et matériaux : haute température et irradiation (CNRS), en collaboration avec l'entreprise AlgoSource Technologies, ont apporté la preuve de concept de ce bio-bitume, dont les caractéristiques sont très proches du « vrai » bitume de nos routes. Leurs travaux sont publiés dans le numéro d'avril de la revue ACS Sustainable Chemistry & Engineering.

SOURCE: Listes de diffusion sur luna.agora.eu.org. Panneaux de circulation DIY : les citoyens, promoteurs de la marche en ville. Date de publication : 31/03/2015 Format : Fil d'info En France, un déplacement sur deux en voiture fait moins d’1 km.

Panneaux de circulation DIY : les citoyens, promoteurs de la marche en ville

Comment encourager les habitants d’une ville à privilégier la marche ? Peut-être en s’inspirant de l’initiative d’un designer, Matt Tomasulo, qui propose aux citoyens américains de créer leurs propres panneaux de circulation pour promouvoir, dans leur ville, les destinations accessibles à pied. En 2012, en Caroline du Nord, un groupe surnommé “Walk Raleigh”, du nom de la petite ville américaine où se tient l'expérimentation, installe de nuit une trentaine de panneaux de circulation cartonné sur trois carrefours de la ville. Ces panneaux ont très vite attiré l’attention des autorités. Walk [Mount Hope] from Walk [Your City] on Vimeo. Depuis 2012, Matt Tomasulo a lancé grâce, une campagne sur kickstarter, une plateforme, Walk your City, permettant au plus grand nombre de reprendre localement cette initiative. Initiatives locales. L'interview du lundi - Un monde à l'échelle locale, selon Rob Hopkins. “Si nous pouvons passer à une économie plus souple, plus locale, nous arriverons à construire une économie qui réponde à nos besoins”, estime Rob Hopkins.

L'interview du lundi - Un monde à l'échelle locale, selon Rob Hopkins

(Photos Fabrizio Pizzolante) > Après avoir établi le défi que représentait le changement climatique dans un ouvrage précédent, vous avez publié l’année dernière Ils changent le monde ! 1 001 initiatives de transition écologique. Votre propos est de montrer qu’au-delà des solutions globales, il y a toujours quelque chose à faire à un niveau local, avec quelques voisins.