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Cotisations

Www.lexisnexis.fr/pdf/DO/rapport23. Approche de la compétitivité. CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGMPE, MEDEF, UPA. Contrat de travail. Pour une régulation des hautes rémunérations. Depuis le début de la crise, le discours sur les hautes rémunérations a changé : on les explique et on les excuse de moins en moins.

Pour une régulation des hautes rémunérations

Les qualificatifs abondent : « extravagantes », « indécentes », « scandaleuses », « excessives », « anormales », « goinfres ». Cette dénonciation n’est plus le monopole de l’aile gauche de la gauche. Elle a été un thème fédérateur dans la primaire socialiste et elle déborde de la gauche jusqu’à la droite. On retrouve aussi cette condamnation dans la bouche du Premier ministre, François Fillon, du ministre de l’emploi, du ministre de l’économie et des finances, de parlementaires de la majorité. La présidente du MEDEF, elle-même, a eu à plusieurs reprises des mots durs lorsqu’elle a été confrontée à cette situation, notamment au moment de la révélation du montant de certains parachutes dorés, utilisant des termes dignes des indignés.

Cette unanimité pourrait cependant n’être que de façade. Inégalités : le modèle américain. Après le rapide portrait dressé au cours des deux dernières semaines par Jim Stanford et Guillaume Hébert sur les milliardaires canadiens et québécois et l’incroyable accumulation de richesse s’effectuant entre leurs mains, faisons maintenant un détour au sud de la frontière, question de poser notre regard sur les inégalités de revenus aux États-Unis, car en cette matière, les États-Unis sont indéniablement dans les ligues professionnelles.

Inégalités : le modèle américain

En 2007, les 10% des américains les plus fortunés possédaient les 2/3 des richesses du pays, et même parmi cette élite privilégiée, une autre infime minorité accaparait la plus grande part du gâteau, puisqu’à eux seuls, les 1% des plus riches possédaient à ce moment un peu plus du tiers de la richesse. Depuis le début du mouvement Occupons Wall Street en septembre 2011, nous avons beaucoup entendu parler du « 1% ». Tiré de Mots clés: États-Unis, inégalités « « Texte précédent | Texte suivant » » Attention, l'OCDE vire à gauche ! Classes sociales et inégalités : portrait d’une France éclatée. Catégories supérieures et cadres Si une évolution a été constatée sur le front des inégalités dans la France contemporaine, c’est le décollage des très hauts revenus par rapport aux autres catégories (cf. l’entretien avec Camille Landais).

Classes sociales et inégalités : portrait d’une France éclatée

Les catégories supérieures font désormais l’objet d’un travail d’investigation important depuis plusieurs années. Sans doute est-ce là une forme de renouvellement de l’intérêt scientifique, les années 1990 ayant beaucoup exploré les zones de vulnérabilité et de désaffiliation ; peut-être est-ce également la prise de conscience du fait que ces catégories tirent une partie de leur pouvoir de leur invisibilité. Ainsi, les travaux d’Olivier Godechot sur la structure des hauts revenus permettent d’affiner les constats sur l’évolution des hauts revenus et de montrer le poids qu’y prend la finance, ainsi que la façon dont les traders parviennent à des rémunérations aussi importantes (cf. la recension du livre d’O. Godechot par Maya Macache-Beauvallet). Âge. Réinventer l'Etat. «Les démocraties ont besoin de temps mais elles parviennent à résoudre leurs problèmes.»

Réinventer l'Etat

Il faut s’accrocher à cette vision optimiste de Francis Fukuyama, le professeur de Stanford. A ses yeux, la crise actuelle est très profonde, car elle n’est pas que financière ni même qu’économique. Elle remet en cause le lien social et politique qui nous unit: la démocratie. Les citoyens ne croient plus en l’Etat parce que celui-ci ne rend plus les bons services qu’ils attendent de lui, il est «capturé» par les lobbies. Les populismes exploitent cette désaffection et cette incrédulité croissante dans la possible réforme de l’Etat. Publicité Empêtré et endetté Cette analyse optimiste a été livrée par Francis Fukuyama à Aix-en-Provence dans le cadre des journées du Cercle des économistes début juillet. États-Unis : le déni de l’inégalité. Shamus Khan est assistant professor au département de sociologie de l’université Columbia.

États-Unis : le déni de l’inégalité

Il est l’auteur de Privilege : The Making of an Adolescent Elite at St. Paul’s School, Princeton University Press, 2010, et travaille actuellement à un livre intitulé Exceptional. Elite New York and the History of American Inequality. Il est un des fondateurs d’un réseau de recherche international consacré à l’analyse des élites. Regarder la société à partir du haut Books & Ideas : Traditionnellement, les sociologues américains ont eu tendance à s’intéresser plutôt aux marginaux qu’aux membres des classes supérieures, certainement à cause de difficultés méthodologiques, mais aussi par empathie sociale et dans l’espoir de contribuer à la lutte contre la pauvreté.

Shamus Khan : Je pense qu’il y a trois éléments à prendre en compte. La formation de la « nouvelle élite » Books & Ideas : Dans le livre que vous avez consacré à St Paul’s, vous expliquez la formation de l’élite. Une inégalité démocratique.

Rémunération des patrons

Économie sociale et solidaire. Emploi. Heures supplémentaires. Retraite.