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Europe - Brexit

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Valéry Giscard d'Estaing : le Brexit n'est «pas grave» pour la zone euro - Le Parisien. Le Royaume-Uni entame aujourd'hui sa procédure de séparation de l'Union européenne. Les conséquences en seront-elles graves pour l'Europe ? Valéry Giscard d'Estaing. Le Royaume-Uni entame avec près de dix mois de retard cette procédure de séparation que les citoyens britanniques ont souhaitée en juin dernier. Du point de vue de la zone euro (NDLR : dix-neuf pays membres), qui est le cœur de l'Europe, les effets ne seront pas graves, car le Royaume-Uni n'en fait pas partie. Et pour l'UE dans son ensemble ? La séparation va-t-elle ralentir la marche de l'Europe ? Les enjeux européens sont-ils suffisamment traités dans la campagne présidentielle ? C'est-à-dire ? Comment faire ? Qu'attendez-vous du — ou de la — prochain(e) président(e) ? Pourquoi les pêcheurs redoutent le Brexit.

Les pêcheurs français craignent que la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne ne remette en cause leur droit d'aller pêcher à proximité des côtes britanniques. À l'heure où le Royaume-Uni déclenche officiellement le divorce avec l'Union européenne, les pêcheurs européens et notamment bretons redoutent de perdre l'accès aux eaux du Royaume-Uni. En effet, si le secteur de la pêche pèse économiquement moins que d'autres, le Brexit est scruté de près par les pêcheurs.

De Concarneau (Finistère), à Rostock (Allemagne), en passant par Zeebrugge (Belgique), Gdansk (Pologne) ou encore Galway (Irlande), les professionnels de l'industrie halieutique craignent de ne plus pouvoir accéder comme aujourd'hui aux eaux britanniques qui sont très poissonneuses. Aujourd'hui, les pays de l'UE tirent en moyenne un poisson sur trois des eaux britanniques. Selon le comité national des pêches, la France est dépendante à environ 30% des eaux britanniques, un taux qui monte à 50% pour la région Bretagne.

Vu du Royaume-Uni. Les pêcheurs français face aux conséquences du Brexit. Avec le Brexit, à Boulogne-sur-Mer, on craint de perdre les zones de pêche britanniques. Le Financial Times s’est rendu à la rencontre de ces marins anxieux. Au début de 2016, Olivier Leprêtre a signé un bail pour un chalutier valant 2,7 millions d’euros. Depuis, les Britanniques ont décidé de quitter l’Union européenne, ce pêcheur de Boulogne-sur-Mer regrette alors sa décision. “Si j’avais su que le Brexit aurait lieu, je n’aurais jamais signé, avoue-t-il en désignant le littoral britannique, à une cinquantaine de kilomètres. Ses craintes sont partagées par les autres marins de Boulogne : tous redoutent que le Brexit n’entraîne l’expulsion des bateaux étrangers hors des eaux britanniques et la disparition du plus grand port de pêche français. Leurs inquiétudes montrent que même un secteur relativement modeste pourrait provoquer des frictions considérables pendant les négociations du Brexit.

Paul McLean. Du poisson au mouton, les possibles conséquences du Brexit. Ancien commissaire européen, mais aussi ancien ministre français de l’Agriculture, Michel Barnier doit à partir de ce jour piloter, au nom de l’Europe, la négociation sur la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne. Et l’on sait déjà que l’interprétation de l’article 50 du traité de Lisbonne qui guide juridiquement cette possibilité n’est pas forcément la même à Bruxelles et à Londres. Selon Barnier, il faudra d’abord se mettre d’accord sur le futur statut des expatriés européens qui sont au nombre de 3 millions en Grande Bretagne dont 800.000 Polonais. Il faudra aussi solder les contributions budgétaire dues à l’Europe par Londres et parler de la nouvelle frontière entre le Royaume Uni qui et celle qui sépare l’Irlande du Nord de l’Eire.

A supposer que ces difficultés soient résolues, bien des difficultés resteront à surmonter. Prenons l’exemple de la pêche en Europe avec ses quotas de prises par pays. Une fois sortie de l’Europe, la Grande Bretagne n’y sera plus soumise. Le Brexit expliqué aux nuls (et aux Frexiters) Quand Johnny Rotten chante les louanges du Brexit, comme il l’a fait il y a quelques jours, il y a de quoi s’inquiéter. Le plus célèbre des Sex Pistols n’est-il pas l’inventeur du "No Future" ? Ce mercredi, Theresa May lance officiellement la procédure visant à extraire le Royaume-Uni de l’Europe – ou vice-versa, souvenez-vous de ce titre de journal : "Brouillard sur la Manche, le continent isolé". Ce sera long et ce ne sera une fête pour personne. Pour Theresa May, qui était hostile au Brexit, c’est un cauchemar politico-bureaucratique. Pour Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, c’est "un échec et une tragédie" et la négociation sera "très difficile".

En octobre, François Hollande avait déjà prévenu : "Theresa May veut un Brexit dur, la négociation sera dure". Choisissez parmi ces 13 questions 1. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 1. Le Royaume-Uni déclenche le processus de sortie de l'UE 2. 3. 4. 5. 6. 7. Brexit - La Croix. « Brexit » : que pèse le Royaume-Uni dans le budget européen ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Le « Brexit » sera au cœur des discussions du sommet européen qui s’ouvre jeudi 18 février à Bruxelles.

