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Écologie

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Philippe Descola : "Face au monstrueux choc épidémique des grandes conquêtes, les peuples amérindiens ont utilisé la dispersion pour survivre" Alors que le lien de l’homme avec son environnement serait directement en cause dans cette crise sanitaire, faut-il repenser notre rapport à la nature ?

Philippe Descola : "Face au monstrueux choc épidémique des grandes conquêtes, les peuples amérindiens ont utilisé la dispersion pour survivre"

C’est ce que propose Philippe Descola, que nous recevons aujourd’hui. En 1976, il est étudiant et part à la découverte des Achuars, un peuple Jivaro situé au cœur de l’Amazonie, entre l’Équateur et le Pérou. S’en suit une longue réflexion sur l’anthropocentrisme, qui ouvre la voie d’une nouvelle relation entre les humains et leur milieu de vie. L’épidémie est-elle une conséquence de l'action humaine sur la nature ? Est-elle une maladie de l'anthropocène ? Philippe Descola est professeur émérite au Collège France, titulaire de la chaire d’anthropologie de la nature de 2000 à 2019. Quelle réponse des Achuars face aux épidémies ?

« Il n’y a pas de souvenirs de la catastrophe. La maladie n’est qu’un élément dans un cortège d’abominations apporté par la colonisation. Parler de la "nature" : une erreur ? L'idéal du "Monde d'après" Conversations avec Pierre Rabhi : Rue89 publie un livre numérique. Le premier livre numérique de Rue89 fait son apparition ce jeudi sur toutes les plateformes de vente en ligne : il s’agit d’un grand entretien avec Pierre Rabhi, l’un des penseurs de l’agriculture biologique et d’une alternative à l’idéologie de la croissance.

Conversations avec Pierre Rabhi : Rue89 publie un livre numérique

Sous le titre « Il ne suffit pas de manger bio pour changer le monde », cet ebook vendu 4,99 euros est le fruit de plusieurs heures de conversations que Sophie Caillat, responsable de Rue89 Planète, et moi, avons eues avec Pierre Rabhi, dans sa ferme d’Ardèche. Le texte est accompagné des photos d’Audrey Cerdan, et, dans sa version iPad, de deux vidéos. Pierre Rabhi, né en Algérie, installé sur la terre aride d’Ardèche au début des années 60 et défenseur avant l’heure d’une agriculture écologique respectueuse des cycles de la vie, revient sur son parcours exceptionnel, sur sa critique de la société de consommation, et sur son concept d’ « oasis » de vie alternative.

Extrait de l’entretien avec Pierre Rabhi Rue89 éditeur ? Le mot « décroissance », un « suicide politique » pour Dennis Meadows. A l’heure où la planète a rendez-vous à Rio pour parler d’« économie verte », la voix de Dennis Meadows mérite d’être écoutée.

Le mot « décroissance », un « suicide politique » pour Dennis Meadows

Environnementaliste américain, il était chercheur au MIT (Massachusetts Institute of Technology) et âgé de seulement 30 ans lorsqu’il a publié, avec ses collègues, en 1972, le rapport sur « Les Limites de la croissance », à la demande du Club de Rome. Modèle complexe L’équipe du MIT a modélisé un système très complexe, à savoir l’humanité. Parmi les dizaines de variables : la population globale, la superficie cultivable par individu, les ressources naturelles restantes, le quota alimentaire par personne, la production industrielle par tête, le capital industriel global, le niveau de pollution.

Ils définissent ainsi l’empreinte écologique de l’humanité par rapport à la capacité de charge de la Terre. Au beau milieu des Trente Glorieuses, ce texte devenu un best-seller créa un choc dans le monde développé. Vous conseillez aux gens de ne pas aller à Rio ?