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I. Le système politique démocratique

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Le Sénat rejette le scrutin paritaire pour les cantonales. Le Sénat a rejeté jeudi soir par 164 voix contre 144 le scrutin paritaire pour les cantonales, mesure phare d'un projet de loi électoral du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.

Le Sénat rejette le scrutin paritaire pour les cantonales

Ce mode d'élection décrit comme unique au monde et prévu par l'article 2 du projet de loi stipulait l'élection au scrutin majoritaire d'un binôme homme-femme de conseillers généraux dans chaque canton. L'UMP et la majorité des centristes ont voté contre. Les écologistes et les communistes se sont abstenus ainsi que quelques centristes.

Seuls le PS et le RDSE (à majorité radicaux de gauche) l'ont approuvé. Le vote est intervenu à l'issue de plus de huit heures de discussion passionnée sur ce seul article avec quelques "dérapages" selon les termes du ministre de l'Intérieur sur la question de la parité. La droite a vilipendé ce mode de scrutin, qui implique principalement la réduction de 50% du nombre de cantons qui doivent être découpés et donc une proportion identique d'élus masculins. Placé ne veut pas du nouveau mode de scrutin départemental. Dans l’histoire des modes de scrutin, c’est une première.

Placé ne veut pas du nouveau mode de scrutin départemental

Mais elle ne plaît pas à tout le monde. Depuis mardi soir, le Sénat examine le mode de scrutin pour les futures élections départementales. Un mode de scrutin binominal majoritaire homme/femme à deux tours. Les électeurs voteront pour un ticket paritaire dans chaque canton, dont le nombre sera divisé par deux. Mais ce mode de scrutin – l’article 2 du projet de loi – ne convient pas au groupe écologiste du Sénat. « Tel qu’il est proposé, nous ne voterons pas le scrutin départemental. Jean-Vincent Placé ajoute : « Nous faisons cependant un effort en nous abstenant, car il y a une avancée avec la parité ».

Proportionnelle : l'abaissement du seuil pourrait renforcer le FN. La parité hommes-femmes promise dans les départements. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Eric Nunès Cancres de la parité avec seulement 13,8 % de femmes au sein de leurs assemblées, les conseils généraux, masculins et âgés, devraient changer de profil au vu du projet de loi gouvernemental relatif aux élections locales.

La parité hommes-femmes promise dans les départements

"Ce sera un vrai chamboulement", prévoit Claudy Lebreton, président du conseil général des Côtes-d'Armor et de l'Association des départements de France. "Un total bouleversement", renchérit Charles de la Verpillière, député et conseiller général (UMP) de l'Ain. Pour les départements, le texte a pour principal objet d'en finir avec les conseillers généraux et leur assemblée, le conseil général. Ceux-ci seront remplacés par des conseillers départementaux réunis au sein d'un conseil départemental ; un changement sémantique qui doit "territorialiser", aux yeux des électeurs, les compétences des élus. Environ 1 500 conseillers généraux sortants (hommes) devront donc passer la main. "A droite, la culture du chef atteint un degré presque pathologique" LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Gérard Courtois (propos recueillis) Deux semaines après le vote contesté de ses adhérents pour désigner son futur président, l'UMP semble incapable de choisir son prochain chef.

"A droite, la culture du chef atteint un degré presque pathologique"

Au-delà des spécificités de ce parti, cette profonde crise de leadership renvoie à une question beaucoup plus large, explorée par le philosophe Jean-Claude Monod, chercheur au CNRS et enseignant à l'Ecole normale supérieure, dans son ouvrage récent : "Qu'est-ce qu'un chef en démocratie ? Politiques du charisme" (Seuil, 320 p., 21 €). La figure du chef n'est pas seulement problématique à droite : elle embarrasse également la gauche.

Comment analysez-vous la crise qui secoue actuellement l'UMP ? Mais, au-delà de la contingence, cette situation révèle la crise multiforme de la droite. Le deuxième aspect de la crise est procédural. Enfin, la crise idéologique est patente. Cette mixture idéologique apparaissait déjà très inconsistante avec Sarkozy. Les différents types de régimes politiques  - Approfondissements Découverte des institutions. <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.

Les différents types de régimes politiques  - Approfondissements Découverte des institutions

</p> On désigne par régime politique le mode d’organisation des pouvoirs publics : mode de désignation, compétences, définition des rapports entre les différents pouvoirs). Les régimes politiques sont le fruit du jeu des forces politiques dans le cadre institutionnel défini par la Constitution ou par la coutume. S’ajoutent d’autres facteurs, historiques, idéologiques, culturels, qui déterminent la nature des régimes politiques. Tous les régimes ne sont pas démocratiques. Par ailleurs, on peut classer les différents types de régimes démocratiques selon qu’ils privilégient la collaboration des différents pouvoirs (régime d’assemblée, régime parlementaire) ou leur stricte séparation (régime présidentiel).

La démocratie participative.