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Enseignement, numérique et genre

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Emploi : pourquoi les femmes se détournent des métiers de l'informatique. L’informatique demeure toujours un secteur majoritairement masculin en France. D’après le baromètre social 2006 du Syntec Informatique, les femmes ne représentaient que 27% des 300 000 salariés du secteur, toutes fonctions confondues ; elles étaient encore moins nombreuses à des postes d’informaticiennes. Selon le Conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France (CNISF), elles étaient 20% en 1983. En 2000, elles n’étaient plus que 11%. Un bilan qui s’explique notamment par une désaffection dans les filières informatiques. Si en 1983 l’informatique était le domaine le plus féminisé des écoles ingénieurs, 17 ans plus tard, la part des femmes était équivalente à celle des secteurs de la mécanique et de la défense, traditionnellement masculins, constate Isabelle Collet, docteure en sciences de l’éducation, dans un article intitulé "L’informatique a-t-elle un sexe ?

". 10% de femmes en école d'informatique, contre 30 à 40% 10 ans plus tôt. Facteurs.pdf (Objet application/pdf) Archivesic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/64/05/74/PDF/ArticleToulonMkadmi_BenRomdhane_HachichaVF.pdf. Sciences : Stéphane Clerget : «Il faut sauver les garçons !» Éduqués par des femmes, à la maison comme à l'école, les petits garçons décrochent. Auteur de Nos enfants aussi ont un sexe. Comment devient-on fille ou garçon? (1), le pédopsychiatre Stéphane Clerget affirme qu'il faut impérativement réintroduire les hommes à l'Education nationale et généraliser la garde alternée en cas de divorce.

LE FIGARO MAGAZINE: Le débat sur les différences entre les garçons et les filles a-t-il toujours été aussi vif? Stéphane Clerget -On s'est toujours passionné pour les différences entre les garçons et les filles. Pendant des siècles, on a essayé de mettre en avant des différences supposées réelles pour justifier la différence de traitement entre les garçons et les filles, généralement au détriment des filles, bien sûr. Lesquels, par exemple? Jusqu'au XXe siècle, on pensait que les garçons étaient meilleurs à l'école parce que, en gros, leur cerveau étaient plus volumineux. Aujourd'hui, ce sont plutôt les garçons qui échouent à l'école. Pour quelles raisons? France : Le débat sur le féminisation de l'enseignement est lancé. INFOGRAPHIE - Le gouvernement souhaiterait attirer davantage d'hommes dans les classes.

Les femmes sont trop nombreuses dans les établissements scolaires anglais. C'est ce que pense le premier ministre David Cameron. Pour restaurer l'autorité en classe, il juge urgent de renforcer la présence d'enseignants masculins, capables de montrer à la fois «force et sensibilité». En France, l'idée fait aussi son chemin. Un rapport différent au métier À l'instar des autres pays occidentaux, la France connaît un taux de féminisation grandissant de ses enseignants depuis soixante ans.

Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie. Cette féminisation peut entraîner un rapport différent au métier, selon une étude des administrateurs Jean-Richard Cyterman et Alain Lopes. «Éviter une féminisation totale» Un équilibre de la représentation hommes-femmes paraît désormais «difficile à atteindre», affirmait en 2008 Marcel Pochard dans son rapport sur les conditions du métier.