David Cameron négocie un accord pour éviter que le Royaume-Uni ne décide de sortir de l’Union européenne (UE) à l’issue d’un référendum qui pourrait avoir lieu en juin. Lire aussi « Brexit » : les divergences entre Londres et Paris restent marquées Les réticences des Britanniques à l’égard de l’Europe ne datent pas d’hier : membres de la Communauté européenne depuis 1973, ils ne sont pas dans la zone euro et refusent d’approfondir l’intégration des Vingt-Huit au nom de leur souveraineté.

Les eurosceptiques concentrent aujourd’hui leurs griefs sur l’ouverture excessive aux travailleurs étrangers, accusés de venir profiter indûment des prestations sociales dans les îles britanniques. Les plus libéraux critiquent aussi le coût excessif de l’Europe. Un grand contributeur… mais pas celui qui perd le plus « Le chèque britannique » Brexit : les scénarios noirs de Londres. Brexit : Juncker fait monter la pression contre Londres.

Qu'est-ce que le Brexit ? Le "Brexit" est une abréviation de "British Exit", évoquant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Le 23 juin 2016, lors d'un référendum organisé par l'ancien Premier ministre David Cameron, 51,9% des Britanniques ont choisi de quitter l’UE. A la suite du déclenchement de l'article 50 du traité sur l'Union européenne le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l'Union européenne ont dorénavant deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Jusqu'à cette date, le pays reste donc membre de l'Union européenne. Nommée en juillet 2016, c'est la Première ministre Theresa May qui mène les discussions sur la sortie de son pays face à une équipe de négociateurs représentant l'Union européenne.

Pourquoi le Brexit ? Lors de sa campagne pour briguer un second mandat de Premier ministre, David Cameron avait promis d'organiser, au plus tard en 2017, un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l'Union européenne. Quelles étapes ? Quels enjeux ? Au Royaume-Uni, le débat sur le « Brexit » verse dans l’outrance. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Bernard (Londres, correspondant) Hitler d’un côté, l’organisation Etat islamique (EI) de l’autre. Tous les coups semblent désormais permis au Royaume-Uni dans la bataille pour le référendum très disputé du 23 juin sur le maintien (« in ») ou la sortie (« out ») de l’Union européenne. Alors que les travaillistes restent relativement silencieux, le débat se durcit jusqu’à l’outrance entre conservateurs, au point que la campagne ressemble de plus en plus à un duel sans merci entre le premier ministre David Cameron (« in ») et l’ancien maire de Londres Boris Johnson (« out ») pour le pouvoir au lendemain du 23 juin.

Comparant l’Union européenne à Hitler dans le Sunday Telegraph du dimanche 15 mai, M. Johnson avait quitté le registre de la farce qui nourrit sa popularité pour celui de la provocation calculée, dont il est également familier. « Des propos obscènes » Brexit : cinq raisons pour lesquelles les Britanniques veulent nous quitter.

Les vingt huit pays membres négocient à Bruxelles pour le maintient de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne, les eurosceptiques militent pour s'affranchir des règles économiques, reprendre le contrôle des frontières et restaurer leur souveraineté nationale. De notre correspondant à Londres Depuis des années, les eurosceptiques font campagne pour obtenir un référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne. Leur argument: depuis l'adhésion du pays en 1973, ratifiée (à 67%) par la population en 1975, l'Europe a complètement changé de nature.

Les Britanniques avaient rejoint un grand marché économique et se retrouvent, sans avoir eu leur mot à dire, dans une union politique en marche vers une intégration croissante. Alors qu'a lieu jeudi un sommet européen crucial pour l'avenir du Royaume-Uni dans l'Union européenne, voici leur heure venue pour justifier leurs motivations pour un Brexit. 1- Contrôler l'immigration 2- Restaurer la souveraineté nationale. Référendum à haut risque au Royaume-Uni, par Bernard Cassen (Le Monde diplomatique, février 2016) «Retenez-moi ou je fais un malheur » : tel est, traduit en langage non diplomatique, le message délivré par M.

David Cameron à ses 27 collègues chefs d’Etat ou de gouvernement réunis en Conseil européen le 17 décembre dernier à Bruxelles. S’inscrivant dans la grande tradition des discussions-marathons de ce genre de sommets, le premier ministre britannique avait annoncé qu’il était disposé à se battre « toute la nuit » pour arracher à ses pairs un accord sur une renégociation des conditions d’adhésion de son pays à l’Union européenne. Il avait laissé entendre que, faute d’obtenir satisfaction, il se verrait dans la pénible obligation de recommander à ses concitoyens de se prononcer pour le « Brexit », à savoir la sortie du Royaume-Uni de l’Union. En fait, la réunion s’est terminée très tôt, à minuit, sans résultat, toute décision étant reportée au Conseil européen suivant, convoqué pour les 17 et 18 février. On peut s’interroger sur le moment choisi par M. M. Déchirements internes M.